La fin du village d’insertion à Saint-Henri, énième abandon des Roms de Marseille

Actualité
le 20 Fév 2024
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Les associations de solidarité avec les populations roms déplorent le nouvel abandon du projet de village d'insertion, prévu à Saint-Henri. Une nouvelle reculade de l'État sur le sujet sensible de la résorption des squats et bidonvilles à Marseille.

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L'intérieur du squat de Cazemajou, démoli pour permettre l'avancée du tramway et la poursuite du projet Euroméditerranée. Photo : B.G.

L'intérieur du squat de Cazemajou, démoli pour permettre l'avancée du tramway et la poursuite du projet Euroméditerranée. Photo : B.G.

Les préfets passent et les projets, parfois, trépassent. La Provence révélait le 17 février l’abandon du projet de village d’insertion, à Saint-Henri (16e). Préparé depuis des mois par l’État, en étroite collaboration avec les institutions locales, Ville et métropole, le projet devait accueillir une douzaine de familles, issues de la communauté rom. Le permis était […]
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Commentaires

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  1. polipola polipola

    si l’Etat se préoccupait de ces grands enjeux ça se saurait.

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  2. Regard Neutre Regard Neutre

    “NIMBY” a crié l’élu local ! L’acronyme de “Not In My Backyard” (“Pas dans mon jardin” en français…).

    Lorsque les élus ne prennent pas leurs responsabilités et tentent de se défausser sur l’État, il est crucial de rappeler que la protection des droits de toutes les communautés, y compris les Roms, relève de la responsabilité collective de tous les niveaux de gouvernance. Dans de telles situations, il est important pour les citoyens de faire entendre leur voix par le biais de la participation civique, des manifestations pacifiques, du plaidoyer auprès des représentants politiques et de la mobilisation communautaire pour demander des actions concrètes et une coopération entre les différents niveaux de gouvernement.Mais il est essentiel de rappeler aux élus locaux,en l’espèce, de l’importance de l’intégrité et de la transparence dans leur communication avec les citoyens. La cohérence et la sincérité envers les électeurs se retrouve dans l’apanage du discours politique …

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  3. julijo julijo

    oui, tout cela est bien triste. le mot fraternité a un peu disparu des frontons des batiments publics.

    ce que je ne comprends pas, c’est pour quelle raison ce sont toujours dans des quartiers ou de nombreuses galères existent déjà que ce genre de projet émerge.
    pourquoi ne pas aller chercher, dans les 12e, 11e, ou bien 9e arrondissements, il y a là aussi de nombreux terrains disponibles ?
    on ne parle que de st henri, l’estaque, ste marthe avec font vert….tous, sans exception dans le nord de la ville.
    nos grands penseurs, préfets, mairie, ciq…devraient s’apercevoir, qu’il y a un est, un sud…..

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    • Lagremuse Lagremuse

      A Saint-Menet se trouve l’unique aire d’accueil des gens du voyage et aux Trois-Lucs un terrain abandonné à l’occupation de gens sédentarisés.

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    • Beatrice Beatrice

      Je suis d’accord
      Pour une vraie mixité sociale, il ne faut que ça soit que dans les quartiers nord.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      En tout cas, il ne faut point y compter dans le 8e, où une partie du personnel politique, réputée pour sa hauteur de vue, en fait des tonnes dès que quelqu’un de pas assez blanc est susceptible d’arriver dans le quartier : https://marsactu.fr/bref/yves-moraine-ecrit-au-prefet-son-opposition-absolue-a-laccueil-de-migrants-dans-le-8e/

      Certes, le petit Moraine n’est plus grand chose, mais il a quand même bénéficié de ce miracle qui a permis à des battus du suffrage universel d’aller nuire à la métropole.

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  4. Patafanari Patafanari

    Sont-ce des migrants ou des nomades ? Dans le premier cas pourquoi les traiter de manière différente des autres migrants, dans le second pourquoi vouloir les fixer ?

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    • Lisa Castelly Lisa Castelly

      Ni l’un ni l’autre ! La plupart des familles roms vivant à Marseille sont de nationalité roumaine, donc européens, avec le droit de résider dans l’espace Schenghen comme ils le souhaient. Ils ne sont pas davantage “nomades” hormis d’occasionnels retours en Roumanie. Les associations marseillaises recensent un millier de personnes qui vivent ici de façon constante, depuis une dizaine d’années. Un chiffre qui n’augmente pas.

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  5. Patafanari Patafanari

    Ça risque de se gâter pour eux. La Roumanie et la Bulgarie feront leur entrée dans l’espace Schengen de libre circulation à partir de mars 2024. Les règles inhérentes à l’Espace Schengen ne sont pas protectrices pour les minorités, mais au contraire elles aboutissent à des discriminations importantes en fait.
    https://journals.openedition.org/mimmoc/2105

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    • Lisa Castelly Lisa Castelly

      Au temps pour moi, la Roumanie n’est en effet pas (encore) dans Schengen, mais les citoyens roumains peuvent entrer et séjourner jusqu’à trois mois en France “sans formalité particulière” depuis 2007.

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  6. Lecteur Electeur Lecteur Electeur

    Quand il est question dans l’article du ” le préfet délégué pour l’égalité des chances” il y a sans doute une faute de frappe. En effet il faut lire : le préfet délégué pour l’inégalité des chances.

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  7. petitvelo petitvelo

    Halte soin des addictions, village d’insertion, … la parole de l’Etat ne donne pas l’impression de porter grand engagement.

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  8. Caroline Rey Caroline Rey

    Pourquoi faut il que ces personnes soient systématiquement parquées ensemble (dans les quartiers nord). Peut etre faudrait il songer à changer de systeme. 1 ou 2 familles dans des logements sociaux dans plusieurs quartiers ne poseraient probablement aucun problème avec bien sur un suivi social : les enfants seraient conduits tous les jours à l’école et les parents formés. On peut imaginer qu’avec 17. 5 millions d’euros y a de quoi faire.

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