Intempéries : et à la fin, tout finit à la mer

Décryptage
le 6 Oct 2021
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La plage de l
La plage de l'Huveaune, communément appelée "épluchures beach", ce mardi après les intempéries. (Photo : Thomas Ricard)

La plage de l'Huveaune, communément appelée "épluchures beach", ce mardi après les intempéries. (Photo : Thomas Ricard)

“Vous auriez mieux fait de venir avec un sac à remplir.” Sur la plage du Bain-des-dames comme sur celle de l’Huveaune, une poignée de citoyens lambda ramassent des déchets, entre colère et désarroi. Sous les nuages encore présents, le spectacle est désolant. “Les intempéries plus la grève du ramassage des poubelles… c’est une catastrophe naturelle”, lance une jeune femme qui a pris “une heure de [s]on temps, par conscience citoyenne”. Équipée de gants et d’un sac, elle tente tant bien que mal de réparer le désastre. Une goutte d’eau dans la mer. “Il y a bien des camions de la métropole, mais ils ne sont pas très nombreux”, constate-t-elle, dépitée. Au même moment, sur les chaînes d’information en continu, les images de la plage jonchée de canettes tournent en boucle.

Clémence Fernandez, simple citoyenne venue ramasser les déchets qui jonchent la plage de l’Huveaune. (Photo : VA)

Un peu plus loin, les agents de la collectivité en charge de la collecte des déchets et de la propreté sont à l’œuvre. Tandis que certains remplissent un camion de détritus, d’autres découpent d’énormes troncs d’arbres avec des tronçonneuses. “On n’est pas censés faire ça”, tient à préciser l’un d’entre eux. Pour cet agent, syndiqué FO, la grève n’est aucunement liée à la pollution qui se retrouve aujourd’hui dans la mer. “Regardez, ce ne sont que des canettes, des emballages de churros… ce ne sont pas des déchets ménagers, mais l’incivilité des gens qui viennent pique-niquer sur les bords de l’Huveaune”, défend-il en ouvrant la benne de son camion. Une interprétation qui, si elle a du vrai, est forcément parcellaire.

Deux déversoirs majeurs : Cortiou et l’Huveaune

Le système de traitement des eaux marseillais a ses particularités. Malgré l’inauguration en grande pompe en 2017 d’un gigantesque bassin de rétention sous le stade Ganay, lorsque la pluie tombe fort, ça déborde encore. Résultat : le réseau des eaux pluviales se mélange à celui des eaux usées et une partie de ce joyeux mélange s’en va directement à la mer, sans passer par la case épuration, direction la calanque de Cortiou. Avec le mistral qui risque de souffler ce mercredi, le rejet des eaux de Cortiou devrait toucher les îles qui se trouvent en face. À savoir l’archipel de Riou, en plein cœur du parc national des Calanques. Voilà pour les eaux venues du centre-ville de Marseille.

Lundi, une nette démarcation était visible dans la rade. (Photo : Emilio Guzman)

Celles du reste de la ville, elles, finissent par atterrir dans l’un des fleuves qui traversent Marseille, à savoir l’Huveaune. Celui-ci est “alimenté” par son passage par 26 autres communes en amont. Là encore, par temps de fortes pluies, ces eaux ne sont pas filtrées*. Au lieu d’être déviées afin de transiter par la station d’épuration, le fleuve retrouve son lit naturel et se déverse directement dans la mer, au niveau de la plage de l’Huveaune, officieusement renommée “Épluchures beach”. Si les plages au nord de cette dernière semblent peu touchées, ce mardi, les plages du Prado, de la Pointe-Rouge et les petites criques du Sud de la ville étaient recouvertes de déchets et de matière organique. Au nord, le ruisseau des Aygalades, qui se jette dans les bassins du port à Arenc, et le réseau de déversoirs d’orage constituent autant de points de rejets secondaires.

