La justice dégonfle l’affaire médiatique de l’”école clandestine musulmane” à Marseille
Le tribunal correctionnel de Marseille a jugé mercredi l’association Ma Bulle Récré soupçonnée d’être une école religieuse non-déclarée. Les magistrats ont contredit les propos alarmistes tenus il y a un an par le sénateur RN Stéphane Ravier et le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer. Les prévenus ont écopé de simples amendes avec sursis.
Le 33, boulevard Truphème où l"association avait ses locaux. Capture d écran Google Street view.
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” Ce qui m’a énervée dans cette procédure, c’est qu’au lieu de venir directement inspecter les lieux, le rectorat aurait pu entrer en contact avec les familles qui scolarisent à domicile. C’est une option qui est prévue par la loi. ”
C’est ce qui est fait : les familles qui pratiquent “l’instruction à domicile” sont invitées ou visitées par un inspecteur d’académie chaque année et par une assistante sociale tous les deux ans. Mais ces parents ne déclarent jamais que l’enfant fréquente une école “non déclarée” car, en général, ils sont au courant que c’est interdit.
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Il faudrait une véritable réflexion sur l’éducation à domicile
Certains enfants, ce qui ne semble pas le cas ici, n’auront jamais le niveau pour faire des études supérieures en raison du niveau insuffisant des personnes qui les suivent, l’éducation par correspondance aide mais n’est pas suffisante
Cela ne devrait être accepté que dans des cas particuliers
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Il manque donc d’écoles privées à Marseille …
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