Le malaise grandit dans les services de la politique de la ville

À la une
le 2 Mai 2016
2

Ils sont les techniciens discrets du grand chantier qu'est la politique en faveur des quartiers les plus pauvres. Pourtant, la semaine dernière, les employés du GIP politique de la Ville ont exprimé leurs inquiétudes dans une lettre à leur hiérarchie que Marsactu s'est procurée. Il y menaçaient de faire grève.

Une vue de la cité Bellevue, rue Félix-Pyat, concernée par la politique de la ville depuis plusieurs décennies.
Une vue de la cité Bellevue, rue Félix-Pyat, concernée par la politique de la ville depuis plusieurs décennies.

Une vue de la cité Bellevue, rue Félix-Pyat, concernée par la politique de la ville depuis plusieurs décennies.

“Le contexte social est difficile, les associations des quartiers sont très fragilisées et bien seules. Les technicien-nes ne veulent pas être les boucs émissaires des difficultés de mise en œuvre d’une politique de la ville combien nécessaire dans les quartiers en difficulté de Marseille.” Dans le milieu policé des travailleurs de l’ombre de cette politique en faveur des quartiers populaires, cet extrait d’une lettre de revendication des employés du groupe d’intérêt public (GIP) de la politique de la ville détonne. Envoyée la semaine dernière à leur présidente, Arlette Fructus, au directeur général adjoint à la métropole, Domnin Rauscher et au préfet délégué pour l’égalité des chances, Yves Rousset, cette missive a ...
Vous voulez lire la suite ?
Abonnez-vous à Marsactu

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. neplusetaire neplusetaire

    LA GRANDE HYPOCRISIE SOCIALE. COHESION SOCIALE, moi je ne vois que de l’incohérence.

    Signaler
  2. leravidemilo leravidemilo

    Le malaise grandit, et n’a pas cessé de croitre! La politique de la ville est elle même un échec depuis son importation mittérandienne (ça ne fait guère que 34 ans), et avec elle celui de la “ségrégation négative” dont on a eu tout le temps d’observer le retournement de “donner plus à ceux qui ont moins” à donner plus a ceux qui sont moins”. Bien entendu, ils n’ont pas eu plus, si ce n’est une absence permanente d’accès à la démocratie (“pas sans nous”;..). Le peu de bien qui pouvait s’en extraire tenait à l’opérationnalité des équipes, à l’implication de l’ état et à une action qui soit proche de la proximité. Avec la métropolisation de cette politique, on acte (là aussi) le “retrait” de l’état et on bondit clairement loin de la proximité, en rapport avec l’ampleur du territoire. Qui plus est les réalités et modes de fonctionnement des différentes équipes sont très hétérogènes, leur culture du travail aussi, par exemple entre aix et marseille, et on voit mal ce que produire une telle “mutualisation”. La aussi, métropole grooosss malheur. De Profondis!

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire