La CAF ferme ses portes pour mieux les entrouvrir plus tard

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le 22 Mai 2014
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La CAF ferme ses portes pour mieux les entrouvrir plus tard
La CAF ferme ses portes pour mieux les entrouvrir plus tard

La CAF ferme ses portes pour mieux les entrouvrir plus tard

Une file d'attente se forme devant l'antenne de la CAF des Bouches-du-Rhône, rue Malaval. Pourtant ce centre est fermé depuis la fin mars comme l'ensemble des antennes du département. Une grille fermée l'atteste. Ce jeudi de la fin mai, tout le monde n'est pas au courant : Une dame s'étonne de ne pas trouver l'accueil ouvert et rebrousse chemin. Les autres allocataires sont là pour utiliser la borne interactive qui leur permet d'obtenir une attestation ou glisser une pièce complémentaire. Depuis plusieurs minutes, un homme se bagarre avec la machine et, derrière lui, les autres s'impatientent. 

Leur sujet de prédilection est justement la fermeture de l'accueil qui a considérablement compliqué leur relation avec l'organisme social. La cinquantaine, Khader s'énerve : "Est-ce qu'ils ont le droit de faire ça ? Cela fait trois fois que je dépose l’acte de naissance de mon petit­-fils". Souvent le défaut d'informations ajoute de la complexité. Dans la file, une autre dame découvre qu'un accueil téléphonique est ouvert. Là encore, ce numéro en 08 est un sujet d'énervement. En effet, cette plateforme téléphonique nationale est payante : 7 centimes la minute depuis un poste fixe. Or, les portables ont souvent remplacé les téléphones fixes et selon les opérateurs, la facture peut s'alourdir au fil des minutes d'attente souvent longues.

Dans la queue, Amel Ben Mrad acquiesce : "C'est sûr que l’accueil était très lent, des dossiers étaient perdus, il fallait toujours les ramener plusieurs fois. Mais la permanence téléphonique, ce n'est pas la solution non plus. Avant, j’avais un numéro qu’une amie m’avait passé, un 04, c'était pratique. Mais il ne fonctionne plus. Le nouveau numéro est un scandale, ça me revient à des factures de fou, c’est juste pour nous ruiner. Il faut qu’ils mettent une permanence dans les quartiers, je viens du 15e arrondissement, ça me fait la balade, mais quand même".

62 856 dossiers en retard

A la direction de la CAF 13, on est conscient du bouleversement causé par cette fermeture drastique. Officiellement, il s'agit de mettre fin au retard chronique dans le traitement des dossiers des allocataires qui alourdissait encore la file d'attente des accueils. À ce sujet, les témoignages sont légion. Ainsi, Zamana Abdou, aide-comptable et jeune allocataire, a vu s'empiler ces dossiers de demande d'allocations sans obtenir de réponse : "Cette année, j’ai déménagé. Or, mon dossier d’APL est traité en même temps que celui de mon ancien logement, pour dire comment c’est lent. Ce dossier je l’avais déposé en octobre". Officiellement, c'est pour faire diminuer la pile virtuelle des dossiers en souffrance que la CAF a une nouvelle fois choisi de fermer ses points d'accueil physique. Cette nouvelle doctrine est clairement issue de la convention d'objectifs 2013-2017 signée entre la Caisse nationale et l'Etat.

Ce mercredi, l'ensemble de la direction faisait une conférence de presse pour se féliciter des résultats obtenus. "Nous avons concentré nos moyens sur le traitement des dossiers en retard, explique Jean-Pierre Soureillat, le directeur général de la CAF 13. Il en reste 62 856 dossiers en stock, ce qui correspond à une baisse de 42,6% depuis le 27 mars"

La CAF 13 partait de loin avec 105 593 dossiers en attente au mois de janvier. Ce retard dans le traitement est devenu chronique depuis plusieurs années. "Nous sommes sur la bonne pente", constate Jean Chappellet, l'administrateur provisoire de la CAF 13, depuis la fin 2012. En deux ans, la CAF a dû faire face à la complexification des dossiers, à une hausse du nombre d'allocataires avec la crise et à une réduction du nombre de ses propres agents. "Effectivement, nous avons perdu 70 équivalents temps plein et les effectifs doivent encore être réduits dans les cinq ans à venir, conformément au contrat d'objectif que nous avons avec l'Etat, reconnaît le directeur général. Mais nous avons tout fait pour respecter notre coeur de métier"

