Hassen Hammou, comète obstinée de la politique marseillaise

Actualité
le 17 Sep 2016
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Tour à tour, Hassen Hammou a été tête de liste aux municipales, sur un plateau de télé face au président puis candidat à la primaire pour le parti Les Républicains. Il rêve de faire sauter le plafond de verre marseillais et d'obtenir un poste à l'Élysée. Il tente l'ascension du politique par la voie médiatique.

Hassen Hammou, comète obstinée de la politique marseillaise
Hassen Hammou, comète obstinée de la politique marseillaise

Hassen Hammou, comète obstinée de la politique marseillaise

Mais si, vous connaissez Hassen Hammou. Le chômeur marseillais qui a dit merde au président dans une émission de grande écoute en 2014. Hassen Hammou ? Le jeune des quartiers Nord qui s’est présenté à la primaire du parti Les Républicains en 2015. Hassen Hammou ? En 2016, il renonce à la primaire mais colle des affiches dans les quartiers Nord pour dire “stop aux règlements de compte” au nom du collectif Trop jeunes pour mourir. Vous en avez forcément entendu parler. Ces dernières semaines, il est passé à la télé et dans de nombreux journaux de France après la reprise nationale d’une dépêche AFP. Depuis longtemps, il tape à la porte de Marsactu avec l’insistance du vendeur d’encyclopédies qui veut convaincre malgré le poids des livres et les étages. Même s’il s’en défend avec force, le produit, c’est lui. Barré de l’étiquette “vu à la télé”.

Le jeune homme a 27 ans et vient de la Savine (15e). Il porte costume et cravate et rêve d’obtenir la fonction politique qui correspond. Quitte à sauter plusieurs marches dans l’ascension du pouvoir. Quitte à se coincer les orteils dans la porte pour éviter qu’elle lui claque au nez. Longtemps, celle de Marsactu est restée close, face à tant d’insistance. Mais derrière l’histoire qu’il raconte, il y en a toujours une autre. Intime, personnelle, elle dessine un profil inscrit dans une époque. Celle qui permet de croire que le quart-d’heure warholien offert par la télé-réalité est déjà synonyme de succès. Une époque où l’accession d’un minot des quartiers Nord, d’origine africaine ou maghrébine, jusqu’au pouvoir politique a du mal à s’affirmer comme légitime. La voie médiatique, la télé, les réseaux, paraissent alors un moyen plus sûr de faire sauter le plafond de verre que le militantisme de terrain.

Collectif #tropjeunespourmourir

Quelques jours après le battage médiatique post-primaires, Hassen Hammou donne rendez-vous dans un café du Vieux-Port. Il a peu de temps. Un rendez-vous à Paris avec Laurent Wauquiez, le président de Les Républicains, un reportage de TF1 sur sa campagne d’affichage occupe déjà son début de semaine. L’un et l’autre seront finalement annulés. “J’ai eu le directeur de cabinet de Laurent Wauquiez. Ils souhaitaient savoir ce que j’allais faire après la primaire. Je n’ai pas choisi de soutenir tel ou tel candidat. Même si j’ai eu le directeur de campagne d’Alain Juppé. Je ne serai pas candidat aux législatives. Ce qui m’intéresse, c’est d’agir. J’aimerais créer une fondation pour les jeunes des quartiers populaires, me voir confier une mission sur ce thème.” Quant à TF1 qui s’intéresse au collectif, il n’est pas demandeur et souhaite qu’ils couvrent sans lui le clip qui doit être réalisé par des jeunes de Campagne-Lévêque. Il y a aussi ce nouvel emploi dans le “consulting” sur lequel il tient à rester discret.

Plus tard, il avouera rêver d’une place de conseiller à l’Élysée sur la jeunesse des quartiers populaires. “Pas payé hein, juste défrayé. Un petit bureau, rien. Mais je veux agir. J’ai de l’ambition pour la jeunesse de ce pays.” La formule toute faite sent la cire à polir les éléments de langage. D’interview en interview, il a musclé son bagout. Ses divers mentors ont fait le reste. Le dernier en date veut rester dans l’ombre. Refuse de voir son nom publié. Nous passerons outre cette prévention. Denis Burens est depuis des lustres dans l’entourage du maire dont il a eu longtemps l’oreille attentive. Directeur du service agriculture à la région sous la présidence Gaudin, conseiller technique au cabinet du maire, il a pris ses distances depuis pour préférer porter un projet d’école des métiers de la mer dans les quartiers Nord. Depuis 2014, il épaule aussi Hassen Hammou dans son ascension politique. Il le reprend quand il dit “issu de la diversité” à propos de lui-même. Mais il salue volontiers sa volonté d’agir, “qu’il partage avec tant de jeunes de ces quartiers que l’on refuse de voir.” Car le mentor ne méconnaît pas “le racisme social” qui pourrait bloquer son intégration au sein du parti Les Républicains.

