La Ville veut ausculter les Marseillais pour mieux traquer l’impact de la pollution de l’air

Décryptage
le 27 Sep 2023
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D'après une enquête participative, la qualité de l'air serait la principale préoccupation sanitaire des Marseillais. Partant de ce constat, la mairie s'apprête à lancer une étude épidémiologique d'ampleur. Pour ensuite peser sur les acteurs majeurs de la pollution.

Le poids de la pollution des navires de croisières est régulièrement pointé du doigt. (Photo : Margaïd Quioc)
Le poids de la pollution des navires de croisières est régulièrement pointé du doigt. (Photo : Margaïd Quioc)

Le poids de la pollution des navires de croisières est régulièrement pointé du doigt. (Photo : Margaïd Quioc)

68 %. Selon une étude réalisée par la mairie de Marseille, 68 % des habitants considèrent la qualité de l’air comme le principal enjeu sanitaire dans la deuxième ville de France. “Il s’agit du principal enjeu en matière de santé pour les habitants de 14 arrondissements, précise la Ville dans un document de synthèse consulté par Marsactu. Seuls les habitants du 3ᵉ et du 14ᵉ arrondissements le positionnent en seconde place, derrière la présence de nuisibles. La qualité de l’air reste la préoccupation principale, quel que soit le profil des répondants (composition du foyer, âge, genre…).”

Pour faire ce constat, la Ville s’appuie sur les 3144 retours qu’elle a obtenus après avoir fait circuler un questionnaire mis à disposition en ligne début 2023 durant un mois. Un “très bon niveau de participation”, indique encore l’étude, publiée ce mois-ci. De quoi permettre un niveau de confiance, c’est-à-dire de probabilité que l’échantillon représente la population, de 95 %. Cette “enquête flash”, comme la nomment ses commanditaires, vient renforcer la position de la majorité municipale sur le sujet. “La pollution est un véritable enjeu de santé publique”, commente Michèle Rubirola, première adjointe (Printemps marseillais) chargée de la santé, par ailleurs médecin. Et si la mairie n’a que peu de compétences en ce qui concerne la qualité de l’air, elle ne compte pas pour autant s’arrêter là.

Une étude épidémiologique inédite

“La pollution de l’air est un enjeu à court terme, elle peut déclencher de l’asthme, des allergies, mais aussi à long terme, avec les maladies cardio-vasculaires. C’est factuel, et non une vue de l’esprit, argumente l’élue. Nous devons nous demander quel est son impact à Marseille.” Pour ce faire, la mairie de Marseille voit grand. Elle boucle ces jours-ci un appel d’offre pour la réalisation d’une “étude d’évaluation quantitative d’impact sur la santé de la pollution de l’air” (EQIS-PA). Cette étude vise à évaluer les conséquences directes que pourrait avoir la réduction de certaines sources de pollution sur la santé des habitants. Jusqu’à présent, aucune étude de la sorte, que l’on pourrait qualifier d’épidémiologique, n’a été réalisée à Marseille en matière de qualité de l’air.

Pour les associations environnementales, la nouvelle est forcément bien accueillie, mais non sans commentaires. “Ce genre d’étude fait partie de nos revendications et l’on ne peut que s’en réjouir. Mais il est insupportable de voir que ce sont les municipalités, et donc l’argent public, qui doivent apporter des solutions et pallier la pollution émise par des industries privées”, développe Gwénaëlle Menez, membre de Stop croisières. “Beaucoup de villes font ce types d’études avant de lancer des politiques de santé publique”, justifie pour sa part Michèle Rubirola qui place beaucoup d’espoir dans le projet.

Coomment va se dérouler l’étude ?

Michèle Rubirola reconnaît aisément “qu’il est toujours très compliqué de mesurer le lien de cause à effet dans ce domaine, car il y a une accumulation de substances.” Pour tenter de faire le lien entre sources de pollution et symptômes ou pathologies, l’équipe en charge de réaliser l’étude pourra s’appuyer sur des études réalisées à l’étranger, précise-t-elle. Comme celle de l‘agence européenne l’environnement sur la pollution de l’air et la santé des enfants.

Le comité de pilotage sera lui composé de membres de différents services de la mairie (environnement, santé, relation avec le port, écoles) mais aussi de services décentralisés de l’État comme l’Agence régionale de santé (ARS) et l’Agence de la transition écologique (Ademe), et enfin de l’association agréée pour la surveillance de la qualité de l’air Atmosud. Lancée sous peu, cette “EQIS” devrait donner ses premiers résultats en 2025, promet la première adjointe.

La mairie en “leader sur le territoire” ?

