Grand Marseille : Gaudin et Guérini font main basse sur la métropole

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le 29 Juin 2011
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Donc si on a bien compris, d’un côté il y aurait les modernes, les visionnaires, ceux qui travaillent pour l’histoire, avec un grand H. Marseille on the move. Et de l’autre les ringards, les pisse-froids, qui se battent pour conserver leurs (petits et médiocres) avantages. Marseille on the lose. Un story telling bien manichéen, que Gaudin et Muselier essaient de nous vendre depuis quelques jours au sujet de la métropole. Et ils ont jusqu’à présent parfaitement fait le job. Car tout le monde a plongé dans le beau paneau du Grand Marseille. Surtout les socialistes. Et, une fois de plus, Gaudin, avec la complicité de Guérini, a transformé un sujet majeur – peut-être LE sujet de l’avenir de Marseille et de sa région – en une belle bouillabaisse politico-politicienne. Son plat préféré. Retour sur une belle manip, et au final un beau gâchis.

Une timide réforme des collectivités territoriales

Tout démarre par une loi un peu au rabais, votée par les camarades UMP de notre si métropolitain sénateur-maire de Marseille. C’est une loi qui est au départ initiée par l’ancien premier ministre Balladur et qui devait, pour faire simple, supprimer les communes pour toutes les fondre dans des intercommunalités (communauté de communes, d’agglomérations, ou urbaines) et donner des super-pouvoirs aux plus grandes d’entre-elles. Les futurs conseillers communautaires auraient été élus au suffrage universel direct. Bye-bye les départements, les régions, les communes. Trop tôt, trop vite, trop révolutionnaire, trop compliqué. Devant la fronde des élus de tous bords, Balladur a dû lâcher du mou, et sa commission a malgré tout réussit à accoucher d’une (petite) loi, le 16 décembre 2010, dite de la réforme des collectivités territoriales.

Il ne reste pas grand chose du projet initial. En gros, les conseillers généraux et régionaux fusionneront pour devenir des conseillers territoriaux, mais les deux institutions, le CG et le CR resteront en place. Les communes ne pourront plus être isolées et devront se regrouper en communauté, mais elles conserveront leur clause de compétence générale, et les conseillers municipaux seront toujours élus au suffrage universel direct. l’Etat facilitera les regroupement de différentes communautés, mais sans vraiment rien imposer à personne. Les conseillers communautaires seront élus au suffrage universel direct, mais seulement par un système de fléchage : le conseiller municipal pour qui on votera aux prochaines municipales devra indiquer si il ira siéger au conseil communautaire. Encore une révolution sarkozienne qui a fait pschit.

La Métropole,  poison pill de Gaudin

Mais c’est néanmoins dans cette loi du 16 décembre que Gaudin et Muselier sont allés chercher leur poison pill à destination des socialistes bucco-rhodaniens. La loi permet aux grandes agglomérations (plus de 500 000 habitants) de se transformer en « métropoles » qui « bénéficieront de transferts de compétences de la part des départements et des régions ( développement économique, transports, éducation…) et l’Etat pourra leur confier des grands équipements et infrastructures. Sur le plan financier, elles pourront disposer de transferts de fiscalité locale ou de dotations de l’Etat, mais sous réserve que toutes les communes soient d’accord« , comme le précise le texte de loi.

Sur le papier c’est magnifique. Le Grand Marseille. Avec ça, les Gênes, Barcelone et autres Milan n’ont qu’a bien se tenir. Elles tremblent déjà. Marseille ne peut pas rater ce rendez-vous historique. Cela fait des mois d’ailleurs, que Muselier organise des grands shows en l’honneur du Grand Marseille, où viennent défiler ses copines ministres Lagarde et NKM, sous les yeux émerveillés du cac 40 marseillais. Muso ♥ Marseille. La fête terminée et les feux de la rampe (de lancement pour 2014) éteints, les choses semblent pourtant un peu plus complexes.

Soft power contre hard power

D’abord cette Métropole 2.0 n’est pas très claire. On ne sait pas exactement en réalité qu’elles seront réellement ses compétences, et surtout ses financements. Les présidents des grandes agglomérations à qui ce magnifique cadeau est soit-disant destiné sont d’ailleurs très méfiants. Personne ne semble se bousculer au portillon pour concurrencer les grandes capitales européennes en  transformant leur communauté urbaine en métropole. Ni Gérard Collomb avec son Grand Lyon, ni Jean-Marc Ayrault avec Nantes Metropole, ni Pierre Cohen avec le Grand Toulouse. On n’entend pas non plus Martine Aubry et son Grand Lille. C’est vrai qu’elle a aujourd’hui un autre agenda. Sans doute parce qu’ils sont tous socialistes dit on au gouvernement. Seul Estrosi, le Maire de Nice s’agite. C’est tout dire.