Au menu, Matière organique, macrodéchets et contaminants

À part ces canettes très visibles, qu’est-ce qui a vraiment fini à la mer ? “Vu le volume de pluie qui est tombé et le système d’épuration avec ses bypass d’eau non traitée, cela induit forcément des éléments exogènes”, s’inquiète Sandrine Ruitton, chercheuse à l’Institut méditerranéen d’océanographie et membre du conseil scientifique du parc national des Calanques. Par éléments exogènes, entendez “matière organique, macrodéchets et contaminants tels que des éléments chimiques, des hydrocarbures et des huiles charriés par le lessivage des sols”. S’ajoutent à cela “des bactéries pathogènes pour l’homme, de la matière fécale, des PCB, des pesticides, des éléments comme l’arsenic et le cuivre”, complète la scientifique. Parmi la matière organique, on retrouve les feuilles, branches et la terre qui peuvent être emportées lors du ruissellement, favorisé par l’artificialisation des sols.

Eau trouble et espèces opportunistes

Quels impacts peuvent avoir ces déversements ? “La clarté de l’eau est mise à mal, celle-ci est trouble et cela perturbe le développement des organismes qui utilisent la photosynthèse comme les posidonies et tous les végétaux”, explique Sandrine Ruitton. La présence en forte quantité de matière organique, si elle paraît anodine, peut aussi avoir des conséquences néfastes pour l’environnement. “Cela peut engendrer le développement de certaines espèces opportunistes au détriment d’espèces patrimoniales et fragiles comme certaines algues ou espèces filtreuses.” La chercheuse cite les gorgones ou encore le corail rouge. Enfin, la présence de contaminants induit forcément un risque d’ingestion par la faune, et donc de contamination de toute la chaine alimentaire. “Il vaut mieux éviter de manger des fruits de mer ou du poisson ces prochains jours”, glisse la scientifique.

L’eau chargée en matières organiques empêche la lumière de passer et défavorise les organismes qui utilisent la photosynthèse. (Photo : TR)

Une pollution plus importante que d’ordinaire ?

Il n’est pas nécessaire d’attendre des pluies centennales pour constater ce phénomène de “débordement” et son lot de pollution. Mais est-il cette fois-ci plus important que d’habitude, du fait de l’intensité du phénomène météorologique – il est tombé sur la ville l’équivalent de deux mois de précipitations en quelques heures – et de la grève des poubelles pas complètement finie ? “Toutes les communes subissent ce genre de désagrément après toutes les tempêtes de niveau rouge”, se défend Jean-Baptiste Rivoallan, conseiller métropolitain LR, pour qui la grève n’a eu aucun impact sur le phénomène. Sur le terrain, les agents refusent même de parler d’événements exceptionnels. “Nous réalisons ce genre de ramassage plusieurs fois par an”, tente l’un d’eux.

Du côté de la mairie de Marseille, on crie à l’inverse à la “marée noire de déchets”. “Il y a 3000 tonnes de déchets dans les rues et une centaine sur les plages”, s’insurge Hervé Menchon, adjoint au maire EELV en charge du littoral. Pour lui, le lien est évident. L’élu va jusqu’à parler d’un “tsunami de déchets”. Pour le moment, aucune donnée chiffrée ne permet de mesurer l’importance de l’événement, ni d’évaluer l’incidence de la grève. Hervé Menchon concède d’ailleurs que la mairie n’a réalisé aucun prélèvement à sa connaissance. L’Agence régionale de santé (ARS), qui pendant la saison estivale réalise des prélèvements, n’a pas répondu aux sollicitations de Marsactu. L’Agence de l’eau et le parc national des Calanques ne disposent pas de davantage d’information.