Démarche proactive à la CAF 13

Dans cette perspective, l'administrateur provisoire insiste sur la nécessité de rétablir l'accueil physique plus conforme avec la mission de service public de la caisse. Mais cette ouverture va de paire avec "un nouveau dispositif d'accueil" dans la continuité de "la démarche proactive" mise en place dans la foulée de la fermeture et défendue par Armelle Rutkowski, directrice adjointe : accueil sur rendez-vous au lieu de l'accueil dit "de flux", appel des allocataires par des "techniciens-conseil" pour faire avancer les dossiers en carafe et transfert sur le site internet ou la plateforme téléphonique pour tout renseignement.

Sur ce dernier mode de communication, Jean Chappellet ne méconnaît pas les difficultés financières qu'il peut produire chez les allocataires : "Nous avions installé des téléphones gratuits sur site mais ils ont été détruits à deux reprises. Nous avons donc renoncé. Ce numéro payant n'est pas une solution mais c'est un dispositif national". Là encore, l'administrateur provisoire ne se cache derrière son petit doigt : le temps d'attente peut être long selon les périodes du mois et coûter cher.

La vraie nouveauté débutera au début du mois de juin justement à l'antenne de la rue Malaval, à proximité du 3e arrondissement où vivent nombre d'allocataires. Il y sera effectué "un accueil libre-service accompagné pour une réponse généraliste". En clair, il n'est plus question de faire avancer son dossier personnel en se rendant à la CAF au débotté. On y trouvera un automate et un technicien pour en faciliter l'emploi. Pour un accueil plus personnalisé, il faudra prendre rendez-vous pour un accueil "expert" avec un conseiller qui aura selon eux pris le temps de travailler le dossier. Progressivement, cet accueil sera élargi aux quatre sites marseillais encore ouverts au public et à six sites dans le reste du département. Quatre ont définitivement fermé.

Tchat sur facebook

Une vraie révolution pour des allocataires qui dépendent pour une bonne part de ces aides sociales. "A Marseille, cela représente la moitié des revenus d'un tiers des allocataires", reconnaît Jean Chappellet. Le moindre retard est donc durement vécu. Et ce n'est pas par le recours au traitement par internet ou via le tchat Facebook que ces problèmes peuvent être aplanis. Il n'y a qu'à lire les commentaires assassins sur le profil de la caisse pour en prendre conscience. La direction ne méconnaît pas le caractère expérimental du dispositif mais demande à être juger sur pièces d'ici quelques semaines et "via une enquête de satisfaction auprès des allocataires" une fois le dispositif lancé.

En tout cas, la réforme a dû mal à passer auprès des salariés de la Caf. Les organisations syndicales ont multiplié les mouvements sociaux ces dernières années pour demander des effectifs supplémentaires en lieu et place des fermetures d'accueil. "Ils font passer cela pour une nouvelle doctrine d'accueil alors que cela correspond à un projet national qui s'applique ici comme ailleurs, s'emporte Lionel Zaouati, secrétaire général CGT à la CAF 13. La relation aux allocataires, c'est quelque chose de délicat qui demande du contact humain. Il y a une forte attente de leur part et la question des moyens est cruciale". Du côté de la CFDT moins représentative, la réforme est plutôt bien accueillie même si Jean-Pierre Franceschi déplore "la mauvaise communication de la direction sur les fermetures".

En toile de fond de la réforme en cours, le délégué CGT pointe le blocage du conseil d'administration de la caisse des Bouches-du-Rhône suspendue depuis plus d'un an : "Les administrateurs sont les représentants des allocataires. Ils auraient leur mot à dire sur la réforme en cours". Retraité drômois, Jean Chappellet a été appelé à la rescousse par le gouvernement début 2013. Depuis, son mandat d'administrateur provisoire est renouvelé tous les six mois avec quelques périodes de carence. Une situation intenable. "Cela a évolué, sourit l'intéressé. Mon mandat est désormais d'un an". A la mi-juin, le directeur de la caisse nationale d'allocations familiales doit débarquer en juge de paix pour rabibocher les représentants syndicaux, patronaux et des associations familiales qui constituent le conseil d'administration. Trop tôt ou trop tard pour que ces derniers puissent valider la nouvelle doctrine d'accueil de la Caf.