D’autre part, les patrons de ces déjà grandes métropoles ont peur qu’en grossissant encore ils effraient définitivement les autres intercommunalités voisines avec lesquelles ils essaient de travailler. Ces grands élus préférent le soft power métropolitain au hard power à l’ancienne. Le législateur, à la demande de Gérard Collomb, le socialiste sénateur-maire et président du Grand Lyon a donc ajouté un autre dispositif, moins brutal que la métropole : les « pôles métropolitains » qui « doivent permettre une coopération renforcée entre des EPCI à fiscalité propre ( Etablissement Publics de coopération intercommunale, dénomination juridique des communautés urbaines, d’agglo ou de communes, ndlr) voulant mener des actions d’intérêt commun sur un large périmètre afin d’améliorer la compétitivité et l’attractivité du territoire concerné » indique la loi du 16 décembre.

Ce dispositif de pole métropolitain est préféré aujourd’hui à la métropole, car il permet de faire travailler ensemble de grandes agglomérations, dans un vrai cadre juridique, sans non plus de trop fortes contraintes « politiques ». C’est par exemple ce que veut faire Collomb avec son Grand Lyon, en essayant de travailler avec Grenoble et Saint-Etienne, Où Ayrault Nantes et Rennes. Les projets communs peuvent être dans le domaine des transports, des pôles de recherche, du développement économique et touristique .

Métropole ou pole métropolitain ? les deux mon Général

Autour de Marseille, les 8 autres Epci (Pays d’Aix, Pays d’Aubagne, Ouest Provence, Pays de Martigues, Salon, Arles, Les Baux, Chateaurenard) sont à première vue mistral debout contre cet éventuel passage de MPM en Métropole. Surtout avec un Jean-Noël Guérini qui souffle sur les braises. D’abord parce que son conseil général y abandonnerait quelques prérogatives, et ce n’est jamais bon pour le clientélisme, mais aussi parce que ça renforcerait son ex-ami de 30 ans Eugène Caselli, aujourd’hui président de MPM, et Muso, l’ennemi honni. Son deal est simple, oui au pôle métropolitain, mais à une condition, que MPM ne se transforme pas en Métropole. De quoi je me mêle ? Après tout MPM, à bien le droit de faire ce qu’elle veut, et Eugène Caselli s’est depuis longtemps dévassalisé de JNG.
Mais au-delà du bien maladroit, old school et folklorique lobbying guérinien anti-Grand Marseille, et à bien y regarder de plus prés, une autre petite musique commence à se faire entendre, notamment du côté de quelques grands Epci comme le Pays d’Aix ou d’Aubagne, qui savent qu’il leur faudra de toute façon dealer avec Marseille. Ils ne sont pas complètement stupides contrairement à la caricature qu’en fait régulièrement le Maire de Marseille. Et ils l’ont prouvé, par exemple sur Marseille Provence 2013.
Si ils n’ont pas envie que MPM s’arme trop en devenant Métropole, ils sont d’accord en revanche pour le pôle métropolitain. Et contrairement au chantage de Guérini, ils seraient même prêts à accepter que MPM se transforme en métropole : « d’accord pour le pôle métro-politain et pourquoi pas même une métropole marseillaise sans extension de son territoire« , c’est le message qu’aurait fait passer Maryse Joissains, député-maire et présidente du Pays d’Aix, à une réunion de l’Union des Maires du département hier soir, selon La Provence de ce matin. Toujours selon le quotidien de l’avenue Roger Salengro, Michel Tonon, le président du Pays Salonais, aurait lui aussi déclaré, toujours à cette même réunion qu’ »il faut concevoir que Marseille est une autre conception que la notre« . Là encore, les choses et les positions semblent beaucoup moins figées qu’on veut bien nous le faire croire du côté du quai de l’hotel de ville et du bateau bleu.
Une position qui va bien à Eugène Caselli, le président de MPM, qui est lui dans ce débat metropole/pole métropolitain, fromage et dessert. Il n’a pas le choix. Il ne voit pas comment il pourrait refuser de faire grossir un peu sa déjà bien maigre communauté urbaine, sans pour autant risquer de ne pas pouvoir travailler avec les autres EPCI. Idéalement il voudrait donc faire les deux. Transformer MPM en métropole, et monter des pôles métropolitains avec ses voisins. Ce que la loi lui permet de faire, contrairement à ce que Guérini et Gaudin essaient de faire croire.

