Le 65 rue d’Aubagne, l’expert Richard Carta et la gestion d’une copropriété en mode dégradé
Au procès des effondrements de la rue d'Aubagne, les juges ont retracé des années de gestion défaillante du numéro 65. Jusqu'à la date fatidique du 18 octobre 2018, où l'expert Richard Carta n'a pas préconisé l'évacuation de l'immeuble.
Richard Carta au procès des effondrements de la rue d'Aubagne. (Illustration : Ben 8)
Commentaires
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Édifiant.
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C’est pas moi, c’est ma sœur qu’à cassé la machine à vapeur….chanson bien connue.
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Au fait, combien touche un architecte pour une expertise bidon?
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On a pu lire ailleurs 900 euro, visite et rapport sous 24h
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Il faudrait avant tout préciser ce qu’est une “expertise” dans le cadre d’une procédure sous égide du Tribunal administratif.
Le terme est d’ailleurs inadapté. Il ne peut s’agir d’une véritable “expertise” dans la mesure où le cadre légal ne permet au professionnel désigné par le TA de ne faire qu’un “constat visuel”, sans autorisation d’aller plus à fond, en particulier faire des sondages qui permettraient par exemple de vérifier l’état des murs derrière les doublages, ou l’état du plancher au-dessus des faux plafonds…
Il s’agit donc d’une démarche forcément succinte avec tous les aléa qui en découlent et qui n’a d’autre but que de délivrer ou non un arrêté de péril. D’où la tentation de certains experts de faire évacuer l’immeuble au premier signe suspect, par principe de précaution.
Je ne connais pas les détails du dossier mais on peut se demander pourquoi la Ville n’a pas ressorti pour les communiquer à M.Carta les rapports antérieurs, sans doute plus poussés qu’une simple visite de type Tribunal administratif. Cela aurait éclairé l’avis de l’expert qui aurait probablement pris une autre décision.
Il faut aussi rappeler qu’à cette période, le service des périls de la Ville était un service indigent avec très peu de personnel pour couvrir tout Marseille. En novembre 2018, l’ingénieur responsable du centre ville était parti en retraite depuis presque un an sans jamais avoir été remplacé.
Les vrais coupables ne sont pas tous je pense au banc des accusés, notamment, de manière posthume, Jean Claude Gaudin avec sa haute administration, son directeur de cabinet tout-puissant et le directeur général chapeautant les services de sécurité, qui se sont presque totalement désintéressés de l’état notoirement pitoyable du bâti ancien dans le centre ville, à commencer par des immeubles municipaux qui sont parmi les pires.
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Édifiante est la parole des propriétaires et l’incompétence du syndic!
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tous ces gens là, prévenus, convoqués, témoins venus se décharger de leurs responsabilités….sont vraiment à gerber, ils provoquent une vraie colère !
vues les photos qui apparaissent régulièrement dans les articles, on a pas forcément besoin d’être expert pour se rendre compte que c’est dangereux, inhabitable, et tous se renvoient la balle entre eux !
8 personnes sont mortes, mais, au moins pour les prévenus, ou convoqués, ou propriétaires des 65 et 67, ils auront payé les loyers !!
personnellement, je trouve très compliqué d’accepter cette ignominie.
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La première des ignominies dans ce drame, c’est l’attitude des propriétaires ! Et l’incompétence du syndic. Ensuite, on peut effectivement se poser des questions sur la qualité du travail des différents experts, la réaction des services de la ville. Mais ceux qui devaient en tout premier lieu réagir, ce sont les propriétaires qui ont sciemment refusé de faire quoi que ce soit alors qu’ils connaissaient l’état de l’immeuble et étaient régulièrement sollicités par leurs locataires. Pas besoin de toujours attendre des pouvoirs publics que ce soit eux qui pallient à tout. Vraiment, le récit de ce procès donne mal au ventre.
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Le seul à savoir tout l’historique des désordres était le syndic de la copropriété.
X.Cachard à la fois propriétaire et avocat du syndic me semble particulièrement au coeur de l’affaire.
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finalement, ils sont tous au coeur de l’affaire !
cachard, qui était impliqué en prrpriétaire, et avocat du syndic, les propriétaires nommés dans cet article qui encaissaient les loyers, mais ne se déplaçaient jamais ; carta, archi et expert, qui a fait son boulot, mais n’a rien vu ; les services qui ont reçu les premières plaintes, et ont émis les arrêtés de péril, qui ont vite été arrêtés….bref on a un choix immense de responsabilité, partagée, additionnée, et là, remise en question avec un arrogance incroyable.
ils n’ont pas l’habitude ces gens là de se remettre en question. et là on s’aperçoit que comme d’habitude ils ne faisaient pas leur boulot. dans la nullicipalité gaudin, on la fermait si on voulait rester en bons termes avec l’areopage de direction…”il ne faut pas que les élus soient trop intelligents”
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