La pollution des paquebots explose à Marseille malgré l’arrêt des croisières
Depuis le début de la crise sanitaire, des riverains du port se plaignent de la pollution. Selon une étude d'Atmosud, même tanqués à quai, les paquebots ont pollué six fois plus depuis le confinement.
(Photo : Violette Artaud).
Il suffit de prendre un peu de hauteur pour s’en rendre compte. Depuis le début de l’épidémie, le Grand Port maritime de Marseille (GPMM) est plein à craquer. Aïda Blu, Silver Moon, Norwegian Epic, Silver Wind… Les navires de croisière y occupent une place importante. Un changement dans le paysage que les voisins du GPMM ont bien remarqué. Depuis plusieurs mois, certains d’entre eux se plaignent de subir une pollution plus importante que celle qu’ils subissaient déjà quand la croisière s’amusait encore. Simple ressenti déformé par la vision de l’impressionnante flotte ou fait avéré ? Marsactu fait le point.
Actuellement, plus d’une dizaine de paquebots de croisière sont amarrés dans le port de Marseille. “Certains, comme le Norwegian, sont des méga bateaux. Tous fonctionnent jour et nuit, 24 heures sur 24 pour alimenter en électricité les marins à bord qui doivent se doucher, se chauffer… C’est effrayant !”, s’inquiète Michelle Rauzier, qui habite en face du terminal croisière de Mourepiane. Secrétaire de Cap au Nord, une association qui lutte contre la pollution dans les quartiers Nord, cette habitante en est persuadée : plus de bateaux dans le port de Marseille égale plus de pollution, même si la puissance de leurs moteurs n’est pas mobilisée à 100%. Vrai, répond Atmosud, l’organisme agréé par le ministère de l’Environnement pour surveiller la qualité de l’air dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
“Deux fois plus de pollution”
“Pendant le confinement, le trafic maritime a généré deux fois plus de pollution qu’en temps normal”, pose Dominique Robin, directeur d’Atmosud. Selon les estimations de l’organisme, qui portent sur les oxydes d’azote (NOx), les paquebots de croisière, en particulier, ont émis à Marseille près de six fois plus de pollution pendant le confinement que ce qu’ils émettaient en moyenne sur la même durée avant la crise.
Les paquebots de croisière ont émis six fois plus de pollution qu’en temps normal.
“Selon nos estimations la présence plus importante de navires dans le port (principalement les paquebots) se traduit par une nette augmentation de la contribution maritime pendant la crise. Les rejets sont liés à la production d’électricité à bord par les moteurs auxiliaires. C’est un résultat que nous avions déjà observé pendant la crise financière de 2009”, justifie Dominique Robin. Ce dernier précise cependant qu’il ne s’agit là que de projections basées sur “des hypothèses majorantes”, et non de mesures depuis des capteurs.
“Nous considérons en effet dans ces calculs que les émissions des navires à quai sont « habituelles » (comme 2018), malgré l’absence de passagers à bord en dehors des équipages”, détaille-t-il. Une précision qui a son importance puisque les “moteurs auxiliaires”, qui sont utilisés lorsque les navires sont à quai, ne tournent pas à pleine puissance.
“Pour le moment nous n’avons pas pu obtenir de chiffres sur la baisse des puissances associée à cette absence de croisiéristes à bord”, concède le directeur d’Atmosud. Des chiffres qui auraient permis à Atmosud de publier plus tôt, une étude plus fine. “Mais quoi qu’il en soit, il n’y a pas de doute sur la tendance. Le ressenti des riverains n’est pas hallucinant”, certifie Dominique Robin.
Comparaison des émissions de NOx sur la période confinement (mars -> sept. 2020) versus les années précédentes (moyenne de mars -> sept. 2018 et 2019) par Atmosud
Marchandises | Ferry | Paquebot | TOTAL | |
Ratio | 1.2 | 0.6 | 5.6 | 1.9 |
Depuis plusieurs mois, Atmosud (qui dispose également de financements des collectivités territoriales et d’industriels), tente d’obtenir les données manquantes auprès du port. Contacté par Marsactu, le GPMM assure ne pas disposer de données sur la pollution émise en son sein. Si celui-ci ne cache pas le nombre important de bateaux de croisière qu’il accueille actuellement- entre 13 et 17 contre six en temps normal – il refuse de donner des précisions sur la puissance actuelle des moteurs. “Le port ne s’exprimera pas sur la question posée”, coupe court son service de communication.