Mais une fois ces résultats en poche, comment s’en saisir ? “La prise de conscience est nécessaire. Nous avons besoin ensuite d’actions coordonnées entre les pouvoirs publics mais aussi la population. L’air est une question transversale”, défend Dominique Robin, directeur d’Atmosud, observatoire de la qualité de l’air en région PACA. “On caricature

Nous avons tendance à rejeter le problème ailleurs, sur les industries, le trafic aérien. Or, nous savons que les deux tiers des sources de pollution sont du fait des comportements individuels.

Dominique Robin, directeur d’atmosud

souvent Marseille, mais nous sommes comme les autres. Nous avons tendance à rejeter le problème ailleurs, sur les industries, le trafic aérien. Or, nous savons que les deux tiers des sources de pollution sont du fait des comportements individuels”, insiste-t-il. Cette étude, imagine le directeur d’Atmosud, permettrait donc une prise de conscience collective. Ce dernier va jusqu’à projeter la mairie en “leader sur le territoire, qui va au-delà de son périmètre.” 

Dans l’appel d’offre de l’étude en question, il est en effet précisé que l’objectif in fine sera bien “de proposer des perspectives d’évolution en matière de salubrité publique et d’orienter certaines décisions qui relèveraient d’autres acteurs publics : la métropole Aix-Marseille Provence, la région, le Grand port maritime de Marseille (GPMM), etc.”. Transports en commun, port de commerce, bassin industriel… Les principales sources locales de pollution de l’air sortent du champ d’action de la mairie : Il revient à la métropole de gérer les questions de mobilités, le Grand port maritime appartient à l’État et le développement économique comme la gestion de zone industrielle sont des domaines réservés à la région.

“Ce n’est pas parce que l’on n’a pas la compétence que l’on ne peut rien faire”, répond du tac au tac Christine Juste, élue municipale (EELV) en charge de l’environnement. Pour elle, l’intérêt de cette étude est clair : “Une fois que l’on connaîtra l’impact précis du trafic routier ou portuaire, on pourra mettre la pression, et sensibiliser la population, on pourra pousser pour les pistes cyclables par exemple”, énumère l’adjointe.

Cette enquête doit être complémentaire et devenir un plus dans la prise de décision. Pas jeter un trouble dans l’engagement des autres collectivités.

Amapola Ventron, élue métropolitaine

Du côté de la métropole, on ne voit pas forcément d’un mauvais œil le lancement de cette enquête. “Si cette étude porte vraiment sur la santé, c’est très bien. Mais les causes, on les connaît déjà, assure Amapola Ventron, conseillère métropolitaine en charge de l’environnement et de la lutte contre les pollutions. Ce qu’il nous faut ce sont des moyens et des politiques concertées.” Avec la Ville comme chef d’orchestre ? “Plus on est nombreux à se saisir de ce sujet, mieux c’est, esquive l’élue écolo-centriste maire de Cabriès. Le but n’est pas de semer la confusion. Cette enquête doit être complémentaire et devenir un plus dans la prise de décision. Pas jeter un trouble dans l’engagement des autres collectivités.”

10 millions qui font débat

La question du rôle futur de la mairie de Marseille dans la thématique de la qualité de l’air résonne également au sein des associations. “La Ville participe au conseil de surveillance du port, mais nous nous demandons à quel point elle s’implique dans sa gestion… En fait, on a du mal à voir ce qui relève de la compétence de la mairie et du port”, s’interroge Gwenaëlle Menez, de Stop croisières. Lors du dernier conseil municipal, la Ville de Marseille a voté un programme de financement “en faveur de la transition écologique des activités maritimo-portuaires au bénéfice de l’amélioration de la qualité de l’air et de la santé des Marseillais.” Enveloppe prévue : 10 millions d’euros. “Une enveloppe exceptionnelle au regard de ses compétences”, reconnaît la Ville dans le texte de la délibération.

Pour le moment, mis à part l’EQIS, la feuille de route et le calendrier de ce programme restent nébuleux. Mais “promouvoir les synergies et coordonner les actions des différents acteurs”, comme le promet la délibération, s’annonce ardu. En témoigne le débat qui a précédé le vote du texte. Durant plus d’une heure, majorité et opposition se sont écharpées sur le sujet.

La présidente de la métropole et du département a fustigé la division au sein même de la majorité municipale au sujet des croisières. “On a entendu votre adjoint à l’économie encenser les croisières. Les Marseillais ne savent plus si vous êtes pour ou contre. Nous, nous sommes pour, et nous l’assumons”, a ainsi tancé Martine Vassal (DVD). Devant elle, le maire de Marseille a haussé le ton : “Mais vous habitez où ? Vous avez vu l’état du port ? Mais est-ce que vous rencontrez les gens ? Est-ce que vous acceptez que cette affaire est une affaire de santé publique ?” Martine Vassal n’a pas répliqué. Contrairement aux Marseillais qui ont pris part à l’étude flash et qui, eux, ont répondu à 68% par l’affirmative.