“Vu à la télé”

Hassen Hammou dit avoir du mal à se faire à la ligne du parti et à la discipline qui freine tous débats. Sur le burkini, il dénonce la mise à mal “des fondements mêmes de l’État de droit“. “Nous ne sommes pas au Qatar ou en Arabie Saoudite où on peut imposer aux femmes de s’habiller de telle ou telle manière. À la Savine, j’ai grandi à côté d’une pagode bouddhiste et ça serait venu à l’esprit de personne de se moquer de leurs voiles colorés.” Il bute sans cesse contre la ligne, rêve de débat passionné en interne. “Mais on nous renvoie tout de suite à nos origines.” En compagnie de la conseillère générale, Haouaria Hadj-Chick (divers gauche), il s’est invité à l’inauguration d’un stade à Frais-Vallon où Jean-Claude Gaudin était présent.

Lors de l'inauguration du stade de Frais-Vallon, le 7 septembre, Hassen Hammou et Haouaria Hadj-Chick croisent brièvement Jean-Claude Gaudin. Photo : B.G.

Lors de l’inauguration du stade de Frais-Vallon, le 7 septembre, Hassen Hammou et Haouaria Hadj-Chick croisent brièvement Jean-Claude Gaudin. Photo : B.G.

“Je vous ai vus à la télé”, lui a dit le maire. “Nous étions là pour obtenir un rendez-vous de sa part, complète Haouaria Hadj-Chick qui le suit depuis plusieurs années. Il nous a dit oui. Avec nos affiches, nous cherchons à provoquer quelque chose et ça réagit. L’essentiel est d’arrêter le comptage macabre et qu’on parle de ces minots qui tombent de plus en plus jeunes et de tous ceux aussi qui sont déjà morts dans leur tête.” Elle refuse qu’on assimile la démarche à un tremplin pour les élections. “Nos morts ne sont pas porteurs politiquement, rétorque la conseillère départementale. Nous l’avons bien vu avec le collectif du 1er juin. Si ces morts payaient, les élus se déplaceraient à chaque mort.” Hassen Hammou sait que sauter les étapes et passer au-dessus des élus qui tiennent les territoires joue contre lui. Si la machine LR le pousse dehors, il sera candidat “société civile” aux prochaines municipales.

Il cite en exemple Bernard Tapie de parcours anti-système. Il l’a rencontré “deux fois” par l’entremise de Didier Pillet, ancien PDG de la Provence, l’un des nombreux mentors de ses années de formation. Il en garde un souvenir ému. “J’adore, j’adhère à son énergie. Cela te donne envie de soulever des montagnes. Il a grandi dans un quartier populaire de Paris, a été élevé dans un milieu difficile et il s’en est sorti au point de se faire une place parmi les grands de ce monde.” Bien sûr, il a à l’esprit les salariés floués après avoir cru à ce patron miracle. “Mais il a suscité de l’espoir dans les quartiers.”

L’exemple Tapie

Il parle de Tapie et c’est son autoportrait qu’il dessine. Le self-made-man. L’escroc gouailleur. Le gamin qui veut accrocher sa chance et s’extirper de la gangue. “J’y suis déjà un peu arrivé. Je n’ai pas envie de devenir une autre personne mais je me suis fait un devoir de me sortir de mon milieu même si j’ai passé des années formidables à la Savine. C’est le quartier de mon enfance avec un côté village où tout le monde se connaît. Mais ça a bien changé. Aujourd’hui, les jeunes n’ont plus de notion de vie ou de mort et pourtant il n’ont rien vécu.” Voilà pour le filtre sépia.

