La confiscation par la police de l’emblématique chariot de Papa Omri soulève l’indignation

Actualité
le 4 Août 2020
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Vendeur de thé ambulant depuis 20 ans sur l’esplanade du Mucem, l'emblématique Papa Omri s’est vu confisquer son chariot par les policiers le 15 juillet dernier. Son beau-fils, sans-papier, arrêté ce jour-là, a été envoyé au centre de rétention administratif de Nîmes. Commerçants et habitants du Panier se mobilisent.

La confiscation par la police de l’emblématique chariot de Papa Omri soulève l’indignation
La confiscation par la police de l’emblématique chariot de Papa Omri soulève l’indignation

La confiscation par la police de l’emblématique chariot de Papa Omri soulève l’indignation

Peau tannée par le soleil, front marqué de la “cal du prieur”, courte moustache, celui qui se fait appeler Papa Omri est là, comme chaque jour depuis 20 ans, sur l’esplanade du J4, si avare en zones ombragées. Ne manque que le sourire habituel. La glacière accrochée par un tendeur à un pauvre diable roulant en est la cause. Son chariot magique avait une tout autre allure.

Orné de drapeaux du monde entier, de photomontages de Macron et Gaudin fumant la chicha, l’engin était en fait d’un fauteuil roulant électrique customisé avec un mini moteur électrique, un joystick de contrôle et une sono inclus. Chaque jour “de 8 heures à 16 heures”, il vend devant le Mucem son thé à la menthe avec pignons grillés “comme au bled”, cacahuètes et autres boissons fraîches. Sur Instagram, les touristes postent régulièrement des photos de “#PapaOmri and his famous #ChariotMagique”.

Il était son outil de travail et sa fierté. “Son chariot était tellement emblématique du quartier qu’on lui a acheté pour l’exposer lors de l’exposition sur les Pierres Plates en 2006. En échange, on lui en avait fait fabriquer un nouveau”, se remémore Denis Chevallier, ethnologue, membre de la direction du Mucem désormais retraité. Mais depuis le 15 juillet dernier, ce chariot magique – contemplé par tout le gratin marseillais lors de l’inauguration de l’exposition – dort désormais quelque part dans un parking du commissariat de Noailles.

La police sur le dos

Ce jour-là, il doit accompagner sa femme à l’hôpital. Ahmed, le fils de celle-ci, lui propose de le remplacer pour l’après-midi. Il accepte. Quand Papa Omri et sa femme rentrent, le chariot n’est pas là. “On a reçu un coup de fil de mon beau-fils disant qu’il était au commissariat de Noailles”. Sur place, on lui dit qu’il n’y a “ni beau-fils ni chariot”. Ils décident d’aller au commissariat de l’Êvêché “Ni beau fils, ni chariot”, lui répète-t-on.

Ils finissent par retourner à Noailles où on lui annonce finalement que son beau-fils, sans-papiers, a été envoyé à Nîmes au centre de rétention administrative et que son chariot a été confisqué. “Des policiers m’ont demandé mes papiers. J’ai expliqué que j’avais un récepissé et que mon dossier pour mon titre de séjour avait été envoyé”, raconte Ahmed par téléphone. “C’est là qu’ils m’ont dit que j’avais une obligation de quitter le territoire français”, souffle-t-il.

Étudiant en CAP boulangerie-pâtisserie à Lille, il venait d’arriver à Marseille pour l’été. Il risque l’expulsion vers l’Algérie d’où il est originaire. La frontière étant toujours fermée pour causes de coronavirus, il est pour le moment bloqué au centre de rétention de Nîmes. “Ça fait quatre ans que je suis en France, je n’ai jamais eu aucun problème avec la police, je travaille, je suis hébergé, je demande juste à sortir”, indique-t-il.