Sur la plage de l’Huveaune, des agents de la métropole ramassent les déchets et découpent des troncs d’arbres pour pouvoir les extraire de la plage. (Photo : TR)

Un manque d’anticipation

Face au constat désolant, la question de l’anticipation se pose forcément. Avec un phénomène météorologique prévu depuis la semaine précédente et une grève censée être résolue pourquoi ne pas avoir ramassé les déchets, qu’ils soient dans la ville ou sur les bords de l’Huveaune, plus tôt ? ” Il y avait tout le retard [de la grève, ndlr] à rattraper. On a fait le maximum, mais on ne peut pas tout régler comme ça. Sauf qu’il y a eu cet épisode de pluie, qui nous a mis en retard sur beaucoup de points. Les plages ont été nettoyées, mais tout cela s’est additionné”, justifie pêle-mêle Roland Mouren, vice-président de la métropole délégué à la stratégie de réduction et du traitement des déchets.

À l’hôtel de ville, on se dit dans l’incompréhension de ce manque de réactivité. Dans une interview accordée ce mardi matin à France Info, Benoît Payan estime que la métropole “aurait dû anticiper l’alerte rouge en mettant le paquet pour ramasser ces milliers de tonnes de déchets sur la chaussée.” “C’est difficile à faire, mais il faut s’en donner les moyens”, a-t-il insisté en allant jusqu’à demander que “le pluvial, la voirie, le ramassage des déchets, le nettoiement” redevienne une compétence de la Ville. Une occasion de peser dans le débat institutionnel, à moins de deux semaines du retour d’Emmanuel Macron à Marseille.

*Modification apportée le 06/10/21 à 11 h 42 : par temps de fortes pluies, les eaux de l’Huveaune ne sont plus filtrées (ou plus précisément dégrillées) et non traitées, comme nous l’avions écrit. Les eaux de l’Huveaune ne sont jamais traitées. 

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Commentaires

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  1. Assedix Assedix

    Et pourtant l’application Marseille Infos Plage indiquait toute la journée d’hier que la qualité des eaux de baignade était “bonne” sur toutes les plages de Marseille (dont Épluchures).
    Ce serait intéressant d’avoir l’avis de spécialistes là-dessus.

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    • Tarama Tarama

      Ce n’est plus mis à jour à partir du 1er septembre.

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    • Assedix Assedix

      @Tarama: je suppose que vous avez raison. Mais c’est quand même dingue de leur part de ne pas le signaler…

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    • Assedix Assedix

      @Tarama: j’en profite pour vous poser la question puisque vous avez l’air très au courant. Pour les drapeaux violets, c’est pareil ? Il n’y en a pas hors saison balnéaire ?

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    • Tarama Tarama

      En effet, il n’y a pas de drapeau violet (qui est une particularité marseillaise, plutôt pas mal pour une fois. Ailleurs c’est généralement un drapeau rouge, qui permet de moins attirer l’attention sur le motif de fermeture de la plage) hors “saison balnéaire”.

      Il suffit de regarder les postes de secours pour le constater.

      Et de mémoire (mais il faudrait chercher), hors saison balnéaire (soit de septembre à mai, c’est l’ARS qui fait les prélèvements une fois toutes les… deux semaines (ou deux mois, je ne sais plus), sur un nombre limité de points.
      (Il faudrait fouiller tout ça, mes connaissances datent de quelques années, mais je ne crois pas que ça ait évolué.

      Dans tous les cas il n’y a pas de suivi quotidien.

      Marseille est plutôt en pointe à ce sujet, d’autres villes côtières se contentent des relevés minimum légaux. Je ne sais plus, mais c’est genre une fois par semaine.
      Et selon le principe que moins on cherche, moins on trouve, leur qualité des eaux (affichée) n’en est que meilleure…

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    • Assedix Assedix

      Merci Tarama pour toutes ces précisions.

