Mourepiano

La commission d’enquête publique fait dérailler le terminal de Mourepiane

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le 18 Déc 2015
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Le commissaire enquêteur vient de rendre son avis sur le futur terminal à conteneurs de Mourepiane. Son avis est défavorable et sans appel, pour "éviter que ce projet n'entre dans la catégorie des grands projets inutiles".

La commission d’enquête publique fait dérailler le terminal de Mourepiane
La commission d’enquête publique fait dérailler le terminal de Mourepiane

La commission d’enquête publique fait dérailler le terminal de Mourepiane

En 17 pages, le rapport d’enquête publique déboulonne le terminal combiné de Mourepiane. C’est une victoire pour les opposants au projet qui avait manifesté leurs craintes lors de l’enquête publique qui s’est déroulée du 5 octobre au 6 novembre. Ils l’avaient déjà fait lors de la concertation préalable en début d’année.

Si l’ancien préfet Michel Cadot s’était battu pour voir sortir des cartons le terminal combiné de Mourepiane, les vraies difficultés semblent réservées au préfet actuel Stéphane Bouillon. Le commissaire enquêteur se prononce clairement pour que le projet soit enterré et qu’une autre solution soit trouvée pour les conteneurs.

Les craintes des riverains entendues

“J’ai commencé mon enquête avec un a priori : il est souhaitable de faire transiter les marchandises par train plutôt que par camion”. C’est par cette confession que le commissaire enquêteur Jean Reynaud introduit ses conclusions et son avis sur le terminal de Mourepiane. Situé dans l’enceinte du port, il est destiné à favoriser le report modal, c’est-à-dire faire en sorte que les conteneurs de marchandise partent ou arrivent dans le port en train plutôt qu’en camion.

Un terrain lui est réservé à proximité de l’Estaque, près de la route du Littoral. Problème : pour mettre en service ce terminal qui permet le transfert de la mer au chemin de fer, il convient de rouvrir une boucle de raccordement au réseau ferré, lequel passe au milieu des habitations. Et à peine la concertation commencée, les riverains ont fait savoir leurs craintes quant au volume sonore et à la pollution des locomotives à essence qui pourraient être employées. S’y ajoutent les allers-retours des camions qui continueront à desservir le terminal avec toutes les nuisances qui leur sont propres. La sénatrice et maire des 15e et 16e arrondissements Samia Ghali s’est très vite saisie de l’affaire en se faisant le relais des habitants. La Ville de Marseille a elle aussi émis des réserves.

L’indépendance du bureau d’études mise en cause

Ces nuisances étaient très rapidement évacuées dans les études fournies par le futur exploitant en vu de l’enquête publique. Or le commissaire émet de sérieux doutes sur celles-ci. “L’étude d’impact esquive la plupart des problèmes”, souligne le commissaire enquêteur, qui met en cause directement l’impartialité du bureau d’études EGIS qui en a eu la charge. Selon lui, ce dernier “s’est vraiment ingénié à édulcorer au maximum les problèmes. […] L’étude de dangers présente quelques insuffisantes graves qui ne permettent pas de la valider”.

Il illustre le propos par une série de critiques : les erreurs de cartographie, l’absence de prise en compte des émissions des bateaux de croisière ou de l’installation classée (et donc dangereuse) Médiaco vrac à proximité… Jean Reynaud les met en regard des nombreuses remarques et relevés fournis par les habitants. Il valide ainsi l’expertise citoyenne des riverains du lieu.

 

Pour une réhabilitation de la gare du Canet

Dans son avis est même évoquée explicitement la problématique de la libération du foncier de la gare logistique du Canet où arrivent actuellement des trains et des camions de marchandise. Euroméditerranée souhaite à tout prix récupérer le foncier qui appartient à la SNCF, pour pouvoir y construire un grand parc et des logements. Le commissaire enquêteur explique avoir rencontré le directeur de l’opération d’intérêt national le 1er décembre. Ce dernier lui a rappelé l’importance de l’arrêt de la gare du Canet pour la réussite du second périmètre d’Euromed.

Mais les entreprises présentes au Canet n‘ont toujours pas l’intention de quitter leur site actuel. D’autant plus qu’elles font du trafic camion-train et n’ont donc a priori rien à faire dans un port où les contraintes de contrôle de la marchandise sont beaucoup plus lourdes et les prix plus élevés. Il cite à l’appui des échanges avec les responsables de deux entreprises, ainsi que les difficultés du terminal combiné du Havre, équipement similaire et dont le gestionnaire a déposé le bilan depuis. Ainsi le commissaire enquêteur préconise de “conserver et améliorer la gare du Canet et de faire passer par Fos le fret de transit maritime”. Si un terminal combiné est bien prévu à Fos, il est encore moins avancé que celui des bassins Est. Surtout il n’est pas financé.