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Commentaires

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  1. Anonyme Anonyme

    Il m’est arrivé une fois d’aller à cette permanence pour essayer régler un problème technique concernant la grossesse de ma femme (j’ai oublié les détails). Heureusement que le ventre de ma femme a réussi à attendrir le vigil et l’administration pour entrer (du genre passer 10h, c’est plus possible d’entrer…). Je ne savais pas que cela pouvait exister en France (¨pourtant étudiant j’en ai déposé des dossiers APL et un peu partout en France…). Cela ressemblait plus à un état de siège (vigil assurant la sécurité à l’entrée), cloaque intérieur (chaleur, open space bruillant…). Dans mon fort intérieur je me suis dit qu’il faudrait obliger les responsables (élus) à passer une seule journée incognito à l’intérieur pour qu’il comprenne le problème (cela ferait partie d’une session d’intégration du ministre de la famille par exemple). Bref j’appartiens à la bonne catégorie qui n’a pas besoin régulièrement de la CAF et j’ai la capacité pour traiter mes dossiers à distance. Etant étudiant j’allais régulièrement à la CAF d’autres villes pour les dossiers APL, les services étaient correctes malgré l’attente. Bref! mieux vaut ne pas avoir besoin d’eux pour finir les fins de mois.

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  2. Janine Janine

    Je compatis tout à fait avec les problèmes de Khader,Amel,Zamana et tous ceux qui attendent les allocations pour vivre mais il faut savoir que la CAF n’est pas le seul organisme à faire lanterner ses bénéficiaires. Allez donc voir du coté des caisses de retraite : vous avez le temps de mourir cent fois avant que votre dossier soit pris en compte. Accueil très souriant mais fait par des personnes mal informées elles mêmes, numéro de téléphone payant avec répondeur en boucle, impossibilité d’avoir un rendez vous avec un conseiller, documents qui s’égarent et pour lesquels il faut fournir dix fois la même photocopie, site Internet nul, etc…Même en s’y prenant dans les délais prévus (quatre mois), entre la dernière paye et le premier versement de la retraite il vaut mieux avoir des réserves pour ne pas mourir de faim où risquer l’expulsion….

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  3. Sab Sab

    Comment la CAF pourrait-elle contrôler tout le monde? Les propriétaires bailleurs qui encaissent des loyers et sont eux mêmes locataires avec l’APL? Les soi-disant “familles monoparentales” qui sont en fait des 2ème et 3ème épouses du même mari? Les soi-disant “mères célibataires” qui vivent bien mais sans être mariées avec le père de leurs enfants? Les personnes qui vivent d’allocations en France mais sont également propriétaires de leur logement en Algérie ou ailleurs et ont un compte sur une banque étrangère? Les personnes qui reçoivent des revenus de l’étranger mais ne les déclarent pas en France? Celles qui n’ont en France qu’une adresse postale pour toucher les allocs? Les personnes qui touchent le RSA et travaillent au noir? Les possibilités de fraudes sont sans fin et le système est ainsi fait qu’on peut vivre en France toute sa vie uniquement d’allocations et d’aides diverses. Et tant pis pour les crétins qui bossent 40 ans de leur vie pour nourrir toutes ces bouches inutiles.

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  4. Emilie Emilie

    Moi ce qui me choque c’est le coté revendicatif des “clients” de la CAF. D’accord ça ne doit pas être simple pour eux tous les jours, mais tout de même quand je lis que les allocs représentent “la moitié des revenus d’un tiers des allocataires”ça m’interpelle…Les allocs devraient être versées de façon ponctuelle et provisoire à des gens momentanément dans les difficultés. Or on constate que certains en ont fait une source de revenus permanente au détriment de ceux qui cotisent et qui souvent se débattent aussi dans des difficultés. Il y a un an mon fils, intérimaire, a voulu faire une demande de RSA : on lui a répondu que du moment que sa mère l’hébergeait il n’avait droit à rien puisque mes revenus (je suis au smic)s’additionnaient aux siens (la moitié d’un smic). Mais quand je suis allée à la CAF j’ai constaté que l’essentiel des gens en attente étaient des femmes souvent voilées ou chargées d’enfants qui manifestement n’avaient jamais eu même l’idée de travailler un jour. Deux poids et deux mesures. Et en plus ça râle…

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  5. Marseillais indigné Marseillais indigné