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  2. MarsKaa MarsKaa

    La métropole a une grande responsabilité, mais de là à dire que la mairie, toute seule, gérerait mieux tous ces problèmes…j’ai un doute (avec quels moyens ?).
    Surtout que la pollution de lhuveaune provient de très nombreuses communes en amont…

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  3. barbapapa barbapapa

    Cette application n’a jamais marché, une fumisterie de la seramm

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  4. ThierryD ThierryD

    Les feuilles mortes n’étaient pas ramassées non plus.
    Beaucoup d’avaloirs se sont retrouvés bouchés et on créés ces énormes retenues d’eau où les déchets flottaient avant de partir à la mer. Peut-être qu’un ramassage régulier manuel par des cantonniers efficaces (et pas avec des machines inutiles et chères) permettrait à l’eau de s’écouler normalement. Mais là, c’est une autre histoire…

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  5. CAT13 CAT13

    J’ai l’impression qu’on ne s’en sortira jamais dans cette ville tant le système est ancré dans les mentalités, vision d’horreur, désastre sanitaire et écologique, on paye l’addition et encore pour très très longtemps de pratiques douteuses et d’incompétences qui font partie du paysage local depuis des décennies.

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  6. Tarama Tarama

    Des imprécisions de tous les côtés qui donnent l’impression que personne ne maîtrise rien.

    J’ai le sentiment que la Seramm a toutes les données, qu’elle a des capteurs partout, et qu’elle sait. Et soit elle ne communique pas, soit les responsables en charge, techniciens ou élus, ne comprennent rien.

    L’Huveaune n’est pas “traitée” par la station d’épuration en temps normal. Il s’agit d’un simple dégrillage.
    Par temps de pluie, le réseau d’eau unitaire du centre ville (égouts + eaux pluviales) vient gonfler le volume d’eaux usées à traiter par la station d’épuration.

    Une fois sa capacité maximale atteinte, le surplus est déversé non vers Cortiou, mais vers les plages du Prado, dans un émissaire de dérivation dont l’exutoire est une plateforme en béton où claquent les vagues, en rive droite de l’Huveaune.

    D’autres émissaires de dérivation plus petits doivent exister un peu partout.

    Tout passer en séparatif n’est pas une bonne idée. Le réseau marseillais “moderne” est même organisé en unitaire en temps normal, afin que le moins possible d’eau de ruissellement des rues n’arrive sur les plages.

    Un simple produit en croix montre que le bassin de rétention Ganay, malgré ses dizaines de millions d’euros de coût, est rempli en une vingtaine de minutes lors d’un gros épisode pluvieux.

    La “matière organique” n’est pas de la pollution.

    Les analyses de qualité de l’eau sont quotidiennes uniquement lors de la “saison balnéaire”.

    Le Jarret qui traverse tout Marseille, est un affluent qui apporte un lot de déchets et pollution
    importants à l’Huveaune.

    Il est impossible de rattraper le retard de plusieurs jours de collecte de déchets en 24h, sauf à mobiliser des moyens exceptionnels qui n’existent pas.

    De même il est impossible de nettoyer les berges des rivières sauf à mobiliser des moyens qui n’existent pas.

    Les agents de la Seramm nettoient les berges de l’Huveaune (seulement les parties visibles) entre le parc Borély et l’avenue de Mazargues, une à deux fois par an. C’est un travail de fourmi, qu’il faut une semaine à réaliser pour cinq à six agents. Travail à recommencer après chaque nouvelle crue…

    Le problème, outre les “particularités” marseillaises dans l’incurie du traitement des déchets et de la propreté urbaine, c’est la société de consommation.

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    • MarsKaa MarsKaa

      Merci pour toutes ces informations précises.

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  7. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Une partie du problème apparaît implicitement dans l’article : c’est le niveau de l’élite politique locale. Elles ont donné hier la pleine mesure de leur talent, filmé en direct. Le sieur Mouren, tout de même vice-président de la métropole, a été interviewé soit au saut du lit, soit après un repas un peu chargé : comment expliquer, sinon, la forme comme le fond de ses propos, aussi pâteux que vagues ? Quand au sieur Rivoallan, il a tout bonnement tenu des propos racistes durant la réunion du “Conseil de territoire” – a-t-il, d’ailleurs, été rappelé à l’ordre par le président de ce machin ?