Pour Mourepiane, malgré un financement de plus de 60 millions d’euros bouclé (dont 75% d’argent public) la situation, déjà délicate, se complique. “L’impression générale qui ressort de cette enquête est plutôt désagréable : le dossier présenté a été perçu comme une formalité, obligatoire, pour régulariser une situation existante”, écrit le commissaire enquêteur. Reste à savoir comment le préfet va accueillir cet avis.

La loi prévoit en effet qu’en cas d’avis défavorable, le projet doit faire “l’objet d’une délibération motivée réitérant la demande d’autorisation ou de déclaration d’utilité publique de l’organe délibérant de la collectivité ou de l’établissement de coopération concerné”. Avec des acteurs qui se font la malle, l’intérêt de ce projet va commencer à être très dur à justifier.

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Commentaires

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  1. JL41 JL41

    Il semble que le rapport du commissaire enquêteur ait fait l’objet d’une diffusion parallèle à sa communication au préfet ?
    Je n’ai pas réussi à en provoquer l’affichage depuis le lien donné dans l’article. Je ne puis donc me prononcer sur le contenu de cet avis défavorable. Je voudrais dire aussi que le parti favorable que j’avais pris pour cette opération d’intérêt général dans les articles précédents, ne provenait pas de l’analyse de l’étude commanditée par Projenor, dont je ne dispose pas, mais d’une connaissance plus générale des enjeux économiques et logistiques liés à l’activité portuaire. Ainsi que de visites sur les sites du Canet (dont je connais les entreprises) et de Mourepiane.

    Je ne connais pas le commissaire enquêteur Jean Reynaud qui a été choisi par le Tribunal administratif. On trouve de lui sur internet quelques conférences dans le cadre d’associations écologiques. J’ai retenu deux documents :
    1) Dans le premier il figure sur une liste d’aptitude du Tribunal administratif en tant qu’ « Attaché administratif DDE 13 Docteur d’université Ecobordillologue » : http://ccepa.cnce.fr/uploads/documents/liste-aptitude-fonctions-commissaire-enqueteur-pour-bouches-rhone-pour-annee-2014-1630.pdf
    2) Dans le second, un site internet « Cœur naturiste », rapporte une intervention de sa part lors d’une réunion sur les boues rouges d’Altéo à la maison du peuple de Gardanne, où il avait contesté le choix du commissaire enquêteur et où le micro lui avait été retiré : http://www.coeurnaturiste.com/?p=4586

    « L’usine a jeté 10 milliards d’€ à la mer ». Son intervention avait été un peu provocante, mais elle était appuyée sur des arguments qui, s’ils étaient étayés, permettraient d’ouvrir un vrai débat. Il donne le tonnage, important à la longue, des différents métaux lourds ou rares rejetés à la mer et leur prix de revient. Il évoque quelques pistes d’extraction de ces métaux, sous entendant que ces rejets permettraient la mise en œuvre d’une économie circulaire rentable, ou propre à offrir des bénéfices d’exploitation.
    Mais pourquoi Altéo ne le fait-il pas ? On trouve alors un refrain assez habituel de « profit immédiat », plus idéologique que scientifique : « Mais les responsables n’en ont cure car ce qu’ils recherchaient étaient le profit immédiat (le rejet en mer ne coûte que 1,6M€/an) plutôt que d’approfondir la récupération de métaux, dont certains sont rares, de peur de réduire les bénéfices de leurs actionnaires. »

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    • barbapapa barbapapa

      “Ecobordillologue”, joli métier ! Le monsieur publie semble-t-il des choses très sérieuses sans se prendre au sérieux

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    • Clémentine Vaysse Clémentine Vaysse

      Bonjour JL41,
      J’ai mis la synthèse du rapport en PDF afin que cela soit plus facile d’accès. J’ai l’avis complet mais il faut que je trouve un moyen de le compresser pour qu’il passe (plus de 140 pages)

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  2. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    J’aime bien la notion d’ “expertise citoyenne”. Il est rare qu’elle soit entendue. Il est aussi assez rare, me semble-t-il, qu’une commission d’enquête publique soit sur la même longueur d’onde qu’elle. Espérons que les conclusions de cette commission seront suivies et qu’aucun passage en force n’aura lieu.

    Si le financement du projet de Mourepiane est bouclé et que le projet est abandonné, pourquoi ne pourrait-il pas être reporté sur un projet similaire à Fos, si celui-ci “n’est pas financé” ?

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  3. JL41 JL41

    Bonjour Electeur du 8è et Barbapapa. On entend périodiquement comme une sorte de refrain, « ils n’ont qu’à faire cela à Fos », alors que Fos et Marseille ne sont pas des sites interchangeables. Electeur du 8è, tu parles du projet de Mourepiane comme d’une gare qui pourrait indifféremment être à Marseille ou à Fos. Il existe à Marseille une pression forte pour récupérer du foncier portuaire, alors que d’ailleurs il existe déjà à l’arrière du domaine portuaire des grands propriétaires fonciers appartenant aux milieux d’affaires, dont personne ne parle. Par ailleurs, certains milieux culturels, avec lesquels plusieurs élus socialistes sont branchés, se seraient bien vus investir le J1 (Marsactu est venu sur le sujet à plusieurs reprises), alors qu’après un appel d’offres auquel tout le monde pouvait répondre, c’est le projet de la ville de Marseille qui a été retenu. L’accès à la Digue du Large en « Une » ce matin fait partie du même leitmotiv, alors que dans le contexte actuel, le port applique des directives très fermes de l’Etat.

