[La gloire de nos pierres] “La bastide, cela va du château à la ferme”
En ruines, reconverties ou entourées de barres d'immeubles, quelques dizaines de bastides d'antan ont survécu à Marseille et alentours. Elles rappellent un passé bourgeois bucolique façon Pagnol, mais témoignent aussi des inexorables métamorphoses du paysage urbain. Pour ce nouvel épisode de notre série estivale, entretien avec l'historienne Florie Imbert-Pelissier.
Commentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Merci pour cet article.
Plus particulièrement sur le paysage bastidaire, M. Tamisier, paysagiste et ancien prof de l’ensp, habitant une bastide famillial ; pourrait amener de l’eau à votre moulin !
A découvrir.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Magnifique article.
On vit bien à La Ciotat
Et On se sent si bien à la
Bastide marin .
Merci
Se connecter pour écrire un commentaire.
Merci pour votre article et votre série. René Borruey, un poète de l’architecture.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Merci,
En gros c’est quand même un peu un fourre tout ce terme…
C’est quand même très dommage de ne même pas évoquer son étymologie provençale !
Par contre le fait qu’il y en avait 5 000 et qu’il n’en resterait “que quelques dizaines”, selon vos dires, me semble infondé. Le nombre de 300 est avancé en 1980. Il faudrait développer sur quels critères elles avaient été retenues (la définition était elle aussi large que celle qui avait abouti aux 5 000?).
Se connecter pour écrire un commentaire.
Une bastide intéressante se délite petit à petit à Château- Gombert en face d’ ISBA BTP….. encore un IMR en perspective ? Une spécialité de la municipalité actuelle !
Se connecter pour écrire un commentaire.
Kukulkan : c’est justement ce que nous développons dans l’avant-propos de l’interview. Si l’on prend la définition large (châteaux aristocratiques, maisons de maîtres + grandes propriétés paysannes), en effet il faut compter environs 5000 bastides. Et seulement quelques centaines si l’on s’en tient à la première définition. Notre interlocutrice estime pour sa part que le décompte plus large est le plus pertinent comme elle l’indique au cours de l’interview.
Se connecter pour écrire un commentaire.
je suis d’accord, mais le fait d’évoquer les 5 000 puis ensuite de parler de quelques dizaines qui subsisteraient fait penser à une éradication à 99% des bastides. Hors la proportion de bastide toujours existante sur les 5 000 est inconnue il me semble, et sûrement bien plu proche des 50% que des 99% ! Il n’y a qu’à se ballader hors centre-ville de Marseille et dans les villes autour pour en identifier des centaines !
Se connecter pour écrire un commentaire.
Et si pour mettre tout le monde d’accord, on s’en rapportait au dictionnaire provençal de Mistral. Pour le Maître, prix Nobel de littérature , une bastide est, dans son appellation générique, tout simplement une maison de campagne. Grande, petite ou moyenne, selon le niveau social de son propriétaire, elle est et demeure, comme l’est toute maison dans nos pays de culture occidentale, un marqueur social. Alors, selon la catégorie sociale à laquelle aspire son propriétaire et selon les époques, on pourra parler de château, de bastide ou de bastidon, ou encore de villa. Dans le langage d’aujourd’hui, il serait plutôt question de résidence secondaire. En revanche, un phénomène particulièrement développé à Marseille, c’est la disparition progressive, sous l’effet de la pression immobilière, de ces maisons de campagne représentatives, chacune dans leur genre, d’une époque et d’une vie sociale donnée.
Poulpe musqué
Se connecter pour écrire un commentaire.
En recalant les bastides présentes en 1820 sur le cadastre napoléonien sur une vue aérienne actuelle, on en reconnait même qui se trouvent en coeur d’îlot, invisibles et inaccessibles.
Le plus navrant est qu’elles continuent à disparaitre, parfois sans qu’on en sache rien. On n’en a même pas une photo.
Silex
Se connecter pour écrire un commentaire.
“Par exemple au château du roi René [ou château Falque, ndlr], où ce dernier a accueilli des artistes, comme Chopin, et où il venait souvent chasser.”
Pardon!!! Vous relisez les propos de vos interlocuteurs? Je ne serai pas étonné que Chopin ai croisé le roi René (1409-1480) autour d’un pastis!
Se connecter pour écrire un commentaire.