Il en existe un plus sombre. Celui d’un enfant qui a grandi dans une famille “compliquée”. L’euphémisme est de rigueur. Sa mère seule avec 10 enfants à charge. “Nous n’avons pas toujours eu ce qu’on a voulu. Parfois on ne mangeait qu’une fois par jour. Le midi ou le soir. On s’en sortait avec le système D.” Pour certains de ses frères, c’était le D de la délinquance, suivi du P de la prison… La cité qui plombe, le malheur à la maison. Cette enfance fracassée l’amène loin de la Savine, dans une famille d’accueil du côté de Gap. “Ma mère a demandé ce placement parce qu’elle ne s’en sortait pas. C’était dur pour elle quand elle prenait le train pour venir nous voir et redescendait seul.” Le sourire en coin se crispe. Il s’arrête. Pleure. Se reprend vite.

Les mentors communistes

“J’ai très vite côtoyé les adultes”. Il y a les éducateurs, le centre social, des cadres extérieurs qui l’ont fait grandir. “Au début, je voulais être policier. Mais à 16 ans, il a fallu que j’aille travailler.” Il quitte donc le lycée professionnel de l’Estaque où il tente d’obtenir un CAP d’agent de sécurité et part travailler à Grand littoral pour une chaîne de restauration rapide. “Il fallait subvenir aux besoins de la famille”, constate-t-il. Son envie de réussir en politique, d’être quelqu’un, de sortir du cercle des déguns, est une revanche. Il le reconnaît aisément.

Ces adultes qu’ils croisent sont souvent des hommes qui incarnent la figure du père. Parmi eux, l’ancien conseiller général communiste Joël Dutto croise ce gosse de 18 ans qui a troqué le rêve de flic contre celui d’élu. “J’habite juste à côté de la Savine, raconte-t-il volontiers. C’était là où je militais au côté des habitants. J’ai essayé de lui faire connaître la politique et après il a fait son choix. Il voulait très vite être élu. Je lui ai expliqué que cela ne se passait pas comme ça au PC. Chez nous, on milite, on travaille le terrain. Ensuite, un jour, on peut être candidat mais ce n’est pas acquis.”  Il se souvient avec affection de ce jeune homme plein d’idées, volontaire, “un peu désordonné” qui avait créé une association – Relais enfance famille – pour lutter contre l’échec scolaire “alors que lui-même l’avait vécu”. “C’était pour mon frère, corrige Hassen Hammou, aujourd’hui. Je voulais que les choses bougent.” Dans ces quartiers quadrillés depuis des lustres par des élus qui jouent les arroseurs d’argent public contre une poignée de voix, la présidence d’association est une des voies pour acquérir une légitimité. Hassen Hammou jure n’avoir jamais perçu un centime.

Présidence d’association

Peu sensible à ce type de pratique, Dutto le prend sous son aile, l’amène un soir avec ses copains dans les salons de l’Open 13 où le tout-Marseille fraye. “C’était magique pour moi de se retrouver là”, sourit Hammou. Dans ces années-là, il devient compagnon de route du parti, “il a pris sa carte un an”, assure Dutto. “Je n’ai jamais payé ma cotisation, soutient Hassen. Je ne suis pas communiste. Au fond, j’ai toujours été un libéral. Je crois à l’entreprise.” En tout cas, il entre sur les listes d’union de la gauche en 2008 sur le quota communiste dans le 15/16.

“C’est Bernard Marty qui a fait pression pour que j’y sois, se souvient-il. J’étais même monté de quelques places parce que ceux qui étaient devant n’étaient pas inscrits sur les listes électorales. J’ai fait partie de la photo de famille au côté de Samia Ghali et puis je me suis aperçu que c’était mon cas aussi.” L’ancien syndicaliste de la SNCM a gardé de l’amitié pour lui malgré les errances politiques qui ont suivi. Car, en 2014, Hassen Hammou est encore candidat en tête de liste cette fois sur un drôle d’attelage montée sous le patronage du docteur Soubeyrand et de quelques élus du parti radical de gauche, un faux-nez téléguidé par Jean-Noël Guerini pour faire trébucher la gauche.