Un policier l’interroge : “vous gagnez votre vie ou vous faites de la politique­?”. Sur le chariot, deux photos se côtoyaient : celle d’Arnaud Beltrame, gendarme tué par un terroriste islamiste à Trèbes en 2018 en échangeant sa vie avec celle d’une otage, et celle de George Floyd, tué lors de son interpellation par la police le 2 mai 2020 à Minneapolis.

10 jours plus tard, Papa Omri, qui a troqué son chariot contre une glacière portative, se fait à nouveau interpeller par deux policiers. Cette fois, devant chez lui. Sa marchandise est à nouveau confisquée puis il est emmené au commissariat de Noailles avant d’être relâché quelques heures plus tard. “Ici c’est ma vie, ma maison. Je ne comprends pas pourquoi ils font ça. Depuis 20 ans, je n’ai jamais eu de problèmes”, soupire Papa Omri. “Il s’agit vraisemblablement d’un problème administratif relevant du droit du travail”, indique-t-on du côté de la direction départementale de la sécurité publique.

Des fiches de paie, il en a pourtant reçu des années durant. Arrivé en 1976 de Tunisie, Omri travaille alors dans le bâtiment. Un contrat de travail l’emmène à Saint-Etienne. “Il faisait tellement froid là-bas !”, se souvient-il en riant. “J’ai fini mon contrat, j’ai pris directement un train pour Marseille. J’ai travaillé en intérim à Fos-sur-Mer puis dans le bâtiment, jusqu’en 2000”, détaille-t-il. Il a alors 60 ans. Une visite chez le docteur lui apprend qu’il a la colonne vertébrale tordue. Retraite obligatoire. Avec des petits contrats intérimaires, compliqué de valider ses trimestres, la paye n’est pas bien élevée. “Je travaille pour manger. Je touche 642 € de retraite par mois. 375€ de cigarettes, 106 € de loyer, 30€ de mutuelle, 40€ d’EDF, 30€ de gaz, 20 € de France telecom”, récite-t-il avant d’interroger : “il reste quoi à la fin ?”.

Mobilisation du Panier

La confiscation du chariot magique a ému tout un quartier. La nouvelle circule vite. “On le voit passer tous les jours. C’est complètement aberrant qu’on lui ait piqué son chariot ! En période de canicule, il fait 60 degrés devant le Mucem, c’est le seul bougre à vendre des boissons, c’est limite s’il n’est pas d’intérêt public !”, s’offense Laurent, gérant du magasin de souvenirs Underground au pied du Panier. “Il vend ses canettes à 1€. Il en offre une sur trois, il doit pas en faire beaucoup de bénef…”, lâche-t-il. L’indignation le pousse à lancer une pétition de soutien.

À l’heure où nous bouclons cet article, plus de 1400 personnes avaient signé le document. Line, sa voisine de la rue des Cordelles, est de ceux-là. “Papa Omri, c’est la première personne que j’ai rencontrée ici. Ça fait 10 ans que je le vois revenir chaque soir avec son chariot. Quand il est revenu sans, ça m’a crevé le cœur”, complète-t-elle. “Il fait partie du patrimoine vivant du quartier, c’est pathétique que la police l’empêche de travailler”, s’indigne Denis Chevallier, l’ethnologue acheteur du premier chariot magique.

“Papa Omri est un des survivants de ces métiers de rue qui témoignent de cette vie informelle d’avant le Mucem. En l’empêchant de travailler, on aseptise un peu plus ce quartier”, s’insurge Valérie Manteau, écrivaine et ancienne employée du Mucem. “Toute personne qui travaille au musée le croise tous les jours, il fait partie du folklore local”, ajoute-t-elle.

Prévenue, la nouvelle mairie des 2/3 a demandé des explications auprès de la police. “Une enquête est en cours. Le dossier a été transmis au tribunal”, détaille Émilia Sinsoilliez, première adjointe (PM) à la mairie de secteur avant de lâcher : “selon la procédure, le chariot risque d’être détruit”. Une réunion doit avoir lieu ce mardi à la mairie de secteur pour tenter de trouver une issue positive à cette histoire. Papa Omri ne veut rien lâcher : “S’il le faut, je passerai par la justice pour le récupérer…”

Actualisation le 4 août 2020 à 12 h 09 : ajout de la citation du beau-fils de papa Omri et du détail de la carrière de ce dernier.