    @SAB vous racontez n’importe quoi au sujet des algériens, les fariboles et les fantasmes de la presse amie du FN tel Rivarol on les connaît par cœur. Vous feriez mieux de vous intéresser aux vrais problèmes de Marseille. À commencer par celui des Marchands de sommeil de nationalité française et propriétaires d’un “parc ” d’appartements ou d’hôtel pourris et qui les louent à des gens honnêtes mais pauvres. ” . EXEMPLES les extraits des réquisitions d’un article paru dans le journal Le Monde.fr | 28.09.2012 à 13h26 « M. GUIDI fait de l’argent sur la misère. Et parce qu’on n’a peur de rien, on profite de l’argent de ces pauvres gens gagné en mendiant et de l’argent de la collectivité donné aux locataires par la CAF.” FR3 Mise en ligne le 1 févr. 2012En 2007, Ramadane Fekari, un homme âgé de 56 ans, est retrouvé mort au pied d’une cage d’escalier après avoir fait une chute de cinq étages. Le propriétaire de l’immeuble insalubre, comparaissait aujourd’hui, 1er février 2012, devant le tribunal correctionnel de Marseille.
    Manuel SAEZ est accusé d’exploitation d’habitat indigne et homicide involontaire. L’enquête a en effet démontré que le bâtiment faisait l’objet d’un arrêté d’insalubrité, le procureur a requis 22 mois dont 12 ferme. Bien entendu ces braves (par définition) propriétaires qui se dissimulent parfois derrière des SCI touchent souvent directement l’ APL . La CAF ne peut rien faire faute de logement sociaux Cf. Extrait du Site P A R L E M E N T E U R S
    Cf article récent de Mars Actu A L’hôtel Oriental, le temps semble s’être arrêté. Dans l’entrée, des montants attendent en vain leurs carreaux de plâtre. Dans la cage d’escalier, des fils pendent, certains laissent voir des dominos non protégés. “C’est comme ça depuis 2007, affirme Mohamed Mhabia, dans un français hésitant. Les entreprises sont parties sans finir les travaux et depuis rien n’a changé”. Pourtant ce chantier n’est pas né du bon vouloir de leur propriétaire, le gérant de la société Texel, eliahou AMMAR à qui Zvi Ammar a vendu l’hôtel via sa société International Sport Fashion.

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  6. Marseillais indigné Marseillais indigné

    @Sab comme vous le savez la priorité à Marseille c’est d’utiliserNos impôts Pour financer le grand stade, les pavés sur le vieux port et les concerts de David Guetta.Pourtant il y a plus urgent cf. le site « PARLEMENTEUR”

    février 2002
    Nom : Sanchez. Prénom : Dominique. Age : 89 ans. Activité : marchand de sommeil. Signe particulier : néant. Costume gris élimé d’ouvrier, baskets sans marque, le petit bonhomme ne paye pas de mine, c’est ce qu’il cherche : Je veux rester discret. Il y a tant de jaloux… Dans son antre du Panier, le vieux quartier de Marseille, il possède 112 taudis insalubres qui lui rapporteraient, chaque mois, plus de 30 000 euros (200 000 francs).
    Les Comoriens, à qui il loue, l’appellent Papa Sanchez. Il est à la fois leur bienfaiteur et celui qui les exploite. Marchand de sommeil ? Il en faut bien. Je rends service à ceux qui en ont besoin. La plupart de ses appartements ne satisfont évidemment pas aux critères du logement décent définis dans un décret paru jeudi au Journal officiel.
    Papa Sanchez a racheté des petits logements depuis plus d’un demi-siècle, démarchant les commissaires-priseurs : Ils avaient leur petite commission. Une maison, plus elle était en mauvais état, plus elle était pour moi. Selon l’association marseillaise ICI (Initiatives citoyennes pour l’insertion), ses taudis sont tous frappés d’arrêtés d’insalubrité, avec interdiction définitive d’habiter, certains depuis 1991.
    Mais la puissance publique ferme les yeux, précise ICI, et les locataires ne râlent jamais. Pas leur genre. Peur de se retrouver à la rue. Je meuble tout, dit Papa Sanchez. Celui qui arrive n’a plus qu’à se mettre à table. Ils m’en sont reconnaissants.
    Pour les prix, ça commence à 120 euros (800 F) pour 9 m2, pourris. Ça grimpe à 275 euros (1 800 F) pour 20 m2. Au total, ça fait pas mal d’argent », reconnaît Papa Sanchez. Il ne dit pas combien. ICI a fait une évaluation : 350 000 euros (2,3millions de francs) par an. Papa Sanchez est assis sur un beau magot, qui va lui rapporter, dans une dernière culbute, un joli pactole.
    Parce qu’aujourd’hui, il vend. Je suis au bout du rouleau. Marseille Aménagement, la SEM (société d’économie mixte) de la ville, lui propose environ 560 000 euros (3,65 millions de francs) pour 2 233 m2 de taudis.
    Problème : avant de racheter, il faut reloger les 115 familles concernées. Et là, ce n’est pas joué. Pas par manque d’argent des familles, explique le sous-préfet à la ville, Philippe Curé. Elles ont les moyens, vu les loyers exorbitants qu’elles payent. Mais parce qu’il n’y a pas d’offres de relogement.
    Voilà pourquoi on tolère les marchands de sommeil : ces familles, pourtant en règle et solvables, sont refusées par les logeurs sociaux.
    Les marchands de sommeil offrent un parc social de substitution, dit Paul-Charles Delapeyre, directeur d’ICI. Il y a une perversité et une lâcheté là-dedans, dues à la démission des pouvoirs publics. On ne peut pas se contenter de dire “les marchands de sommeil sont des salauds”, ajoute Daniel Carrière, de l’association Un centre-ville pour tous. Tout le monde est “salaud” de laisser faire.
    Murer les accès. Secrétaire général adjoint de la mairie, Henri Loisel soupire : Tout le monde a baissé les bras devant un état de fait. ICI peut écrire : L’activité “marchands de sommeil” est devenue un métier impuni