L’aventure de la liste Soubeyrand

À l’époque, Hassen Hammou a tenté toutes les portes. “Je savais que je n’étais pas communiste. Et j’ai trop vu le mal qu’a fait le parti socialiste dans nos quartiers.” Il dit que sa conscience de droite date de l’époque. De l’échec scolaire, son association a glissé vers l’insertion professionnelle. Il multiplie les initiatives, la rencontre, puis l’amitié avec Didier Pillet, le PDG de la Provence, font partie des déclics. Il croit à l’entreprise, a fondé la sienne en 2008, Net Express, spécialisé dans le nettoyage. Mais ce n’est pas lui qui fait l’intermédiaire avec l’équipe Gaudin quelques mois avant la campagne. Il rencontre Arlette Fructus et Bernard Susini qui sont pressentis pour diriger la liste dans son secteur. Il participe aussi aux réflexions des écolos autour d’une candidature “société civile”. Finalement, cela sera la liste Soubeyrand malgré l’ombre guériniste. Il fera 0,88%. “Je connais tous les gens qui ont voté pour moi”, sourit-il aujourd’hui.

D’ailleurs, l’ombre ne se dissipe pas à entendre certains noms de son entourage et membres du collectif : Lydia Frentzel et Bernard Marty étaient candidats Force du 13 aux départementales. Haouaria Hadj-Chick siège avec l’ancien président du département après avoir été élu au côté d’un de ses fidèles, Denis Rossi. “C’est un groupe technique, rétorque cette dernière. Je n’ai pas été élue sous l’étiquette Force du 13.” Bernard Marty, syndicaliste CGT, lui fait bien partie du parti guériniste “qui vivote”. “Mais j’ai choisi de partir parce qu’il fallait que le département reste à gauche”, complète-t-il. Sur le passage à droite d’Hassen Hammou, il lâche fataliste : “C’est comme ça depuis que la politique s’est détaché de l’idéologie”.

Polémique sur twitter

Certaines de ces étiquettes successives ont ressurgi, porté par les réseaux sociaux, quand il affronte le président lors du face-à-face télévisé “en direct avec les Français”, le 6 novembre 2014. C’est le sommet de sa reconnaissance médiatique. À l’époque, il est le “demandeur d’emploi, au RSA, issu des quartiers Nord” qui interroge le président. Aujourd’hui, il a les yeux qui brillent quand il détaille ces heures où il tutoie les sommets. C’est l’équipe locale de TF1 qui a proposé son nom. Il les a déjà croisés dans des reportages où il jouait les facilitateurs à la Savine. Avant de monter à Paris, il tente de nettoyer son profil Facebook. Mais la polémique ressurgit tout de même au lendemain de l’émission. La presse a vite fait de retrouver son passé de candidat de gauche.

Mais il est aussi à l’aise dans le service après-vente qu’en direct face à François Hollande. Même si le chef du service politique de TF1 s’inquiète de le voir roupiller à quelques minutes du direct. À l’hôtel, il a tenté de travailler ses questions avec Denis Burens à l’hôtel mais le direct fera le reste. Hassen Hammou a la gouaille. Il tient son quart d’heure et ne lâche rien. “Juste après le débat, j’étais avec un pote de la Savine au téléphone et Hollande à côté de moi. Ça y est, j’y étais !” Alors que les autres panélistes répondent aux questions des médias accrédités, il sort prendre l’air. “Et je tombe sur plein d’autres journalistes qui avaient passé les barrages pour essayer d’avoir une réaction. Du coup, j’étais tout seul”. Le quart d’heure se prolonge.

Les jours suivants, tout le monde le reconnaît dans la rue, le félicite. 8,5 millions de Français l’ont vu. “Pendant plusieurs semaines, j’étais de la famille de tout le monde, sourit-il. C’était même un peu pénible. On me félicitait d’avoir dit “merde” alors que c’était pas du tout intentionnel. On me demandait comment était le président. Humainement, je l’ai trouvé très bien. Il m’a dit que je l’avais mis à l’aise. Cela m’a fait plaisir. Cela ne veut pas dire que politiquement, j’étais d’accord avec lui.