60 à 70 % de la puissance habituelle
Pour, Jean-François Suhas, le président du club de la croisière, ce trou dans l’étude d’Atmosud la discrédite. “Je suis très surpris par les résultats de l’étude d’Atmosud, s’agace ce dernier. Il s’agit de calculs théoriques et ces calculs ne sont pas bons. Le carburant pris en compte est faux, la puissance est fausse, tout est totalement faux !”. Ce pilote de navire critique ainsi vivement les “ingénieurs théoriciens qui n’ont aucune idée du fonctionnement d’un bateau”. Les aider à améliorer leurs calculs ? Ce n’est pas le rôle du port et les compagnies n’ont pas confiance en Atmosud, répond en substance Jean-François Suhas.
Pourtant, la CLIA, la Cruise line international association, a accepté de donner des chiffres à Marsactu. Et même si ceux-ci tendent à minimiser les résultats d’Atmosud, ils confirment la tendance annoncée. “Cette étude [d’Atmosud, ndlr] n’est pas tout à fait exacte, y estime-t-on. Car les moteurs subissent une réduction de 30 à 40 % de leur puissance lorsqu’il n’y a pas de passagers.” Autrement dit, ils fonctionnent à 60 ou 70 % de leur capacité habituelle. Et génèrent donc, lorsqu’ils sont 17 au lieu de six, une pollution deux fois plus importante. Sans compter le fait qu’ils restent à quai 24 heures sur 24 et polluent donc en continu. “Même avec ce chiffre, on peut maintenir qu’ils polluent plus”, constate Dominique Robin, dont les calculs prennent en compte l’activité en temps réel des navires.
Atmosud avait posé un capteur dans la zone portuaire en 2018, mais l’expérience n’a duré que cinq semaines. Quant au port, il vante régulièrement ses actions en faveur de l’environnement. “Toutes nos actions ont pour but de verdir le port”, va même jusqu’à défendre sa porte-parole. Un plan de 20 millions d’euros a été engagé en ce sens pour permettre l’électrification des bateaux de croisière d’ici à 2025. Selon nos sources, la mise en œuvre de celui-ci a été reporté de 18 mois, en raison de l’épidémie de Covid.
Commentaires
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On aime la transparence du port et son respect pour ses riverains : “circulez, y a rien à voir”. On a déjà vu des réponses plus intelligentes.
Et s’il se confirme que l’électrification des quais a été reportée à 2027, alors que la pollution atmosphérique est un problème majeur de santé publique, cela indiquera que la politique du port en cette matière est irresponsable et se résume ainsi : “m’en fouti”.
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Merci pour cet article salutaire, Violette Artaud. Il y a juste une petite info supplémentaire que j’aurais aimé trouver: depuis combien de temps ces bateaux sont à quais.
Juste pour savoir quel crédit on peut accorder à la politique environnementale du port ( si je peux utiliser un mot aussi pompeux…)
Parce que bon, si les bateaux sont à quai depuis plus de 15 jours et qu’on n’a pas trouvé une solution pour évacuer les marins et couper complètement les moteurs, on pourra bien me parler d’électrification des quais et de toutes les mesures qu’on voudra, j’aurai tout de même du mal à ne pas penser que toute cette filière est pourrie jusqu’au trognon.
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Bonjour, depuis l’arrêt des croisières qui coïncide au début de l’épidémie, il y a environ 1 an.
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Ah ouais, quand même ! Je sais pas pourquoi, je m’imaginais — naïvement– qu’il y avait une rotation. Quel délire !
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A nos élus qui nous parlent toute la journée de transition écologique, de mode de transport doux, de rénovation énergétique, au pm qui s’est fait élire sur ça, qui comporte au sein de sa majorité de nombreux élus écologistes, à Madame RUBIROLA qui se dit « écologiste » que font ils contre cela ???
Monsieur PAYAN, on ne vous entend pas sur ce sujet, des centaines de milliers de Marseillais dans les quartiers nords, respirent les échappements de ces immeubles vides sur l’eau et vous vous en foutez ???
RIEN, tous ces gens parlent beaucoup et ´ne font rien, pas une proposition de loi à l’assemblée pour obliger ces compagnies à aller se raccorder à un port électrifier quand elles sont au port plus de 7 jours.
Cela fait un an que ces bateaux sont à quai et personne n’a trouvé bon d’exiger des compagnies de mettre leurs bateaux à l’arrêt et de rapatrier leurs matelots, ou de les loger à terre ?
Et le gpmm qui s’en fout encore plus.
Et après, on nous bassine toute la journée avec la pollution, les voitures qui consomment trop, le malus, affligeant !