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  7. Marseillais indigné Marseillais indigné

    Réfléchissez Émilie avant de réagir comme certaines bonnes bourgeoises qui pour passer le temps vendent des fringues dans les beaux quartiers. Il ne suffit pas de vouloir travailler, il faut aussi qu’il y ait des emplois disponibles. En outre ce n’est pas simple, lorsqu’on est la mère de jeunes enfants et qu’on n’a pas les moyens comme dans certains quartiers marseillais de s’offrir les services d’une « assistante » originaire des Philippines, de l’île Maurice, ou même des quartiers Nord. Bien entendu ces jeunes femmes doivent se débrouiller, quant à elles, pour s’occuper de leurs enfants, si elles en ont. Par ailleurs même si on travaille lorsque les rémunérations sont peu élevées, les allocations familiales et leurs accessoires comptent davantage dans les ressources du ménage. Ce n’est pas le cas dans certaines bonnes familles, où le mari reçoit un salaire et des revenus confortables. La femme peut également percevoir les revenus de son propre patrimoine. Aussi Pour ne pas augmenter, avec son salaire, les impôts du couple, elle décide d’arrêter de travailler pour se consacrer à ses enfants. Dans ce cas les allocations familiales lui serviront plutôt d’argent de poche.

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  8. Anonyme Anonyme

    Pour nous prendre de l’argent l’Etat n’a pas besoin de notre accord, mais pour avoir droit à ce qui nous est dû, il faut remplir un tas de documents tous plus ou moins complexes dont même ceux qui les traites ne savent même pas comment les remplir.
    “Mon intime conviction” est que l’Etat est l’ESCROC N°1 et ceux qui font les lois se sont enrichis sur le dos des contribuable, en plus ils se sont octroyés des privilèges exorbitants.
    “POLITIQUE, JUSTICE, PATRONAT” un pour tous, tous pourris.
    1789, 1968 vivement la prochaine révolution!

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  9. Anonyme Anonyme

    Vous trouvez normal pour certaine personnes seules avec des enfants qui sont obligés de faire des dizaines de kilomètres et de trouvez la CAF fermé.
    Moi PRESIDENT je supprimerais des milliers d’élus qui ne servent à rien et les remplacerais par des personnes qui seront aux service du citoyen.
    Croyant où pas, ne vous faites pas d’illusions un jour vous aurrez des comptes à rendre.

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  10. MILLE789 MILLE789

    C’est inadmissible d’être obligé pour contacter la CAF d’être obligé de faire des dizaines de kilomètres et de constater qu’elle est fermée où de payer les communications surtaxés pour un service d’Etat en plus les personnes ne sont même pas capables de répondre aux questions.
    Messieurs les élus c’est vous qui faites les lois vous êtes donc entièrements responsables de la situation dans laquelle vous nous avez mis, j’espère qu’un jour vous paierez pour vos actes.

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