Gaudin le Métropolitain. ah,ah,ah.
 
C’est donc dans ce contexte, que Gaudin a décidé de faire inscrire à l’ordre du jour du conseil municipal de Marseille du 27 juin dernier un « voeu » demandant à ce que MPM mette au vote rapidement ce passage en métropole. Il a bien vu le piège qu’il pouvait ainsi tendre aux socialistes de son opposition municipale. Et mettre le feu entre pro-guérini et pro-Caselli. Et surtout passer pour l’homme de la modernité, de l’avenir, et ne plus laisser seul Muselier occuper ce terrain. Gaudin le Métropolitain. « L’histoire de la métropole marseillaise c’est d’abord celle du refus, en 1965, et ce fut une erreur de Gaston Defferre » déclarait sans gêne  Gaudin lundi dernier, dans l’hémicycle du conseil municipal. C’est vrai que par crainte des mairies communistes, la ceinture rouge, qui entouraient Marseille, GD refusa de créer cette première intercommunalité, mais JCG oublie juste au passage qu’à l’époque il était déjà au conseil municipal et soutenait Defferre.
Même chose quand il se rengorge de la création de MPM en 2000. Alors que chacun sait qu’il a en réalité construit une interco au rabais, avec des petites communes, et que y compris quand il l’a présidée, il n’a jamais vraiment été à l’aise avec cette institution. Préférant largement son fauteuil vintage de Maire . Gaudin vit dans un autre siècle, pour lui le pouvoir est toujours quai de l’hotel de ville, pas au Pharo. D’ailleurs pourquoi lors des dernières municipales avoir choisit d’ en confier la présidence à Muselier ?
Et puis, pour se marier il faut être deux. Qu’à fait Gaudin en 16 ans de pouvoir pour essayer de construire un Grand Marseille ? A part régulièrement trainer dans la boue ses voisins, comme encore lundi dernier : « Quand on a été élu comme Madame Joissains à Aix avec 94 seulement de voix d’avance, on est appelé à un peu plus de modestie », ou « je ne regrette pas de ne pas m’être assis à côté de Bernard Granié ou d’Alain Belviso ». Les navrants récents épisodes du village de marque de la Valentine histoire de plomber celui de Miramas et Plan de Campagne, où l’OPA sur Marseille Provence 2013 ne plaident pas non plus en faveur de Gaudin le Métropolitain. Chacun sait également toute l’énergie qu’il met à essayer de couler le projet de Parc National des Calanques piloté par « son ami » Guy Teissier, pourtant un des rares projets actuels de dimension métropolitaine.

Le vrai/faux débat de lundi dernier
 
C’est donc dans cette ambiance que s’est ouvert lundi dernier ce débat sur le Grand Marseille. Christophe Masse, petit télégraphiste de Guérini, essayant au nom du PS de justifier pourquoi il était pour un Pôle Métropolitain, mais contre la Métropôle :

De son côté Eugène Caselli qui n’a pas souhaité prendre part au vote, nous a expliqué pourquoi il n’était pas incompatible de se transformer en métropole, tout en développant un pole métropolitain avec ses voisins :

Même position à peu près de Karim Zéribi, au nom d’Europe Ecologie les Verts, dont le groupe n’a pas non plus pris par au vote :

Et forcément la majorité municipale s’est surtout réjouie du bon coup joué au groupe socialiste et surtout à Patrick Mennucci qui voulait, comme Caselli ne pas voter, donc aller contre la position de son propre groupe, qu’en plus il préside. Guérini n’attendait que ça, pour l’obliger à démissionner et mettre à sa place le zélé Masse. Du coup, Mennucci a du manger son chapeau devant un Gaudin tout content de lui, et voter, avec son groupe, contre la métropole. Un groupe un peu éclairci au moment de ce vote, quelques socialistes ayant eu à ce moment, une furieuse envie d’aller soulager un besoin pressant. Yves Moraine, porte-flingue de Gaudin, ne cachait pas son bonheur à la sortie de ce conseil :