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Vous êtes à côté de la plaque. Si vous étiez un peu au fait des choses du moins sur ce point,vous sauriez qu’au niveau des instances portuaires ,que Payan a très mauvaise presse, que le GPMM fait des prix à ces compagnies pour occuper les quais, et enfin que les possibilités d’interventions ou d’actions ou niveau du GPMM sont très limitées statutairement. Quand vous dîtes qu’il s’en désintéresse cela est faux, simplement contrairement à ce que font d’autres élus du département ou de la région,chaque fois qu’il va se laver les mains, pour rester courtois,nous n’avons pas droit à deux pages dans la Provence.
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Pas faux.
Payan a mauvaise presse en effet au gppm, on se demande d’ailleurs où il a bonne presse, la preuve il a fallu qu’il se fasse élire sous le nom de Michèle.
Ok c’est le gppm qui gère ce pb, le gppm c’est bien l’état, qui vote les lois à l’assemblée nationale ? Les députés !
Qui est la députée du 15/16 depuis des lustres, qui est la « maire adjointe », qui est le député du 1/7 dans lequel les bateaux de corsica linea polluent tout autant ?
Sinon vous avez déjà entendu Michèle sur ce sujet ? Si c’est le cas, de toute façon avec la carrure qu’on lui connaît.
Si personne ne soulève le problème, ne s’exprime dans la presse, rien ne bouge.
Et pour Martine puisque vous faites une fixation, c’est pareil, sauf qu’elle ne représente pas seulement la Ville et qu’elle n’a pas été élue en defendant l’ecologie, avec la main sur le coeur, comme la majorité municipale.
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Le problème est qu’un navire de croisière, même immobilisé sans croisiériste et avec un minimum d’équipage ne peut pas arrêter ses moteurs car il a besoin d’énergie. La seule solution est le branchement électrique à quai. Le port de Marseille est devenu une escale incontournable pour les bateaux de croisière de Méditerranée nord, le seul offrant une longueur de quais disponibles permettant le “stockage” de ces grands navires. Même si les postes à quai “actifs” étaient équipés de branchements électriques, ce ne serait certainement pas le cas des postes où ces navires sont amarrés (côté jetée par exemple).
La municipalité n’est pas en décision dans le GPMM qui est “autonome” comme on le nommait anciennement.
Personnellement, j’aimerais bien que les commentaires ne soient pas un lieu de défouloir de réactions partisanes ou tout simplement non réfléchies sous protection de l’anonymat. Marsactu vaut mieux que ça.
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@RichardMouren: d’accord avec vous au global, mais sur la situation actuelle: est-ce qu’on est sûrs qu’il y a besoin d’un minimum d’équipage dans ces bateaux-ventouses ? Qu’est-ce qu’il se passe si on débarque tout le monde et qu’on confie juste la surveillance à une société de gardiennage ? Quel serait le problème ? Est-ce que ce sont les moteurs qui s’encrassent ? Je n’y connais rien en mécanique navale, mais j’ai du mal à croire qu’avec un peu de bonne volonté, il ne soit pas possible d’arreter complètement ces moteurs.
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Ce qui est bien avec certains commentaires et particulièrement ceux de Pierre12 c’est la méconnaissance totale des institutions. Qui est député du 15/16 ? Personne puisque les circonscriptions législatives ne correspondent pas au découpage des secteurs. Le député (pourquoi au féminin ?) qui n’est ni maire-adjoint ni élu depuis des lustres est Saïd Ahamada (LREM). Avant lui c’était Henri Jibrayel, qui n’est pas élu depuis des lustres non plus puisqu’il n’a fait qu’un seul mandat. De toute évidence vous faites allusion à Samia Ghali, qui n’a jamais été députée mais sénatrice sur 2 mandats, et les sénateurs représentent tout le département et pas une circonscription. Par ailleurs elle a déposé plusieurs amendements au Sénat (tout est en ligne, suffit de se renseigner) concernant la diminution de la pollution due aux paquebots de croisières.
Les bateaux de Corsica Linea ne polluent pas autant. Et même nettement moins. Contrairement aux croisiéristes, et en vertu de la continuité territoriale, les liaisons Corse/Continent sont toujours actives (car elles sont utiles et indispensables), le temps à quai est donc réduit. Il ne vous a pas échappé que les navires de Corsica Linea lors des quelques heures restées à quai n’émettent aucune fumée : ils sont électrifiés depuis 2019. De même pour ceux de La Meridionale, l’autre compagnie habilitée à faire les rotations, depuis 2017. Donc quelle comparaison à faire entre des ferries d’utilité publique à faible tonnage electrifiés à quai et des ferries promène-couillons à gros tonnages qui polluent en permanence ? De toute évidence : aucune.