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Commentaires

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  1. FM84 FM84

    Où peut-on signer la pétition?

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  2. PromeneurIndigné PromeneurIndigné

    Cliquez sur “signez la pétition” Cette mention figure, soulignée, dans le texte de l’article !

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  3. raph2110 raph2110

    Quand le système administratif est poussé à l’extrême, il en devient bête et surtout méchant. C’est pour éviter cette absurdité qui rendent les règlements inhumains, qu’il y a des femmes et des hommes pour les appliquer avec discernement. Quand on perd du temps, de l’énergie et sans doute aussi un peu d’argent public, sur des affaires qui n’en sont pas, l’action publique peut être disqualifiée et le crédit de confiance largement entamé auprès de la population. La sécurité sur l’espace public doit se concentrer ailleurs que sur des personnes qui essaient péniblement de s’en sortir seul et qui ne présentent aucun caractère de dangerosité.
    Vraiment que ces pratiques changent et que l’on aille à l’essentiel, surtout quand on sait que Marseille manque d’effectifs de police…

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  4. Alceste. Alceste.

    Il génait qui , il gênait quoi . Décision totalement idiote de confisquer ce chariot et d’empécher cette “figure” de bosser. Franchement il y a des jours où l’on se demande ……

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    • LOU GABIAN LOU GABIAN

      Apparemment il gênait les gargotes du MUCEMT , enfin peut être ou bien le marchand de glace en face….

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  5. Electeur du 4-5 Electeur du 4-5

    ” un problème de droit du travail ? ”

    Oh ben c’est pas comme s’ il y avait dans Marseille des établissements notoirement hors la loi nuisances sonores, rixes, incivilités, obstruction de trottoir, commerce illégal et non conforme, zéro respect des normes de sécurité, etc etc.

    Non c’est rassurant de savoir qu’on remet prioritairement dans les clous non pas les voyous exploitant (par exemple) des bars a chicha plus que louches et ne respectant rien ni personne, mais plutôt des figures locales folkloriques et sans danger.

    Bravo ….

    ” Faible avec les forts, fort avec les faibles “

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  6. mrmiolito mrmiolito

    Voilà une injustice manifeste qui semble facile à réparer !

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  7. Richard Mouren Richard Mouren

    Boudiou! Qué monde! Ah, si cette administration avait sévi dans un passé si peu éloigné, elle aurait saisi la carriole de la vendeuse d’escargots ‘A l’aïgue au soun, les limaçoun” , le trépied supportant les plaques de pizza de la vendeuse de la place de Lenche (spécialité de pizza à la salade) qui s’appelait Maria si je me souviens bien, la hotte du “vîîît’rier” qui passait dans les rues du centre, l’étal de la vendeuse de cacahuètes du quai des Belges, la carriole à cheval du marchand de pommes de terre de la rue Frédéric Chevillon et d’autres encore que je n’ai pas connu. Par contre le monstrueux nounours minium, lui, a sa place sur l’esplanade du Mucem. Le cruel paradoxe est que cette saisie ait eu lieu devant le Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, héritier du Musée National des Arts et Traditions Populaires et du Musée de l’Homme…….

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    • barbapapa barbapapa

      Mini précisions : “à l’aïgue sau, lei limaçoun” (à l’eau salée) et la pizza à la salade c’est normalement la “pizza à la scarole” avec de la pâte au dessus et au dessous de la garniture (un délice)

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  8. ANGIE13 ANGIE13

    Qu’il arrête de fumer. ..

