La carte des 68 points de stationnement vélo installés par la mairie de Marseille

La carte des 68 points de stationnement vélo installés par la mairie de Marseille

Tout vient à point à qui sait attendre. Les cyclistes marseillais, qui commençaient à désespérer de ne pas pouvoir attacher leur bécane près de la plupart des équipements publics (voir à ce sujet le blog des Cyclistes enragés, qui ont mené leur petite enquête à La Poste, de la Préfecture, du Centre Bourse, de la gare SNCF etc.), pourront compter d’ici la fin 2011 sur 68 aires de stationnement (dont 14 sont déjà installées) aux abords des lieux gérés par la mairie de Marseille (stades, piscines, centre d’animation, mairies de secteur…), soit 166 arceaux.

Moins de 300 mètres en moyenne

Et les collèges, lycées,, les services publics, de l’Etat, ou tout simplement dans les rues les plus empruntées ? Les aires “sont financées uniquement par la ville sur ses propres équipements”, répond Laure-Agnès Caradec, adjointe au maire chargée du dossier. Prière donc de s’adresser respectivement au conseil général, au conseil régional, à l’Etat et enfin à la communauté urbaine de Marseille, compétente pour tout ce qui relève de la voirie. Ce sera fait.

“En moyenne, les déplacements font moins de 300 mètres. Prendre son vélo pour cette distance est tout à fait intéressant mais un des blocages principaux est qu’on ne sait pas où le mettre ou que l’on a peur de se le faire voler”, justifie Dominique Tian, le maire UMP du 6/8, qui a déjà réceptionné six aires. Laure-Agnès Caradec indique que la démarche a été menée “en liaison avec le collectif Vélo en ville”, qui a pu faire connaître ses remarques, notamment sur la localisation précise pour que l’emplacement soit visible et plus surveillé.

Les pistes pour se garer

Pour la présentation, la mairie avait choisi le stade Bonnefon, “le lieu idéal : on vient faire du sport, donc on n’est pas en smoking”, glisse Dominique Tian. Manière de dire que le vélo à Marseille c’est du sport ? Car avant de pouvoir désormais se garer tranquillement, les cyclistes doivent encore circuler dans des conditions pas toujours optimales… “Les choses ont considérablement évolué“, plaide Dominique Tian, qui cite l’exemple du contresens cyclable de la rue Fontange, un sens interdit qui ne l’est pas pour les deux-roues sans moteur. Effectivement cela a évolué : la signalisation jugée défaillante et dangereuses par les utilisateurs a finalement été remplacée par le panneau standard en la matière.

Et les pistes, rares et parfois fantaisistes ? Évitant de revenir sur le Prado 1 et 2, l’adjoint aux Sports Richard Miron annonce la volonté de la mairie “d’aller le plus loin possible vers les calanques le long du littoral, au moins jusqu’à la Madrague de Montredon, ainsi qu’un axe vers Luminy”. Croisant ainsi des arceaux prévus. Laure-Agnès Caradec précise d’ailleurs qu’elle “travaille en commun avec Marseille Provence Métropole”, qui est en train de rédiger un schéma directeur des modes doux, “pour qu’il y ait une cohérence dans les aménagements”. Encore un peu de patience…

Merci aux services de la Ville de Marseille pour leurs données fournies sous une forme aisément exploitable