    A Mourepiane, on trouve un faisceau ferroviaire utilisable, avec un raccordement qui a besoin d’être modernisé pour rendre au port des services depuis longtemps hypothéqués. A Mourepiane on tangente le tissu urbain d’une grande ville et une zone d’implantations économiques maintenant en périphérie de la ville. On se trouve en principe en zone de forte densité de flux de marchandises. Aussi en zone de nuisances et parfois d’anachronismes, comme ce fameux passage à niveau en épingle à cheveux oublié des contrats de plan. Ce chantier s’insère aussi, avec la libération du site du Canet, dans un vaste projet préexistant de réaménagement urbain avec Euroméditerranée.

    L’étude EGIS évoquée ici et que l’on peut trouver en téléchargement sur le site du GPMM est plutôt technique et de qualité, mais elle évoque il est vrai insuffisamment le contexte économique et celui des flux actuels et de ceux prévisibles : http://www.marseille-port.fr/fr/Content/Documents/2015/terminal_combine_mourepiane/TerminalTCMourepiane_resume_non_technique.pdf
    Le transfert des opérateurs du Canet et de leurs trafics de marchandises est évoqué, mais cela suffit-il à justifier le projet ? Quels autres clients et trafics et sur quelles bases ces trafics doivent-ils se développer ? On ne sait pas. La faisabilité économique est insuffisamment jaugée. Comme le signale l’Antenne, le gestionnaire du terminal du Havre vient de déposer son bilan. La faisabilité économique de l’opération constitue donc un point important. Projenor était également à la manœuvre au Havre.

    L’ambiance acoustique (doux euphémisme) est évoquée, mais cette « ambiance » se situe surtout au niveau de la mer et la plus grande partie de l’habitat inquiété se trouve au sommet d’une colline en retrait du théâtre d’opérations. Le bruit sera-t-il très différent de celui du chargement des voitures automobiles sur les attelages qui prennent la route ensuite, la dernière activité en date du site ?

    J’ai d’abord pensé qu’EGIS était un obscur petit bureau d’études lié à Projenor, mais non, sous ce nouveau nom on retrouve le phénomène qui a affecté un certain nombre de sociétés des eaux. EGIS fait partie de la progéniture de Scetauroute et de diverses autres entités absorbées ou parties prenantes, dont Beture et Beterem mieux connus ici en région, ainsi que la Caisse des Dépôts : https://fr.wikipedia.org/wiki/Egis

    Le commissaire enquêteur vient de mette un terme à un projet dont le public n’a peut-être pas suffisamment pris en compte la dimension d’intérêt général, dans un secteur géographique parcouru par d’importants intérêts fonciers. Et le commissaire enquêteur, comment a-t-il pris en compte lui-même la dimension d’intérêt général ?

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Non, JL41, je ne dis pas que le projet de Mourepiane pourrait être indifféremment être à Marseille ou à Fos. Je n’en sais rien.

      Je lis simplement dans l’article qu’un “terminal combiné est […] prévu à Fos”, mais qu’il n’est pas financé, que les entreprises présentes sur le site du Canet (donc hors périmètre du port) n’ont pas l’intention de bouger, et qu’au Havre, un équipement similaire ne fonctionne pas. D’où ma question.

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    • JL41 JL41

      Oui Electeur du 8è, on se comprend mieux je pense. Dans une zone économique et urbaine lourde, les flux tangentent la ville et s’offrent à une certaine maîtrise lorsque des sites permettent la plurimodalité. A Fos c’est plus simple et peut-être moins urgent, mais je ne suis pas qualifié pour répondre.
      La population impactée par un aménagement est toujours contre l’intérêt général. Il lui faut des contreparties que l’enquête publique permet de faire ressortir.
      Dans le cas de Mourepiane, il manque le volet de faisabilité économique : est-ce que le trafic espérable justifie l’investissement ? Je ne sais pas ce qui s’est passé précisément au Havre où l’exploitant a déposé son bilan. Les entreprises, j’en ai enquêté des milliers. Celles qui sont au Canet s’y sentent bien, je les avais rencontrées il y a longtemps maintenant. Mais elles seraient sans doute aussi bien à Mourepiane, où elles devraient être plus nombreuses avec les mêmes besoins et une offre mieux adaptée. On ne peut pas prendre prétexte qu’on prétend qu’elles ne veulent pas bouger pour ne pas faire. Je ne vois pas ce qui peut se passer maintenant que le commissaire enquêteur a conclu négativement. Il manque une analyse de faisabilité économique et je n’ai pas entre les mains son rapport. Le port aurait pu apporter beaucoup d’emplois, mais cette opportunité a été négligée et on n’en prend pas le chemin.