Gaudin a donc réussit son coup, semer la zizanie chez ses concurrents socialistes. Bravo l’artiste. Pour le reste heureusement, alors que l’Insee (sur les déplacements domicile-travail) ou l’agence d’urbanisme de l’agglomération marseillaise, nous démontrent régulièrement l’urgence d’une organisation, la métropole semble discrètement se mettre en place. A l’abri des chicayas politiques, notamment du côté de la société civile, via les Conseils de Développements, et du côté des milieux économiques où de nombreuses initiatives sont en train de se créer, du côté du Top 20. On y reviendra.

Les bonus Marsactu :

Un lien Le discours de Muselier au Conseil Municipal

Un lien Le discours de Masse :

Un lien Le discours de Teissier :

Un lien Gérard Collomb sur les métropoles et les poles métropolitains :

 

 

 

 

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Commentaires

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  1. lejust lejust

    Bravo M. Boucaud ! Une très bonne analyse des enjeux et des non-dits .

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  2. Lavoisier Lavoisier

    Je suis Lyonnais et je suis avec beaucoup d’attention ce qu’il se passe à Marseille pur la Métropole. Vous avez un atout, mentionné dans votre article : le travail commun des conseils de développement Marseille, Aix et Aubagne. C’est ce qu’il faut jouer face à l’incurie politique.
    Je vous signale d’ailleurs l’excellent article “Pocker menteur” paru la semaine dernière sur le blog de Mr Boulestex.
    http://boulesteix.blog.lemonde.fr/2011/06/24/poker-menteur/
    Il résume tout.

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  3. nanette nanette

    L’analyse est très technique et la majorité des gens qui n’y comprennent rien devraient la lire… pour tenter d’y voir un peu plus clair! Tout cela va sans doute sans dire… mais ça va toujours mieux en le disant… A bas la langue de bois! Gaudin saborderait-il le navire avant de s’en aller?

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  4. Carla2marseille Carla2marseille

    Tres bon article en effet sur un sujet complique. Ceci etant plusieurs questions:
    – quel est l interet de transformer la cum en metropole avec un territoire identique, des competences qui restent quasiement les memes et des moyens financiers qui ne progressent pas? Le seul resultat de cette affaire va etre que les autres intercommunalitese vont refuser de travailler avec l orgre Marseillais.
    – une nouvelle fois, on ne comprend rien a la position de caselli: il defendait contre vent et maree le pole metropolitain il y a quelques semaines et tout a coup il est le grand defenseur de la metropole. Surtout pour nous dire qu il fera le pole metropolitain apres! Autant faire les choses dans l ordre. En realite, la seule explication, c est qu il se plie une nouvelle fois aux exigences de gaudin pour essayer de garder la presidence de la cum. Il va d ailleurs faire la meme chose pour la gestion de l eau a Marseille en defendant la gestion privee comme le souhaite gaudin.
    – si je ne comprends bien ce que vous nous dites a propos de mennucci: il etait pour la metropole mais il a vote contre! Drole de facon de faire de la politique. Si on est pour quelque chose, autant voter pour mais il y a peut etre des enjeux qui m echappent
    – s agissant des conseils de developpement, j ai fait quelques recherches sur ces sujets passionnants et contrairement a ce que vous dites, j ai le sentiment qu ils sont plus sur la ligne du pole metropolitain, l essentiel etant de faire travailler les interco entre elles.
    – enfin, je ne vois pas ou il y a entente entre gaudin et guerini la dedans. Guerini n est pas au conseil municipal et qu il s occupe de son conseil general!
    Toujours est il que le plus risible la dedans, ce sont les contorsions de caselli pour tenter d expliquer qu il est pour la metropole tout en disant qu il veut faire le pole metropolitain! Dans la meme phrase, il dit tout et son contraire. C est l art de ne vouloir facher personne tout en etant d accord avec tout le monde. Resultat des courses: le president de la cum qui est en charge du dossier ne prend pas part au vote. Est ce ca faire de la politique? Ne pas voter pour concilier la chevre et le choux. Comment les elus peuvent ils se reconnaitre dans un president qui refuse de voter? C est pas etonnant que la cum connaisse crise sur crise et aille dans le mur. Les elus vont bien finir par ouvrir les yeux

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  5. Alain Le Lougarou Alain Le Lougarou

    Si R.MUSELER donner une preuve de sérieux il doit démissionner avec ses proches de l’UMP de la Communauté Urbaine afib que cesse cette gouvernance bancale UMP et Gauche.De nouvelles élections redonneraient une vraie légimité à cette institution qui connait une grave crise de gouvernement faute de majorité.