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Commentaires

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  1. barbapapa barbapapa

    Les 10 millions d’euros de cadeau de la mairie au GPMM votés en conseil municipal sont scandaleux.
    Les énormes méfaits des bateaux de croisières sur la qualité de l’air et la santé de centaines de milliers de marseillais sont déjà au delà du probable, c’est du quasi certain, et il est urgent et responsable de très fortement limiter le nombre de ces villes-HLM flottants et polluants dans la rade de Marseille.
    Une mesure plus qu’urgente : interdire aux enfants l’accès aux terrasses des Terrasses du Port, une précédente étude a démontré que la pollution est là par moments incroyable. Respirer la fumée des bateaux juste au dessus de leurs cheminée lors de leurs départs et arrivées, il ne faut pas !

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    • mrmiolito mrmiolito

      Bonjour, la Mairie de Marseille a une position résolument anti-croisière et n’investira donc pas, a priori, sur cette partie ! Il y a beaucoup d’autres choses à faire pour réduire la pollution d’origine portuaire (connexion électrique des ferries, par exemple).

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  2. Forza Forza

    “on pourra pousser pour les pistes cyclables par exemple”, énumère l’adjointe”… Avant ça il faudra peut être s’occuper sérieusement de la pollution sur nos 240 km2.

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  3. Alceste. Alceste.

    Quand on veut enterrer une décision, on crée une commission. » (Clemenceau, 1841/1929).
    Besoin de faire une étude,la nième pour savoir que cette ville est polluée ,sale et mal entretenue.
    Notre “bon” maire est soit un excellent comique, soit il nous prends vraiment pour des quiches.

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    • mrmiolito mrmiolito

      La pollution est bien connue et mesurée, cette étude (en cas de succès) doit permettre de savoir où se mesurent les plus gros impacts et sur quoi agir prioritairement (quand on ne peut pas tout faire d’un coup). C’est la première du genre EQIS à Marseille.

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  4. Pascal L Pascal L

    Dominique Robin, directeur d’Atmosud, :. “On caricature souvent Marseille, mais nous sommes comme les autres. Nous avons tendance à rejeter le problème ailleurs, sur les industries, le trafic aérien. Or, nous savons que les deux tiers des sources de pollution sont du fait des comportements individuels”

    Affirmation osée : encore faudrait-il qu’Atmosud pose des capteurs là où il n’y en a pas comme à la limite 2e 15e là ou, pour la société Trimet, le port décharge régulièrement ses vraquiers d’alumine même par Mistral avec un enfumage conséquent des quartiers environnants jusqu’à des distances de plus d’un kilomètre : https://marsactu.fr/a-lecole-ruffi-des-concentrations-de-polluants-sont-3-a-10-fois-superieures-qua-trets/

    Bref, qu’il commence à faire déployer davantage de capteurs avant de désigner des coupables.

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    • Marc13016 Marc13016

      J’adhère : la multiplication des capteurs pourrait devenir “le juge de paix” en matière de pollution de l’air. On pourrait d’ailleurs au passage étendre ces mesures au bruit, autre pollution “diffuse”.
      J’irai même plus loin : ces mesures devraient être certifiées par un bureau de contrôle technique, ou par des huissiers, pour acquérir une valeur de preuve juridique. C’est peut être déjà le cas avec les mesures d’Atmosud, mais ça mérite une confirmation.
      Parfois, la menace d’un procès réveille les habitudes toxiques dans des institutions qui ronronnent depuis 50 ans. Je ne vise personne mais suivez mon regard … Le GPMM par exemple, a sûrement des fonctionnements de vieux bateau au gouvernail un peu encrassé …

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Très bonne idée, de mesurer la pollution sonore. Faudrait-il encore qu’une autorité publique considère qu’il s’agit d’un problème de santé publique aussi. Un récent article de Marsactu a montré qu’en réalité, de ce côté-là, tout le monde s’en fout – alors que les nombreux commentaires de lecteurs montrent que le sujet est bien réel : https://marsactu.fr/marseille-assourdissante-le-bruit-enjeu-de-sante-publique-neglige/

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    • Gwénaëlle Gwénaëlle

      Si les “comportements individuels”, c’est utiliser la voiture, il y a erreur ! Les transports marseillais ne sont clairement pas à la hauteur de la deuxième ville de France et les marseillais.es n’ont bien souvent pas d’autres choix. La défaillance des transports est une responsabilité de la Métropole et non des individus.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Objection, Votre Honneur : nous avons élu, réélu, ré-réélu pendant des décennies des responsables politiques qui n’avaient absolument aucune ambition de donner plus de place ici à la marche, au vélo et aux transports en commun. La priorité à la bagnole ici n’existe pas seulement parce que des hommes et femmes politiques paresseux n’ont pas voulu en sortir, mais aussi parce qu’ils ont été mis et maintenus aux commandes.