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    • Artccioni Artccioni

      Cela ne créerai pas d’emplois puisqu’il s’agit d’un regroupement d’entreprises aujourd’hui à Mourepiane , au Canet etc…

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      JL41, tu dis que les entreprises “qui sont au Canet […] seraient sans doute aussi bien à Mourepiane…” Il y a quand même une différence entre les deux sites : actuellement, elles sont hors périmètre portuaire, alors qu’à Mourepiane, elles seraient à l’intérieur de celui-ci, ce qui n’est pas neutre pour elles.

      L’article de Marsactu indique d’ailleurs qu’elles “n’ont donc a priori rien à faire dans un port où les contraintes de contrôle de la marchandise sont beaucoup plus lourdes et les prix plus élevés.”

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    • JL41 JL41

      Artccioni, vous avez raison sur ce point, le déplacement d’entreprises ne crée pas d’emplois, si ce n’est dans l’argumentation facile de ceux qui donnent pour créés les emplois qui se sont déplacés à l’occasion d’un transfert d’entreprises.
      Les emplois se créent de deux façons différentes :
      1) Lorsque ces transferts sur un site se complètent par des créations d’entreprises, ce qui est aussi le but de l’opération, ou par le développement de l’emploi dans les entreprises concernées.
      2) Lorsqu’un nouvel équipement améliore la performance d’un tissu économique, l’ensemble des entreprises concernées peuvent développer de l’emploi. En outre, dans le projet qui nous occupe, un cercle vertueux peut être initié pour reporter sur un mode plus écologique ce qui auparavant était routier.

      L’hinterland du port de Marseille Fos s’étend vers l’Ouest et l’A9, avec chaque fois un contingent d’emplois liés dans l’Hérault, le Gard et le Vaucluse. Il ne s’étend pas vers l’Est, faute de contournement de Marseille (L2 que certains écolos auraient bien aimé voir non réalisée pour « punir » la circulation automobile) et un réseau ferré archaïque dans le Var et les Alpes-Maritimes. Sans parler du réseau autoroutier saturé en raison de l’incapacité des pouvoirs publics de faire autre chose que du tout tourisme. On a perdu là environ 2 000 emplois et un port plus performant, qui aurait pu s’offrir comme le port européen des échanges avec la Chine, un voyage plus court de 2 à 3 jours qu’avec les ports du Nord.
      Voynet avait fermé la possibilité de la liaison Rhin-Rhône, un projet qui avait sa faisabilité économique si la région PACA avait œuvré conjointement avec la Communauté européenne.
      Le parcours routier entre Fos et la région marseillaise est ce qu’on peut imaginer de plus infâme : nuisances pour les villes traversées, accidents quotidiens, pertes de temps inchiffrables.
      Le raccordement au fluvial à Fos est retardé en raison d’exigences exprimées par les écologistes. Chacun est dans son isolat culturel et cet autisme est parfois insondable : j’ai parlé avec des experts du Parc de Camargue qui étaient persuadés que le site de Fos fermerait.
      Si le port de Marseille Fos avait pu être ce port d’échanges avec la Chine, son trafic aurait été multiplié par 10 ou 20 et ce sont des dizaines de milliers d’emplois qui auraient été créés.

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    • JL41 JL41

      Electeur du 8è, ta remarque aurait du être prise en compte, avec bien d’autres critères, dans un volet « faisabilité économique » de l’étude EGIS. On n’a pas de réponses sur cette faisabilité. Tout projet a sa « fenêtre de tir » et lorsqu’on la dépasse, ce qui est presque toujours le cas en France, des alternatives se mettent en œuvre qui peuvent compromettre le projet initial avec ses gains d’intérêt public. C’est pour cette raison qu’il faudra s’interroger sur la faisabilité économique si ce projet se fait quand même. Assister ensuite à un raté, je vois d’ici le concert des « on vous l’avait bien dit » !

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  4. Magnaval Magnaval

    Comment a été choisi ce commissaire enquêteur ?
    L’intérêt général, ce n’est pas que l’écologie ou la tranquillité des pseudo-riverains (par ailleurs logés à bas coût par la collectivité), c’est aussi la création d’emploi et d’activité dans une ville qui en manque cruellement.
    C’est sûr que le port a, au final, vocation à servir de lieu de promenade aux chômeurs.

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    • Artccioni Artccioni

      Eric vous vous trompez… Ça ne créera pas d’emplois, c’est un regroupements d’entreprises du Canet etc…
      Par contre ne pas le faire c’est Favorable aux touristes, croisiéristes … Et marseillais qui vont promener, manger au Resto, manger une gaufre ou des chichis a L’Estaque et qui ont de l’argent à dépenser…
      Pour les chômeurs c’est un tout autre débat qui n’a pas lieu ici…

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Un point de vue très nuancé : c’est le 16ème arrondissement, donc ce sont des pauvres, donc ils sont logés “à bas coût” aux frais de “la collectivité”. Et par ailleurs, ces pauvres sont des “pseudo-riverains”… De quel droit donnent-ils leur avis ?