Vous invoquez le député du 1/7, qui n’existe pas. La 4e circonscription des BdR comprend les arrondissements 1, 2 et 3. Le port est administrativement dans le 2e arrondissement, donc le 2e secteur (2/3) et non dans le 1/7.
Enfin “le GPMM c’est l’Etat”. Non, le GPMM est un établissement public autonome, ce qui signifie qu’il bénéficie de fonds publics en partie et de la surveillance de celui-ci, avec une forte implication tant dans la gouvernance, la surveillance que les finances du secteur privé. Comme tous les établissements publics, les représentants de l’Etat sont des fonctionnaires des ministères de tutelle (transport, environnement, économie, budget) et la Préfecture. Seules les collectivités territoriales sont représentées, avec 2 sièges pour la Région, contre 1 seul pour la ville, le CD et la Métropole. C’est Anne Claudius-Petit l’élue régionale en charge du dossier du GPMM, d’une rare discretion, et qui justifie la lenteur de l’électrification pour des raisons… financières.
Votre admiration quasi enfantine pour Martine Vassal, pardon, Martine, qui au moins ne se préoccupe pas de pollution pusiqu’elle n’est pas écologiste, est assez cocasse.
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La pollution de ces bateaux existe aussi a la Joliette .On a un dépôt noir en permanence sur les extérieurs .on se demande où habite nos élues vu leur silence .
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merci de cet article. de haut, massif de l’etoile, on voit bien cette pollution galopante autour du port. Avec la technologie pour habiter Mars, la puissance des grands cerveaux et la logistique pragmatique des travaux btp, on devrait pouvoir en temps de crise brancher les bateau a quai a court terme. La terre suffoque mettons les moyens sur les gros pollueurs !
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Rien avant 2027, au mieux et rien encore ne garantit que les bateaux se raccorderont au réseau.
Les collectivités, même si elles siègent, ne seront pas plus écoutées sur ce sujet que sur le reste, car il est de notoriété publique que le port fonctionne comme si ses installations n’étaient pas adossées à la ville.
Il n’y a plus qu’à souhaiter qu’avec la crise sanitaire, les bateaux infectés, interdits d’accostage, etc, la désaffection des passager fasse que ces compagnies coulent et que ces bateaux monstrueux partent à la ferraille..
Mais franchement, quelle idée d’aller faire une croisière sur ces buildings flottants!
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Et pour aller jusqu’au bout , Pierre 12, la mère Vlasto s’est toujour opposée à ennuyer ses amis croisièristes avec la pollution de peur qu’ils n’aillent ailleurs, sous prétexte de mane financière basée sur des chiffres totalement farcies, elle annonçait des chiffres de dépenses par passagers le double ou le triple de ceux effectués à Barcelone ou Gênes, du flan comme d’habitude . Et pendant ce temps, les ports d’Europe du nord , eux ont imposé l’éléctrique.
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Et ils ont imposés le fioul désulfurisé quand il n’y a pas d’électricité.
La manne financière des croisiériste on l’attend encore. La réalité est qu’à peine débarqués ils sont mis dans des bus direction Aix et le Luberon. La horde de touristes chinois et americains venus dévaliser la boutique Hermès de la rue Grignan n’est pas prête d’arriver.
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Y a-t-il des mesures fiables de tous les types de résidus ? Une des caractéristiques du centre ville est que même lorsque les sols ont vu le passage des nettoyeurs karcher ils restent gras et grisâtres, en particulier les sols dallés (Bargemon, Opéra, Quai des Belges etc.) ; de même les vitres, plus difficiles à nettoyer qu’en banlieue parisienne. Ça pègue exactement comme quand on faisait autrefois le trajet pour la Corse sur le pont du ferry et qu’on se trouvait sous le vent (je me souviens d’un sac de couchage gluant…). Aucun rapport avec les bateaux au moteur inarrêtable ?
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Un bon article. Quant au “verdissement” du port, je peux mettre à disposition des lecteurs une photo prise ce matin : un employé brûle des déchets à ciel ouvert !
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Il y a aussi la pollution sonore. Dès 6 h du matin, on a des trains sur la zone portuaire qui klaxonnent comme des malades pendant plusieurs minutes, on ne sait pas pourquoi, et qui en font profiter tous les immeubles de la zone littoral nord : Madrague, Cabucelle Calades, St André, Mourepiane, etc….
On a aussi la poussière, car contrairement à ce qui est prévu, sur le GPMM, on laisse décharger des vraquiers par fort mistral.
