L’annulation du conseil municipal repousse encore le débat politique sur le mal-logement
En annulant en urgence le conseil municipal du 10 décembre, le maire remet à plus tard le débat autour de l'habitat indigne attendu depuis le drame de la rue d'Aubagne. Or, les associations attendent que s'ouvre un vrai débat démocratique sur cette question.
L’annulation du conseil municipal repousse encore le débat politique sur le mal-logement
Benoît Gilles
Journaliste
Commentaires
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Ce n’est pas à près de 80 ans que les gens peuvent changer.
Le déni de réalité et le manque de courage de ce qui sert de maire à Marseille sont des constantes depuis des années dans cette ville.
Alors , aujourd’hui l’on se cache comme l’autruche, en espérant que d’autres vont prendre le dossier et donc permettre de se faire oublier. C’est ce qui est en train de se passer.
Vassal , vient de reprendre ” la balle au bond” . Elle se pense être comme le “Jésus” de la crèche , le sauveur tout neuf , sauf que ce dernier a déjà quinze bonnes années de gaudinisme au compteur. D’ailleurs ,cela me fait penser aux nouveaux nés, qui quelques fois naissent fripés .Alors qu’en attendre , un plan à dix ou quinze ans, la tenue d’assisses ? . En résumé de la poudre aux yeux.
Cette annulation du conseil se résume en un seul mot ; lâcheté.
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“Permettre à la vie municipale de se dérouler dans des conditions démocratiques normales”, c’est donc supprimer une réunion du Conseil municipal. Prenons acte de cette curieuse conception de la démocratie.
Mais ce n’est pas d’aujourd’hui que Gaudin ne supporte ni critique, ni opposition lors des réunions du Conseil municipal, qu’il n’envisage que comme des moments où ses courtisans lui débitent des compliments à longueur de discours.
Le maire devrait tirer les conclusions de son incapacité manifeste à faire fonctionner normalement les institutions municipales en période de crise : il a largement atteint l’âge de la retraite, qu’il en profite.
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Mais jusqu’où les élus oseront-ils aller pour masquer leur responsabilité? Ce prétexte bidon d’annulation en est encore une fois la preuve. Comment peut on penser une seconde que les citoyens soient à ce point idiots pour ne pas comprendre le stratagème qui consiste à attendre la séance du conseil métropolitain au cours de laquelle des mesures (qui espérons le ne soient pas des enfumages) seront annoncées afin dans l’immédiat de “calmer” la vague d’indignation mais aussi en vue des prochaines échéances électorales de donner la main à la relève en lui permettant d’afficher un bilan détaché du maire. Comment sur de telles bases peut on espérer un dialogue?
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Ce matin :
Où étaient les “grandes” associations marseillaises qui s’occupent du mal logement, de l’exclusion (arrêtez avec le mot “inclusion”), de la protection de l’enfance, du droit des personnes en situation de handicap pour qui cette ville n’est surtout pas faite ?
Où étaient les “grandes” fédérations représentantes de ses “grandes” associations ?
Qui est installé depuis des décennies dans les gouvernance de ces associations ?
Où sont les Présidents de toutes ces associations ? Attendent-ils que nous les représentions ?
Où sont les personnalités de la culture ? Je ne dois pas lire la bonne presse, ni écouter la bonne radio, je n’ai rien entendu, rien lu ?
On regarde les élus, mais on devrait aussi regarder le fonctionnement des associations qui vivent de l’argent public et qui sont donc obligées (?) de faire exactement ce qu’on (l’Etat) leur demande de faire.
Où sont les “grandes” fédérations d’éducation populaire ?
Où sont les centres sociaux censés être au plus près des habitants des quartiers pauvres, abandonnés, excentrés pour beaucoup ?
Beaucoup de relations incestueuses, de compromissions pour un gigantesque statu quo qui dure, qui dure, qui dure.
Valérie 12h30
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Bien vu Valérie .
A Marseille la subvention est le nerf de la guerre.
Ceci expliquant cela , d’ailleurs.
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Une fois de plus le maire apparaît pour ce qu’il est : un pleutre !
Il sait que son mandat se termine mal et jette l’éponge…
Il n’a rien fait de bien, Vraiment rien , et son entourage ne vaut pas mieux !
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