      Un peu caricatural et méprisant, non ?

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  5. Artccioni Artccioni

    Je suis une résidente de Mourepiane et il n y a pas que les logements sociaux , au contraire de belles maisons assez chères avec suffisamment de nuisances dûes a Mourepiane actuellement.
    Ceux qui êtes pour n’habitez certainement pas à côté …. Sinon vous ne le seriez pas…

    – Je conteste la validité de l’enquête publique telle qu’elle se présente
    1) parce que le port ne peut pas être juge et partie dans un projet qui dépasse largement son territoire de compétence en matière de bruit, de pollution, de circulation routière et ferroviaire.
    2) Parce que nous avons affaire à une enquête « saucissonnée » : la seule utilité du raccordement ferroviaire de Consolat est le Terminal de Transport Combiné. Les deux projets font donc partie d’un même programme et auraient donc dû faire l’objet d’une étude d’impact globale et d’une enquête commune.

    – Je conteste l’utilisation massive d’argent public dans un projet dont l’intérêt économique est loin d’être évident.
    1) Le projet est basé sur le regroupement des activités de la Gare du Canet et de celle de Mourepiane. Dans les deux cas, son succès est lié à la bonne volonté des affréteurs. Or, aucun accord n’a pu être trouvé avec les entreprises du Canet et les transporteurs maritimes préfèrent Fos à Mourepiane comme le montre la baisse du trafic des bassins Est sur les dernières années alors que Fos est en pleine expansion.
    2) S’agissant d’un regroupement d’activité, ce projet ne sera pas créateur d’emplois.
    3) Il me semble au contraire nuisible pour l’activité économique existante : accueil des bateaux de croisières sur un même site, difficulté d’accès aux commerces de Consolatet de Saint-André, afflux de camions dans la voie d’accès à la zone franche.

    Je conteste l’installation de ce projet, porteur de bruit et de pollution, dans un bassin urbain.
    – Les résultats de l’analyse acoustique du projet de terminal multimodal, montrent des zones où l’élévation du bruit sera supérieur à 4 dB (+260%).
    – En ce qui concerne la pollution, il faut ajouter au nombre important de camions supplémentaires la pollution engendrée par les locomotives diesel qui auront à tracter ou à pousser des trains de 1850 tonnes sur la pente à 2% qui leur permettra d’accéder au plateau de Consolat.

    – Je conteste la réalisation de ce projet alors qu’aucun des problèmes soulevés par son insertion dans l’environnement n’est résolu.
    1) En ce qui concerne la circulation ferroviaire : pour Consolat, un mur anti-bruit dérisoire au regard de la hauteur des immeubles, le remplacement de la passerelle demandée pour rétablir la communication par un souterrain vécu comme un coupe-gorge au regard des problèmes de sécurité dans ces cités ; pour St André, l’asphyxie du noyau villageois par la fermeture plus fréquente et plus longue du passage à niveau.
    2) En ce qui concerne la circulation routière, la création des trois boulevards économiques prévus pour l’acheminement des containeurs entre l’A7 et le port est inassumable par des quartiers déjà saturés. D’autant plus que la création des échangeurs qui seraient indispensable semble plus que problématique (charte ville/port, pages 14-15). La saturation de poids lours dans nos quartiers engendre simultanément bruit, pollution, impossibilité à circuler et danger.

    Je suis donc absolument contre la réalisation de ce projet.

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    • JL41 JL41

      Artccioni, lorsqu’on a réalisé le contournement d’Arles, huit variantes ont été essayées. Chaque fois les riverains impactés ont été absolument contre.

      La circulation des poids lourds pourrait être contrainte à utiliser les itinéraires les moins nuisants avec une signalisation, un aménagement des voies et des feux de circulation mieux appropriés. J’étais sur site un dimanche matin (pas ou moins de poids lourds sans doute), le passage à niveau, très impacté par le passage des TER m’a-t-on dit, constituait surtout une gêne pour les riverains partis s’acheter des cigarettes ou du pain.

      Invitez-moi à prendre le thé chez vous à un moment où vous souffrez habituellement des nuisances que vous évoquez, je viendrai avec un kougelhof fait spécialement pour vous et je pourrai me rendre compte « en vrai » de la situation.