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  9. Freddo69 Freddo69

    375 euros de cigarettes??? Il peut aussi arreter de fumer.
    Qu’on lui rende son truc…

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  10. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Ce qui est rassurant, ce que cet exploit policier signifie certainement que le trafic de drogue est vaincu, que les rues de Marseille sont sûres, que les infractions au Code de la route sont de l’histoire ancienne, et que les restaurants et boîtes naguère exploités par des figures du milieu ont été nettoyés. La police se cherche donc des raisons d’exister. Non ?

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    • Alceste. Alceste.

      Authentique ! Feu rouge sur le Vieux Port , nous sommes à Marseille , ce dernier est grillé comme il faut. Deux policiers en faction. Le premier au second : “Tu as vu l’immatriculation ?” .Le second au premier ; “Et putain non juste le 13 !”.

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  11. louis roissard louis roissard

    La révolution tunisienne qui est à l’origine de l’avènement du Printemps Arabe a commencé un peu de la même façon: un pauvre marchand ambulant, Mohamed Bouazizi, que l’arbitraire policier avait délesté de sa petite carriole de fruits et de légumes lui permettant de survivre avait réagi en s’immolant.
    Ici fort heureusement ce ne sera pas le cas mais attention à ne pas plonger les plus démunis dans le désespoir car parfois c’est la goutte de trop qui fait déborder le vase. Permettons à chaque Homme de rester debout en ne foulant pas sa dignité, très souvent c’est la seule chose qui lui reste.

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  12. BLeD BLeD

    Simplement rappeler que ces stupides “tracasseries” policières sont réclamées à corps et à cri par certains politiciens locaux.
    Eugène Caselli, ancien président guériniste du Département, exigeait il y a quelques mois l’intervention de la maréchaussée contre les musiciens de rue et les mamies qui vendent du thé à la menthe sur le new Vieux-Port (qu’on avait espéré stériliser en le “minéralisant”)…
    Samia Ghali aussi, sans doute pour se faire une stature de maire non communautariste, avait demandé l’éradication de ces traces de vie et de cultures méditerranéennes dans l’espace public…
    Ces gens-là aiment le vide.

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    • Alceste. Alceste.

      Deux très bons exemples de nos politiques marseillais . Un “minet” marseillais sur le retour et une baudruche pleine d’air.
      Ils n’aiment pas le vide , ils sont le vide

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  13. Pascal L Pascal L

    C’est un vrai débat politique au sens premier du terme. Sous prétexte que la police a mieux à faire, que le bonhomme est sympathique et présent depuis longtemps, que son activité ne casse pas celle des autres, peut on laisser faire ces activités de non droit ? Je suis certain qu’un grand nombre de vendeurs de clopes de contrebande (375 euro par mois ça fait 100 paquets de contrebande, en un mois c’est énorme.. mais c’est ce que fumait mon père…) ont aussi une famille à “alimenter” en plus de ceux qui les exploitent, que ceux qui proposent leurs bras hors contrat de travail près de la plateforme du bâtiment rue du capitaine Gèze ont d’aussi bonnes raisons. Mais est-ce pour autant acceptable ? On peut aussi se dire qu’on est dans un pays de règles issus d’un système relativement démocratique (et du lobbying forcené et efficace des sociétés d’assurance) et que ce n’est pas la police qu’on doit montrer du doigt mais les lois qui sont issus de la représentation nationale. D’accord avec électeur du 8e pour pointer le fait qu’on a trop souvent l’impression que l’action judiciaire pourrait se donner d’autres priorités mais ce que faisait ce monsieur était illégal, non ? Si on n’empêche pas ce qui est illégal on est dans un e zone de non droit, ce que beaucoup reproche à Marseille et ce qui lui nuit.