    Ceci étant, on n’est pas vraiment surpris de l’incompétence et de l’étroitesse d’esprit des élus de droite ici, on y est même complètement habitué.

    Ceci n’exonère pas la municipalité de ses propres responsabilités, et il faudrait arrêter le petit jeu du “c’est pas moi, c’est l’autre”. Où est la police de la propreté ? Que fait la police municipale ? Qu’attend-on pour vérifier que les commerçants et les restaurateurs ne mettent pas leurs déchets n’importe où, évidemment non triés, ce qui supposerait qu’ils aient au préalable leurs propres poubelles ? Qu’attend-on pour communiquer sur les enjeux de la réduction du volume de déchets à la source, et sur ceux du tri ?

    Je lisais hier que les déchets triés en vue du recyclage représentent en moyenne annuelle 15 kg par habitant à Marseille, contre 70 kg à l’échelle du pays. Alors que par ailleurs, les Marseillais produisent plus de déchets qu’ailleurs. C’est dramatique.

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    • Alceste. Alceste.

      Vous avez oublié Moraine qui a été somptueux hier soir.Et ce matin Payan qui pique sa crise.
      Recyclons les politiques avant toutes choses, le reste suivra.
      A ce propos qu’est devenu l’imbroglio de l’usine espagnole des traitements des déchets?

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  8. didier L didier L

    Il faut d’urgence mettre en place un vrai tri sélectif des déchets à Marseille, il n’existe pas et cela surprend tous les visiteurs … tri sélectif aussi des femmes et hommes politiques, certains ne sont manifestement pas à leur place et ont dépassé leur niveau d’incompétence … Métropole, mairie et nouveaux élus compris, cela dit ce sont les marseillais qui les ont élus. Donc !
    Car comme dit un intervenant que fait la police municipale ou autre pour lutter contre les déchets sauvages :orage ou pas les poubelles débordent toujours à Marseille, la Métropole le sait puisque des appels sans cesse arrivent dans ses services … mais la machine face à ces incivilités chroniques, a du mal à suivre, question d’organisation du travail, sans doute, de circulation de l’information, de hierarchie, de compétence, d’engagement des personnels etc … faudrait mettre tout cela à plat une bonne fois, mais qui aura le courage politique. Fo en embuscade, la CGT aux abois et fausses bonnes consciences qui ne veulent pas appeler un chat un chat

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  9. Neomarseillais Neomarseillais

    Merci Tarama, Didier L… toujours très enrichissant. Un peu de mesure dans les analyses ça ne fait pas de mal…aux journalistes aussi…Et bien évidemment la métropole doit faire preuve de pédagogie pour réduire les mauvaises pratiques et la Police Municipale doit verbaliser ensuite… Rien d’insurmontable mais faut pas hésiter ! Montrez nous M PAYAN votre détermination et votre courage via votre Police Municipale…avant de vouloir tout récupérer…pour le moment je n’ai rien vu ce de ce côté là…

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  10. Tarama Tarama

    Il est vrai que la clé côté mairie est la verbalisation, et que de ce côté (comme dans d’autres domaines) rien n’a changé non plus.

    Les policiers municipaux font les kékés sur leur scooters avec leurs gilets pare-balles, mais les incivilités ne sont pas plus verbalisées qu’avant.

    Le maire a ce pouvoir, qu’il n’utilise pas plus que son prédécesseur.

    Certes j’imagine que les policiers municipaux sont aussi syndiqués FO, mais bon…

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  11. LN LN

    Plage de la Maronaise, après les Goudes. Est-ce à cause du fait que la route est fermée que la Metropole n’a toujours pas ramassé les sacs de détritus, bombonnes de gaz, bois morts et autres m… qu’a ramené la pluie ? Les marseillais ont fait de leur mieux, à tout stocker sur le bord de la route et depuis 15 jours, rien, toujours pas de ramassage. On attend le prochain orage pour que tout reparte à l’eau ?

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