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    • Artccioni Artccioni

      JL41… Qui êtes vous ?
      On dirait que vous souhaitez que ce projet se fasse , peut être faites vous partie de ceux qui faites ce projet…
      et avez des réponses de politiciens…Vous contournez ,ou noyez d’exemples….
      Je ne suis pas sûre que mettre 75 millions d’euros dont 80% de la ville dans ce projet soit judicieux… Ni rentable…
      Marseille n’a donc rien de mieux à faire ??
      Pourquoi polluer + marseille, et aussi ce petit village de L’Estaque ?
      C’est marseille…!!
      Avec la Joliette qui se développe, euromediterranee 1 et 2 qui vont aller après le marché aux puces…
      D’un coup un terminal à containers avec tout ce que cela implique comme points noirs…??
      Mettre les containers avec les croisiéristes….???
      Il y a aussi des produits toxiques qui transiteraient, qui ne sont pas répertoriés dans l’étude que vous avez mise en lien…
      Cela risque de faire passer la zone en SEVESO…
      Donc perte énorme des biens immobiliers autour, interdiction de construire …
      Mais aussi risque de morts à proximité en cas d’explosions…. !
      Effectivement ça n’est pas pareil fos ou marseille , mais là bas cette zone est déjà définie et sécurisée .
      Marseille devient touristique et cela crée des emplois , des centres commerciaux, un vrai attrait aujourd’hui de la région PACA qui vient au mucem, aux terrasses du port… Et des croisiéristes…
      Ce projet n’est pas logique

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    • JL41 JL41

      Alors là, je vais croire qu’il y a deux Artccioni, celui de votre premier texte dont la belle écriture m’avait frappé, et celui que je viens de lire, accusateur, énumérant tout ce qui vous passe par la tête pour décrire un mauvais projet, un projet qui ne serait « pas logique ».
      A la retraite maintenant, j’ai longtemps travaillé sur l’économie et l’aménagement de notre région. Les entreprises, je connais, les études de faisabilité aussi. Je ne fais pas partie de ceux qui font ce projet, pas plus que de tous les autres à propos desquels je me suis exprimé dans Marsactu. J’ai toujours été très indépendant dans mes approches, on ne m’a jamais confié d’études de validation. Mon seul engagement est de contribuer à la réussite de Marsactu, dont je suis un des contributeurs. Une réussite que j’espère appuyée sur une approche indépendante.
      Si je défends le projet de Mourepiane, c’est parce que je pense que c’est un bon projet du point de vue de l’intérêt général, du développement du port et de l’emploi en région marseillaise. Sous réserve d’une étude de faisabilité économique s’il doit se réaliser un jour.
      Voyez-vous, je doute de votre propos maintenant sur les nuisances évoquées dans votre premier texte.

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    • Artccioni Artccioni

      Il y a bien du bruit….

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  6. Trésorier Trésorier

    Plusieurs commentaires :

    – une enquête publique sur un projet global alors que ceux les riverains répondent, c’est ridicule ;
    – les gens préférèrent toujours la tranquillité quitte à avoir le chômage. Cela fait 40 ans que Marseille exporte ses entreprises alentours et importe du chômage car les seules politiques municipales (Gaudin et avant) c’est de lotir, sans transports en commun, avec peu de services publics (écoles, crèches, piscines,…) et sans industrie. On n’a jamais su planifier des zones industrielles, des transports en commun, des infrastructures publiques.
    – de quel droit un commissaire enquêteur se permet de remettre en cause l’aménagement d’un parc public dans les quartiers Nord. Il n’a aucune légitimité pour cela ;
    – on veut transformer les bassins Est en marina et port de passager exclusivement., c’est évident.

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    • Artccioni Artccioni

      Pour les services publics…. Transports etc je suis d’accord
      Pour des industries en cœur de ville je suis contre

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  7. Mourepiane Mourepiane

    Bonjour
    Ce qui est ridicule c’est que mise à part les riverains et les associations du secteur personne n’est venu amender le projet d’une manière positive.
    Il est bien facile de passer des heures à s’épandre sur les « forums » et autres commentaires en ligne des articles des différents média (La Provence, Marsactu….) et de ne pas se déplacer lors de l’enquête publique pour dire tout le bien que l’on pense de ce projet pour l’intérêt supérieur de la nation. Vous aviez l’occasion d’éclairer le commissaire enquêteur de toutes vos vérités, vous ne l’avez pas fait. C’est un drame pour l’humanité.

    Jeter l’opprobre sur le commissaire, sur ses compétences et son impartialité, rien de nouveau, c’est ce qui est fait à chaque fois qu’un avis défavorable est émis lors d’un enquête publique.

    Qui de vous a lu l’intégralité de l’avis du commissaire, de son rapport de 150 pages, des 850 pages du dossier et participer aux réunions de concertation avec le GPMM, Projenor et les élus de secteurs. C’est vrai que cela prend un peu plus de temps que d’écrire à la va vite quelques lignes de-ci de-là pour inonder la blogosphère d’idées parfois simplistes et d’affirmations souvent gratuites.

    L’argumentaire en faveur du projet repose sur deux fondements : 1- Faire plus de train et moins de camion 2-Rénover Marseille (Gare du Canet => EuroMed II). Sur ces 2 points tout le monde est d’accord. Ce n’est pas les objectifs qui sont discutés mais les moyens d’y parvenir. Donc inutile de dénigrer les habitants de ces quartiers, de les suspecter d’être d’affreux gauchistes voire d’égocentrique.