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  6. heros13 heros13

    La réalité est que M. Guérini se doit de garder la main sur les finances. On voit bien que les procédures judiciaires s’accélèrent. Ce n’est plus seulement les gendarmes mais les policiers qui signalent leur présence. Et à l’ombre certains se disent que s’ils ont perdu la liberté, ils ne vont pas en plus perdre leur argent. Il va falloir rembourser !

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  7. madrolle madrolle

    ah enfin un texte intérressant concernant le débat , mais pas totalement complet, la question qui suit est au dela de la constitution d’une métropole ou/et d’un pole métropolitain : A qui la gouvernance de la nouvelle super structure?qui joue contre qui? qui joue pour qui? et qui sera le dindon de la farce?

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  8. pmo pmo

    Enfin un article pertinent que j’attendais, car les infos en la matière sont incomplètes voire illisibles !!!!Je ne puisdonc que vous encourager à poursuivre dans cette voie et à faire votre job dans le qualitatif ….car l’analyse du microcosme politico marseillais n’est pas une mince affaire (euphémisme) !!!!

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  9. Carla2marseille Carla2marseille

    Merci monsieur Boucaud de votre reponse. C est sans doute le titre qui m a laisse penser qui il y avait une entente gaudin-guerini.
    Cher madrolle, a priori le dindon de la farce, ca va encore etre muselier puisque gaudin et caselli vont s entendre sur son dos! Mais, Alain le Lougarou a raison, ca ne sert a rien de parler de Metropole ou de pole metropolitain si il n y a pas une evolution de la gouvernance: si la droite a la majorite, il faut pour le bien de l institution qu elle est la presidence. Rien n est pire que les situations tordues. Caselli ne peut rien faire sans demander l autorisation de gaudin. Du coup, c est l immobilisme: rien n est fait pour les transports, la circulation est de plus en plus impossible et la ville est de plus en plus sale. Regardez pour la proprete: caselli a ete oblige de mettre 2 elus de gauche ( mennucci et andrieux) et 2 elus de droite ( moraine et vassal qui, la pauvre, se retrouve encercler dans cette histoire alors qu elle est la seule legitime puisqu elle adjointe a la proprete a la ville de marseille). Cet attelage force est encore une fois la pire des solutions: chacun va se revoyer la balle et se tirer dans les pattes et ce sont encore les marseillais qui vont payer. Y en a marre, qu on nous mette un president qui a les moyens de decider et de prendre seul des decisions.

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  10. Silvano Silvano

    La carte de l’interco de la région marseillaise ne ressemble à rien : aucune logique de bassin de vie, de territoire de projet, de développement économique… La. Seule chose qui prévaut c’est une organisation partisane et politicienne. La communauté d’agglo du Pays d’Aubagne est une hérésie, tout comme l’absence des Pennes Mirabeau dans la CUM… Alors plutôt que de monter des usines à gaz, il serait plutôt judicieux de combattre et condamner ces logiques individualistes et politiciennes et mettre la pression pour que Aubagne, la Penne sur Huvaune, Les Pennes adoptent rejoignent la CUM. Honte notamment au Préfet dans sa proposition de Schéma départemental de coopération intercommunal de ne pas avoir mis les élus face à leur absurdité. Lyon, Nantes, Toulouse n’ont certes pas des intercommunalités totalement parfaites mais au moins ce n’est pas la bérézina comme à Marseille !

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  11. chrislm chrislm

    arretons d’ajouter des couches politiques et administratives les unes aux autres.
    Le pole metropolitain va alourdir la facture pour les contribuables en ajoutant ses élus, et administratifs à ceux du cg, de la ville et des cum.
    Il faut changer cela pour aider à régler les pbs de notre métropole.

    par ex pour les transports interurbains la multiplicité des décideurs ralentis les actions:
    résultat un impact économique direct et indirect:
    une vidéo et un article qui expliquent ces impacts.
    http://www.youtube.com/watch?v=nbiwl4KggLw

    http://boulesteix.blog.lemonde.fr/2008/09/13/les-embouteillages-ca-coute-combien/

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