En décembre 2015, il rejoint finalement le camp des Républicains. Un temps, il est orienté vers Richard Miron qu’il rencontre avant de revenir sur les terres du 15/16. “Il avait pour principal défaut de ne pas être du secteur, indique-t-on dans son entourage. Pour Richard, c’est important. Il n’est jamais revenu vers nous et nous avons appris ensuite qu’il avait rejoint Bernard Susini.” Avec lui, il fait entrer plusieurs de ses proches. “Nous avons présidé des bureaux de vote, collé des affiches, tracté. Nous avons fait une campagne de terrain pour lui”, constate le jeune homme. Mais cette position dans l’ombre ne lui convient pas. C’est pourtant la voie classique en politique. Faire ses classes, mouiller la chemise dans l’ombre, avant d’obtenir un poste de collaborateur puis, plus tard, une place éligible. Fort de son aura médiatique, de sa candidature aux primaires lancée en novembre 2015, Hassen Hammou se sent légitime pour aller plus vite, plus fort. “Est-ce qu’on pose cette question à Marine Pustorino, vice-présidente du département en charge du social à 28 ans alors qu’elle n’a jamais travaillé ? Et Ludovic Perney, conseiller régional à 20 ans ?”, s’offusque Hammou. il dit aussi mieux réussir à faire passer son message auprès des responsables nationaux que des barons locaux du parti.

Élection pipée

Un an plus tard, il se présente face à Bernard Susini pour obtenir le poste de délégué de circonscription dans les quartiers Nord, face au candidat de droite qui s’y présente depuis deux décennies. “Bernard disait partout qu’il avait fait son temps. Je l’ai pris au mot et j’ai présenté ma candidature.” Dans la foulée, il encarte plusieurs amis, histoire d’assurer un score. Le scrutin interne se passe au domicile d’un des militants. “Je suis arrivé une heure avant l’heure d’ouverture du scrutin et il avait déjà commencé. J’ai perdu mais c’était pipé”, se désole-t-il. Le patron départemental du parti, Bruno Gilles n’a pas souhaité commenter ce cas d’espèce. Quant à Bernard Susini, il ne cherche pas à accabler “un jeune homme qui essaie d’exister par tous les moyens. La politique en est un”. L’ancien adjoint en charge de la politique de la ville au sein de la municipalité, aujourd’hui en retrat, dit ne plus avoir de contact. “Lors de l’élection dans la circonscription, il n’a pas réussi à réunir les voix de ce ceux qu’il avait encarté. Il en a été très blessé. il veut réussir en brûlant les étapes. Mais comment exister dans une primaire national alors qu’il ne parvient pas à se faire élire à une élections interne?”

“C’est un battant, un affranchi, commente Fazia Hamiche, conseillère d’arrondissement élue sur la liste LR dans le 15/16. Le fait qu’il est eu d’autres engagements politiques le dessert. Il s’est fait rapidement, il est brillant, ça a créé des inimitiés. Mais il a des ennemis à la fédération.” Pour l’heure, Hassen Hammou attend son heure, attentif aux mouvements qui pourraient faire éclater les lignes politiques avec les primaires puis la présidentielle. Il guette sa chance. Il se peut alors qu’il papillonne encore. Comme ces insectes de nuit qui butent inlassablement sur les lampes en croyant y voir une porte ouverte.

Actualisation : Ajout des propos de Bernard Susini, le lundi 19 septembre à 10 H 45.

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Commentaires

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  1. Lafcadio Lafcadio

    Bel article mais SVP relisez-vous mieux pour éviter des phrases sans verbe :(“Hassen Hammou sait que sauter les étapes et passer au-dessus des élus qui tiennent les territoires. “) ou peu claires (“Il a rencontré “deux fois” par l’entremise de Didier Pillet, ancien PDG de la Provence, l’un des nombreux mentors de ses années de formation. “: qui est le mentor, Didier ou Bernard ?).

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    • Benoît Gilles Benoît Gilles

      Merci Lafcadio, du compliment comme de la critique. Aucune faute n’est pardonnable mais celles-ci s’expliquent sans doute par un bouclage trop tardif. On perd forcément en lucidité et en clarté.

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  2. julijo julijo

    Drôle de parcours quand même. Belle énergie, à mettre au compte d’un ego surdimensionné, une envie d’exister (….pour quelle existence ?) ou un réel intérêt pour la “chose publique”. La question restera entière tant que ce jeune homme n’aura pas les idées bien claires.
    Un peu trop de grands écarts pour qu’on arrive à le considérer sincère et honnête.

    En même temps, d’autres y sont parvenus, et se frotter à tous les râteliers peut être aussi une solution.

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  3. Karim Karim

    L’humilité en politique est une vertu, l’arrogance est la mère des vices !

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