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    • Alceste. Alceste.

      l est illégal de se garer en double file
      il est illégal de se garer sur les trottoirs
      il est illégal de prendre les places handicapés
      il est illégal d’être à deux sur les trotinettes
      il est illégal de decharger les encombrants et les déchets des entrepreuneurs publics
      il est illégal de piller les hopitaux en masques
      il est illégal d’henvahir la voie publique avec des tables de cafés.
      il est illégal de vendre des clopes de contrebandes
      il est illégal de fermer des rues afin que les gens qui votent bien soient tranquilles
      il est illégal de louer des taudis
      il est illégal de faire des emplois fictifs à la mairie
      il est illégal de ne pas faire ses horaires à la mairie
      il est illégal de ne pas payer son ticket de bus
      il est illégal de couper des arbres dans les calanques
      il est illégal de faire des fausses procurations
      il est illegal de faire chier son chien sur les trottoirs
      il est illégal de ne pas acceuillir des gamins dans de bonnes conditions
      il est illégal de louer des bateaus au black
      il est illégal de louer des apparts au black
      Il est illégal d’acheter du poisson au black dans les restos de Marseille
      il est illégal de ne pas déclarer ses travaux d’agrandissements sans permis de contruire
      Il est illégal d’empoisonner des gens avec des drogues
      Le tombé du camion est illégal aussi
      il est illégal………..
      J’en ai encore au moins trois cent lignes concernant Marseille et les marseillais .qu’ils soient entreprises, administrations ou particuliers.
      Alors au lieu d’emmerder un pauvre bougre sous pretexte de non droit , parce que du non droit à Marseille cela en est cafi , regardez les poutres de nos responsables et non pas la brindille présente chez Papa OMRI.
      Dans cette affaire nos amis policiers vont se rendre compte de la bétise du truc , je n’ai pas de soucis.
      Alors au lieu de s’émouvoir sur sur Papa OMRI, parlez nous plutôt des entrepreuneurs qui emploient ces pauvres gars du Bd Capitaine Gèze , des employés dans la restauration plus ou moins déclarés, des commerçants qui acceptent volontiers le cash pour acheter une montre de marque , ou bien ce cash qui circule dans les Casinos sortis par des jeunes qui visiblement ont des revenus spontanés . Sans parler des faux arrêts de maladie , des certificats de complaisance et l’on peut continuer sans problèmes.
      Alors à un euro la canette, nous allons faire quoi , un redressement fiscal.
      Les lois existent , pas besoin d’en faire encore plus . Simplement le politique doit les faire appliquer.
      Je pose une question toute bête ; imaginez vous un seul instant que les commissaires de police à Marseille ignorent qui fait quoi en matière de traffic et notamment dans les stupéfiants?. Imaginez vous de même, qu’ils ne sont pas capables de régler quasiment ce problème sur ordre ?
      Mais est ce que le Politique donnera t’il cet ordre un jour ?.
      Va savoir ?

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    • petitvelo petitvelo

      Toute vente sédentaire ou nomade devrait être soumise à autorisation, ce qui permet ensuite en théorie de mieux contrôler dans l’intérêt général. Reste à être aussi juste dans les autorisations que dans les contrôles … ce qui est un défi au moins national

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  14. GENIA GENIA

    Une solution me paraît beaucoup plus logique pour rétablir le budget de ce monsieur : La dépense de 375 € /mens. pour cigarettes !!!!!!!!!!!!!!!

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    • Alceste. Alceste.

      375 euros de cigarettes achetées chez le buralistes à 10 euros ou bien au Marché aux Puces en affaire à 5 euros. C’est pas pareil du point de vue de la santé

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  15. Pierre Pierre

    Je ne vivrai probablement pas assez vieux pour voir la police sanctionner avec autant de zèle les innombrables scooters et motos qui pullulent illégalement sur les trottoirs marseillais.
    Et pour cause, la plupart des policiers se déplacent en deux-roues motorisés et font fi du code de la route quand ils stationnent leurs engins. J’en veux pour preuve le trottoir face à l’évêché transformé en parking à motos.

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    • PromeneurIndigné PromeneurIndigné

      Vous avez oublié les trottinettes qui slaloment ,plein pot , entre les piétons sur les Prado !

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  16. celine benois celine benois

    Je voulais signer la pétition mais cela ne marche pas !

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