      Et ils y sont toujours.

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    • Fabienne Fabienne

      Je crois que le commentaire de M Robin est peut etre un plus d’ordre generale sur different polluants. Mais quand on regardes les dernieres etudes Atmosud en 2023 sur les emissions maritime en particules fines (dispo sur leur site), c’est a dire la pollution la plus nefaste pour la santé, ils trouvent que le maritime va emettre bcp plus de particules ultrafines (80.000 fois plus par litre qu’une voiture diesel), soit une 160 million litre/heure pour un paquebot. Ce nombre important est parceque la taille des molecules issu du maritime sont plus petites, or dans les normes type OMS on parle que de la masse de particules, ce qui va sur-representer les grandes particules moins nefastes. Mais Atmosud ne peut pas encore mesurer comment tout ca s’integre a la pollution de fond, et pas sur que les capteurs peuvent repondre a ca. J’espere que les etudes vont prendre tout ca en compte, ca fait un peu peur…

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    • Pascal L Pascal L

      Bien sûr que si, les capteurs peuvent mesurer ça et même on peut avoir des historiques. Sur ce lien :
      https://map.purpleair.com/1/mPM25/a10/p604800/cC0#11.41/43.3196/5.3163
      vous verrez que des particuliers ou des associations mesurent les particules et certains les COV (composés organiques volatils) dans les quartiers nord.

      Vous remarquerez aussi qu’il n’y a pas de mesure au sud du Cap Janet. Aussi j’envisage de payer les 220 $ de ma poche pour en fixer un chez moi afin de mesurer les particules fines : je ramasse presque un kg de poussière d’alumine chaque trimestre sur 40 m² de cour carrelée.
      Mais en toute logique cela devrait être fait par Atmosud, me semble-t-il.

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  5. Fabienne Fabienne

    Oui, bien sur ca me rend fou le refus de mettre des capteurs pres du port et la negation de la pollution par le port, et donc l’etat. L’etat construit lui meme des paquebots a St Nazaire, puis ils arrivent en mediteranee pour polluer. La tres belle etude Atmosud de debut 2023 modelise des pics astronomiques autour du port mais aussi jusq’au centre ville et Catalans. Mais j’aimerais aussi connaitre la contribution a la pollution de fond. Aussi, d’apres l’etude Atmosud les capteurs sous-estiment encore enormement le probleme des ultrafines, en mesurant la masse de particules (incluant des grandes particules) et non le nombre. On voit que le pic de l’iceberg pour la classe de particules le plus impliques dans le cancer avec les capteurs actuels. Les navires emettent surtout des ultrafines de 30-50 nanometres, les particules que en revanche sont plutot bien elimines par les pots des voitures diesel recentes.

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  6. Citoyen-ne-s-de-marseille.fr Citoyen-ne-s-de-marseille.fr

    c’est surtout que cette Évaluation Quantitative d’Impact sur la Santé de la Pollution de l’Air se voit subventionnée par l’https://agirpourlatransition.ademe.fr/collectivites/aides-financieres/20221117/aide-a-laction-collectivites-territoriales-faveur-qualite-lair-aact-air

    La ville bénéficiera alors d’une aide financière (n’excède pas 70 % des dépenses éligibles et plafonnée à 100 000 €) et d’un accompagnement technique par des agents ADEME… Bref si vous voulez notre a

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    • Citoyen-ne-s-de-marseille.fr Citoyen-ne-s-de-marseille.fr

      avis, ça ne va pas chercher loin. Nous aurions voulu des capteurs pour mesurer la qualité de l’ai extérieur sur toutes les écoles publiques de Marseille, offrant ainsi un maillage le plus représentatif au coeur du lieux de vie d’une population fragil à savoir les petites marseillaises et les petits marseilais comme dit l’autre …. mais non … on cherche l’appel à projet sur le site de l’ADEME qui permettra de financer une communication politique. voilà … faut pas espérer grand chose du document de 80 pages qui en résultera.

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    • mrmiolito mrmiolito

      La méthodologie EQIS-PA est une méthode scientifique, validée par l’OMS et utilisée à une échelle internationale. Ce n’est donc pas de la communication politique !
      D’ailleurs à ma connaissance l’ADEME ne la financerait pas si tel était le cas.
      Enfin, mesurer la qualité de l’air sur 450 points (450 écoles primaires) ne vous en apprendrait pas plus que quelques dizaines ou même quelques unités bien placées.
      Sans animosité, votre commentaire trahit une méconnaissance scientifique sur le sujet…

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