Imbroglio autour de la démolition d’une maison les pieds dans l’eau à Maldormé
L'État a lancé une procédure pour demander à une famille de payer la démolition d'une maison construite sur le domaine maritime dans cette petite crique marseillaise. Problème : la bâtisse construite dans les années 1840 semble avoir toujours appartenu... à l'État.
Surplombant l'anse de Maldormé, la maison a été construite vers 1840 et est propriété de l'État. (Photo : VA)
Commentaires
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Si l’Etat se lance dans la destruction des constructions illégales à Marseille il y a du travail , 5 minutes sur Google Earth et vous pourrez constater l’ampleur de la tâche.
Après ce qui est sûr , il est plus facile de détruire des cabanons sur les plages de Martigues ou de Fos appartenant à des gens simples, que les belles maisons avec piscines au bord de mer de nos huiles marseillaises.
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A combien s’élevait la redevance pour jouir d’un bien aussi exceptionnel obtenu par le bouche à oreille ? 300 000€ pour 30 ans d’occupation, c’est 10000€ par an. Si la redevance était inférieure à un loyer au prix du marché (y a t il un marché pour ce type de location ?), ce ne serait pas l’injustice du siècle.
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Il faudra que l’avocat réécrite toute l’histoire des techniques constructives pour faire croire qu’il s’agit d’un bâtiment de béton armé “datant de 1800” : le premier brevet francais fut déposé par Joseph Monier à la fin du XIXème siècle !
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Curieusement, dans la formule “bouche à oreille”, s’agissant de mise à disposition de biens publics en situation privilégiée, une petite voix intérieure malicieuse traduit copinage, renvoi d’ascenseur, piston ou petit arrangement entre amis.
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Première réaction: bon débarras. Pendant que des dizaines de milliers de gens achètent auprès de vendeurs des terrains ou des habitations, et paient frais de notaires et impôts fonciers, d’autres familles se font offrir des terrains en bord de mer, en zone manifestement interdite, y construisent des maisons, les passent à leurs descendants, puis à d’autres occupants qui y arrivent aussi par piston, ah pardon, par” bouche à oreille”, et s’offusquent qu’il faut dégager quelques décades après. L’article ne dit pas le montant de la redevance, j’aimerais bien savoir.
Dans la foulée, madame lâche la voisine, une autre parvenue, et une troisième, comme ça on sait tout de tous ces petits services ren
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Effectivement, comme certains d’entre vous, le délicieux “ce genre d’accord se concluait grâce “au bouche-à-oreille” m’a fait sursauter… Effectivement, me suis-je dit, nous sommes à Marseille. Ce que cette dame oublie de préciser, c’est que sa famille est proche de Jean-Claude, depuis longtemps…
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Bouche à oreille, de la main à la main…
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Donc une proche de Gaudin et une descendante de proches de Defferre ! Ne manque plus qu’une proche de Guérini … pour que l’affaire devienne encore plus amusante !
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Cherchez du côté du Roucas, la propriétaire. d’une mare à canards qui grâce à ses entrées à la mairie l’a transformée non pas de citrouille en carosse mais en piscine. C’est un peu notre Cendrillon à nous.
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Quel était le montant de la redevance ?
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Ah ces temps merveilleux où à Marseille ceux qui détenaient le pouvoir contournaient plus ou moins discrétement les règles pour arranger leurs amis et alliés. La famille de Mme Bensaïd-Rosenberg a bénéficié ” de bouche à oreille” du privilège d’une maison les pieds dans l’eau, construite illégalement pour le montant d’une redevance annuelle. Nous serions curieux de connaître le montant de cette redevance. Curieux que l’article ne l’indique pas, est-ce que la question a été posée ? Cette redevance est-elle excessive ou au contraire ridicule au prix du m2 marseillais ?
Quant à la famille de Sylvie Andrieux, produit socialiste local, c’est encore mieux elle a bénéficié du droit de construire un logement privé sur le domaine public. Au temps de Defferre cette fois. C’est temps marseillais sont-ils résolus. On l’espère !
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Je ne vois pas bien comment, juridiquement, un occupant légal bénéficiant d’une autorisation temporaire d’occupation légale d’un bien légal pourrait être appelé par le propriétaire qui a délivré l’autorisation (dans ce cas, l’état), à payer les frais de démolition du bien occupé devenu entre-temps illégal. Y a-t’il un juriste qui pourrait m’éclairer?
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Sans être juriste, on sait que toute question posée au tribunal peut mettre 10 ans (appel, cassation) à aboutir à une réponse “évidente” au sens commun, ou pas ! Ca fait vivre tout une caste juridique …
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Le rôle du Tribunal Admistratif est justement de juger sur plainte d’une personne physique ( vous ou moi) ou d’une personne morale (une association) par exemple un excés de pouvoir ou bien la responsabilité de l’Etat.
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J’adore les histoires de tonton “domaine public”
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