    Je ne vais pas ici reprendre l’intégralité des arguments qui ont concouru à démonter ce superbe de projet. Mais je vous encourage à lire le rapport du commissaire et à ouvrir un peu vos esprits à des problématiques que vous semblez ignorer.
    Bien cordialement

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    • JL41 JL41

      Le commissaire enquêteur cite Marsactu dans ses sources d’information mais dans le rapport que j’ai en mains grâce à Marsactu, je n’ai pas encore vu qu’il ait tiré beaucoup parti des arguments développés ici ou auprès des entreprises. Il était manifestement plus à l’aise avec les associations qui se disent représenter la population et sur les thèmes qui lui sont familiers.
      Comme vous nous le conseillez, « pour ouvrir vos esprits à des problématiques que vous semblez ignorer », je suis en train de lire le rapport. Mais d’ores et déjà, en vous lisant, notamment votre avant dernier paragraphe (Argumentaire jusqu’à égocentrique), je pense que vous gagneriez aussi à vous intéresser à des problématiques que vous ignorez manifestement.

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    • Trésorier Trésorier

      Mourepiane,

      vous avez sans doute le temps de répondre à toutes les enquêtes publiques. Même dans notre association, on n’y arrive pas. C’est vrai que nous travaillons… Ca n’aide pas. Ce qui ne semble pas être votre cas…

      Il est en effet ahurissant que seuls les râleurs, les riverains soient écoutés pour un projet global, qui impacte l’économie de la cité. On s’étonne que le pays n’avance pas et que les emplois aillent ailleurs. Dans ce domaine comme dans bien d’autres.

      Vous devez être chômeur ou assisté pour vous satisfaire du refus d’investissement et de développement économique. Avec plus value immobilière en vue en sus.

      Les projets étant liés, cette mascarade remet en cause Euroméd 2. Encore une fois, l’avenir de la ville dépend d’un petit nombre qui font passer leur petit intérêt collectif avant l’intérêt général. Et les décisions de l’Etat et de toutes les collectivités sont repoussées ou contestées.

      Contrairement à vos propos déplacés, qui a parlé de gauchistes ? Vous devriez mieux poser vos propos.

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  8. Mourepiane Mourepiane

    Le commissaire enquêteur n’indique pas que l’article de Marsactu est une de ses sources d’information. Il indique en page 11/151 de son rapport la liste (exhaustive ou pas) des articles faisant référence au projet et parus pendant l’enquête. Cette liste intervient dans la partie « Déroulement de l’enquête ». Il n’y a rien à en conclure en aucun point. Pour ce qui concerne les entreprises (ou opérateurs) il faut pousser un peu plus loin, à partir de la page 56 et surtout de la page 111.

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  9. JL41 JL41

    Le terminal du Havre (180 M€ avec ses accès), dont l’exploitant est en redressement judiciaire, a souffert de problèmes de conception : http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/shipping/23818-le-havre-terminal-exploitation-mise-en-redressement-judiciaire
    « Pour rappel : la première pierre du terminal a été posée en mai 2013 par Frédéric Cuvillier qui évoquait alors « un projet exemplaire ». Sa mise en service, initialement programmée fin 2014, a rencontré de nombreux problèmes, principalement techniques. Réalisés durant l’été 2015, les premiers tests grandeur nature, ferroviaires puis fluviaux, se sont révélés catastrophiques avec des pertes de conteneurs à la clé ».
    Je ne sais pas si sa réalisation s’était appuyée sur une étude de faisabilité économique et si la clientèle escomptée constituait une donnée sûre.

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  10. JL41 JL41

    Voilà, je l’ai lu ce rapport de 135 pages du commissaire enquêteur Jean Reynaud. Je me demande pourquoi je me suis imposé cette punition ? Je ne comprends pas qu’il critique les travaux des autres, alors que son rapport est un indescriptible fouillis de paraphrases et de commentaires à partir des textes fournis pas les habitants, où il saute du coq à l’âne et se répète à l’infini, au lieu de partir d’une synthèse des différents groupes sollicités et de mettre un peu de clarté dans le sujet.

    Je suppose qu’il aurait pu partir du projet stratégique du port, quitte à émettre des réserves, pour connaître le destin le plus plausible envisagé pour les bassins Est, au lieu de livrer des observations pointillistes ou tellement sommaires qu’elles révèlent sa méconnaissance de l’activité portuaire.

    Tout ce qui concerne les camions, leur volume, leur circulation, m’est apparu tellement confus que je ne vois pas quoi en retenir.

    Il y a quelques pages intéressantes sur le fonctionnement et les futures capacités du réseau ferroviaire à Mourepiane.

    Jean Reynaud est compétent sur les questions d’environnement et on le suit lorsqu’il trouve qu’elles ne sont pas assez sérieusement abordées dans l’étude Egis.

