L’arrivée du boulevard urbain Sud aux portes du lycée Jean-Perrin irrite les enseignants
Les travaux du boulevard urbain Sud ont démarré près du lycée Jean-Perrin (10e). Le personnel s'inquiète d'une future dégradation de la qualité de l'air et une pollution sonore avec ce nouvel axe routier.
Les enseignants du lycée Jean Perrin se dressent contre le passage du Boulevard urbain sud à deux pas de l'établissement.
Commentaires
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Et encore des élus qui “découvrent” la situation… Y a -t-il des chantiers où les élus “pilotent” les choses ici?
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Et pourtant des solutions existent ! … Murs avec casquettes support de panneaux solaires / recouvrement partiel ou total avec des panneaux photovoltaïques … c’est mis en place ailleurs dans le monde… Alors pourquoi pas ici, à Marseille ???
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Mais de quoi se plaignent donc ces enseignants ? Ils vont enfin disposer d’une infrastructure routière moderne, si indispensable à Marseille qu’on a trouvé les moyens nécessaires pour la réaliser à une vitesse peu banale ici. Est-ce bien sérieux de chipoter pour quelques “dommages collatéraux” ?
En revanche, le projet de métro, qui devrait passer pas loin, est encalminé depuis 1986 (https://marsactu.fr/le-metro-saint-loup-cherche-encore-son-terminus/). Sans aucun doute, il n’est ni suffisamment moderne, ni suffisamment indispensable pour qu’on le fasse aboutir. On ne peut pas tout avoir, hein…
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D’ailleurs, le tracé du prolongement du métro suit le tracé du BUS entre St Tronc et St Loup. Idéalement, on aurait pu coordonner les deux chantiers, ou à tout le moins réaliser des travaux préparatoires au métro…
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Comme il est très bien rappelé dans l’article, le tracé du BUS est connu depuis longtemps et les nuisances prévisibles, et l’enquête publique est terminée depuis un moment.
La réaction des enseignants est beaucoup trop tardive, alors que le proviseur semble avoir fait son boulot.
La réaction des services de la région est désolante. Soit ils feignent de découvrir le problème et tentent de rejeter la responsabilité sur les autres collectivités qui ne les ont pas prévenus (hum…), soit ils n’étaient vraiment pas au courant et on peut se poser de très grosses questions sur leur façon de gérer les équipements dont ils ont la charge. Ils ont donc réussi à passer à côté de l’enquête publique, des réunions d’information et de tous les articles parus dans la presse régionale sur le tracé du BUS et le déroulé du chantier?
Enfin, les solutions aux nuisances et à la pollution qui sont applicables à la L2, qui est configurée comme une autoroute, ne sont pas forcément adaptées au BUS, qui est beaucoup plus “poreux” avec les quartiers qu’il traverse. S’il en existe, j’espère qu’il est encore temps de les intégrer aux plans mais j’en doute…
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Il y a quand même un peu de mauvaise foi car actuellement (en partie en raison du manque de transport en commun comme signalé précédemment) les voitures passent par la rue Pierre Doiée qui entoure le lycée sur la moitié de sa circonférence. Toutes ces voitures qui stagnent aux heures de pointe émettent plus de particules que les même passant sans trop d’interruption. Il n’est pas du tout certain que le bilan global soit négatif.
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Pour info, il y a un recours contre l’enquête publique qui comportait quelques bizarreries. En plus, le BUS, contrairement à ce que certains affirment , ne désenclavera pas les quartiers sud (aucun accès vers le centre ville notamment en transports en commun), mais jouera au contraire le rôle d’aspirateur à voitures vers la Pointe Rouge qui est déjà complètement engorgée.
Après le lycée Jean Perrin, cette mini autoroute conçue dans les années 50 frôlera l’école l’Armande, la crèche du Cabot, le collège Sylvain Menu, la maternelle Château Sec, l’école Vaccaro, Poussy Crèche, le collège et la crèche du Roy d’Espagne…
sans compter la destruction du parc de la Mathilde, des jardins familiaux et de 300 arbres de la pinède du Roy d’Espagne. Un désastre écologique pour un projet vieux de 70 ans qui pourrait avantageusement être remplacé par un concept moderne et respectueux des habitants, soutenus par les associations SOS Nature Sud, Union Calanques Littoral, collectif CAN BUS, etc. : une trame verte avec tramway, pistes cyclables, etc. Aux portes du parc des Calanques, un projet utopiste ? Moins que la catastrophe environnementale qui se profile.
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Tout çà c’est compliqué… Une route une fois que c’est fait, “on” peut la laisser se dégrader pendant trente ans, ne pas nettoyer les caniveaux, laisser les regards d’écoulement se boucher…bref c’est tout bénéf et puis çà fait bien, chic…pour un esprit de 80 ans…
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Il faut rappeler aussi qu’il y a de nombreuses habitations à proximité dont des immeubles collectif ainsi qu’une superbe bastide aujourd’hui bien enclavée … Su certains de risques pour la santé voir notamment http://www.respire-asso.org/pollution-de-lair-en-bord-de-route/
Les travaux sont en cours sur le tracé mais la proposition d’ une trame verte avec tramway, pistes cyclables, soutenue par les associations SOS Nature Sud, Union Calanques Littoral, collectif CAN BUS que rappelle Picto 13 est tout à fait pertinente et réalisable. Il suffit de décider l’interdiction aux véhicules particuliers.
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Faut-il réaliser—à l’heure criante du développement des modes des transports en commun — le parachèvement du réseau routier structurant de Marseille, arrêté dans les années 60…? Car le projet de BUS a, en grande partie, la fonction de rocade entre l’échangeur Florian et la D559, faisant éviter la partie centrale de l’agglomération de façon à en détourner la circulation de transit intercommunal. Sa fonction de boulevard urbain prend seulement effet,de desserte locale, en connectant les quartiers entre Michelet et la Pointe Rouge. Autant dire, que cette artère urbaine aura un effet d’aubaine pour les usagers en déplacement entre Cassis et Marseille qui n’emprunteront plus l’autoroute à péage pour rejoindre les bassins d’emplois situés au Nord ou à l’ouest de Marseille.
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Le problème des nuisances sonores est récurent , surtout à la sortie d’un tunnel . Qu’on y ait pas pensé est ahurissant alors qu’il y a un établissement scolaire juste la. Ça ne m’étonne pas de Mr Serrus…
Tout pour l’automobile, c’est un peu dépassé !
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