Et tout ça dans une zone maritime confisquée à la ville par le GPMM qui fait sa loi sans aucun contrôle citoyen.
Une grande partie de ces activités très polluantes pourraient être déplacées vers les bassins ouest où il n’y a pas d’habitation à quelque centaines de mètres comme c’est le cas sur les bassins est. Le nombre d’emplois est ridicule et le nombre de personnes qui subissent les nuisances est énorme.
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Non le GPMM n’a jamais “confisqué”. Le Port autonome de Marseille existe depuis 1965 par décret de l’Etat en raison de l’extension des activités portuaires vers Martigues et Fos sur mer. Il fallait une seule instance pour gérer toutes les installations non dévolues au cabotage et à la pêche, donc un établissement qui s’affranchisse des limites municipales.
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“Il fallait une seule instance pour gérér …”
Eh bien ça, on peut le discuter.
Quelle instance : qui la dirige, qui définit sa politique, qui la contrôle ? C ce sont de vrais sujets qui sont totalement éludés.
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Pierre 12 , concernant l’éléction de Payan, révisez votre code éléctoral , le suffrage est indirect à Marseille. 2027 dites vous , où serons en 2027 entre les promesses et la réalité de nos élites locales , il y a un monde qui les séparent. Rappellez vous le projet du Port et de Gaudin et de son orchestre , le TGV au pied des navires de croisières , à l’eau comme le reste . Vous ne pouvez sentir Payan , c’est votre droit le plus strict . Les seuls qui aient fait quelque chose dans ce domaine c’est la Méridionale . Et si vous étiez un peu sérieux , vous sauriez aussi que la mairie d’Ajaccio à d’énormes problèmes de pollution. Donc le point commun c’est bien les ferries et les croisièrites. CQFD
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Ne peut on faire pression sur l’état pour qu’il contraigne le port à prendre ses responsabilités ou alors intenter une action en justice face à la catastrophe écologique et sanitaire d’une gestion aussi peu soucieuse du bien commun??? Et à quoi sert alors une ZFE, une zone à faible émission sur laquelle la municipalité va investir si on a pour voisin un pollueur de première ??? C’est de l’argent foutu en l’air !!!
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Cet article ne pose pas tous les problèmes, d’accord pour la pollution bien sûr, mais quel est le devenir du
Port de Marseille ? , c’est ça dont il faudrait parler.
je soutiens la municipalité qui fait ce qu’elle peut sans vouloir critiquer à tout prix
J’aime pas celui ci , celle la ..
les articles de violette
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Les articles de violette Artaud sont limites et n’apportent qu’ une réflexion qui ne va pas plus loin que le bout de
son nez , un peu bornée. .
Dommage pour Marsactu que j’estime beaucoup
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C’est du haut niveau, là. On se passe volontiers d’attaques personnelles gratuites dans les commentaires ici. Nul ne vous oblige à lire quoi que ce soit sur Marsactu. Tout mon soutien à Violette Artaud, bien sûr.
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D’abord Violette Artaud a un très joli nez.
Elle souligne simplement d’un côté le travail d’ingénieurs au travers d’Atmosud qui soulignent les problèmes de pollution générés par les paquebots.En face le GPMM où nous avons le règne des Bisounours, tout est parfait , accompagné du père Suas qui est le porte serviette des compagnies de croisières et qui ne peut encaisser Payan en sus. Cette année sa mission principale a été de changer le logo du club de la croisière.Voyez le genre.
Mettez donc vos lunettes, cet article pose la problématique du que faisons nous ?
On continue à se faire bouffer les poumons par du fuel pourri ou bien on trouve une solution ?.
Vous posez le devenir du port de Marseille, vaste programme comme aurait dit le Général.Plus nos élites locales réfléchissent, plus les résultats sont mauvais.Ils commencent à peine à réfléchir à l’accueil des ferries du Maghreb dans des conditions acceptables, de très bons clients.En matière de conteneurs GPMM est en troisième division.L’interland marseillais comme ils disent est vide.Les raffineries , visiblement c’est plus ça. Alors pour meubler ils tirent des câbles téléphoniques, création d’emplois, nada ou si peu.
Me concernant, à la fin de l’article, j’ai bien compris que l’immobilisme endémique à cette ville était bien présent, que nos décideurs de racontent des histoires.
Alors si vous voulez voir la vie en rose, abonnez vous à la Provence,ou faites vous mettre sur la liste de diffusion de Danielle Milon vous serez au pays d’Alice aux merveilles.
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Une petite amabilité , si vous trouvez Violette Artaud bornée,vous me semblez assez hermétique à son exposé, autrement dit bouché en un mot
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