    Le commissaire enquêteur ne comprend pas ce que sont les flux qui tangentent une grande ville, avec son entour économique, on est à des kilomètres de ce qui peut se passer à Fos. Il n’a pas d’idée sur la façon dont un territoire fonctionne. Il ignore les apports d’une autre discipline universitaire qui concerne la logistique, tandis qu’il a de l’économie une idée bien arrêtée qui est de critiquer l’investissement public qui ne serait là que pour permettre à des entreprises capitalistes de faire des bénéfices. C’est quand même très idéologique. Que serait une économie dont les entreprises ne feraient pas de bénéfices, qui sont imposés et en principe réinvestis dans l’entreprise ou dans d’autres secteurs de l’économie ?

    Il faut admettre que ce projet de Mourepiane était un sujet difficile. Les flux qui tangentent une ville et que l’on peut optimiser (les abstraire du milieu urbain ce que permettra la L2, les faire passer davantage par le réseau ferré disponible ou la mer) ne sont pas toujours abordés par les logisticiens. Les bassins Ouest et Est du port, hors la ville et dans la ville, n’ont pas les mêmes vocations, quelle que soit l’évolution circonstancielle de leur trafic. Une économie métropolitaine a ses exigences : si des emplois sont créés, ce n’est pas seulement sur initiative publique, ou ponctuellement sur un site, mais aussi dans l’ensemble de l’économie dans un schéma plus performant. Certains emplois perdus par optimisation des chaînes logistiques ont pour corollaire une augmentation de la productivité des entreprises, de leur niveau d’activité, de leurs débouchés et de leurs emplois. L’économie est globalement plus performante.

    Le commissaire enquêteur s’est posé là en statue du commandeur, sans se douter que son travail serait critiquable. Il estime que le projet de Mourepiane est « farfelu » avec une facilité déconcertante. Après avoir mis le feu au sujet dans le cadre d’une interaction entre la population et le flot de ses commentaires personnels.

    Il reste qu’il manque dans ce débat, à l’amont ou maintenant si le sujet devait être à nouveau abordé, une étude de faisabilité économique, à partir de chiffres sur lesquels s’accorder sur un terminal en fonctions (coût de manutention, droits). Les entreprises de l’environnement, implantées dans un cercle large, celles potentiellement intéressées auxquelles les transporteurs qui travaillent avec le port sont rattachées par le statut ou le lien de donneur d’ordres, seraient-elles intéressées par une implantation à Mourepiane ou l’utilisation du terminal ? Soit on vient de passer le cap de la faisabilité économique, soit les conditions actuelles de fonctionnement de cet espace est en attente de ce terminal avec un trafic qui permettra sa rentabilité en deux ou trois ans. Quelles prévisions de progression dans ce cas ?

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  11. michele42 michele42

    Donc là où il y a des habitations , on veut mettre une gare
    et là où il y a une gare , on veut mettre des habitations .
    Et ça va coûter combien cette plaisanterie ?

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  12. JL41 JL41

    Qu’est devenu le commissaire enquêteur ? La Marseillaise, édition papier du 12/05/2016, page 5, éclaire ses lecteurs sur la face « Tribunal administratif » de ce mystère :
    Ainsi, « compte tenu des nombreuses inexactitudes à propos du sort qui aurait été réservé au commissaire-enquêteur chargé de l’enquête publique sur le projet de terminal de transports combinés de Mourepiane », le tribunal administratif (TA) de Marseille tient à préciser le statut et la fonction du commissaire. Il « n’a pas été radié par le tribunal administratif à l’issue de cette enquête », corrige le TA, « Inscrit depuis 2000 sur la liste des commissaires-enquêteurs du département, il a été réinscrit après avoir été entendu par la commission en 2011. Il a sollicité à nouveau sa réinscription en 2015 et à l’issue de son audition le 17 novembre 2015, la commission a décidé de ne pas le réinscrire par une décision du 27 novembre 2015. Par ailleurs, le rapport du commissaire enquêteur n’a été déposé que le 18 décembre 2015, soit un mois après la non-réinscription de l’intéressé. Il est donc inexact d’affirmer que M. Reynaud a été radié par une décision juridictionnelle du TA sur recours du GPMM pour avoir émis un avis défavorable sur le projet. »

    Néanmoins, on peut toujours télécharger la liste des commissaires enquêteurs de la « Compagnie des Commissaires Enquêteurs Provence Alpes » que je signalais, qui n’a pas été mise à jour et où il figure toujours : http://ccepa.cnce.fr/uploads/documents/liste-aptitude-fonctions-commissaire-enqueteur-pour-bouches-rhone-pour-annee-2014-1630.pdf
    Il existe aussi un « Code d’éthique et de déontologie » que le commissaire enquêteur et censé connaître et tenu de respecter : http://www.cnce.fr/uploads/documents/code-ethique-deontologie-32.pdf

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