GOU, SPLA-IN, PPA : comment comprendre la rénovation du centre-ville en cinq questions

Décryptage
le 25 Oct 2019
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Très technique, la politique de lutte contre l'habitat dégradé est une forêt de sigles qui cache des dispositifs parfois inédits. Grande opération d'urbanisme, société publique locale d'intérêt national ou projet partenarial d'aménagement... Décryptage en cinq points pour tenter d'y voir plus clair.

GOU, SPLA-IN, PPA : comment comprendre la rénovation du centre-ville en cinq questions
GOU, SPLA-IN, PPA : comment comprendre la rénovation du centre-ville en cinq questions

GOU, SPLA-IN, PPA : comment comprendre la rénovation du centre-ville en cinq questions

L'enjeu

La métropole a adopté un avant-projet de sa grande opération d'urbanisme à Marseille. Dans ce vaste périmètre, elle va pouvoir construire des écoles et des maisons pour tous à la place de la Ville.

Le contexte

Depuis un an, la métropole a mis en place une stratégie de lutte contre l'habitat indigne qui vise à rénover le centre-ville. La plupart des outils sont désormais en place.

Le mécano peu à peu se met en place. Ce jeudi, le conseil métropolitain a voté un avant-goût de la GOU, la grande opération d’urbanisme. Derrière cet acronyme peu amène, se cache une des pièces du puzzle de la nouvelle stratégie métropolitaine de lutte contre l’habitat indigne, annoncée le 13 novembre 2018, dans la foulée des effondrements de la rue d’Aubagne (lire notre article sur la présentation de cette stratégie). On y retrouve la majeure partie des nouveaux outils disponibles en matière d’urbanisme dans un empilement “unique en France”, se réjouissent élus et fonctionnaires. Mise à plat des pièces du puzzle pour tenter d’y voir plus clair. 1.La grande opération d’urbanisme, un nouvel euromed ? “Il y a quelques années, ...
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Commentaires

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  1. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    “S’extraire de la viscosité des services municipaux” : quelle jolie formule… Et quel aveu d’échec après 25 ans de laisser-faire gaudiniste.

    La mise sous tutelle de la ville, tantôt par l’Etat, tantôt par la métropole, est en cours. Gaudin s’en vantera-t-il dans ses mémoires à venir, ou cherchera-t-il, comme à son habitude, à désigner des responsables partout sauf dans son bureau ?

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    • Alceste. Alceste.

      Les mémoires de Gaudin ?. Difficile à rédiger de la part d’un amnésique notoire . Disons que nous pourrons plutôt parler de “contes” ou d'”historiettes”marseillaises à son sujet , sans plus.

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  2. MarsKaa MarsKaa

    1. quel contrôle citoyen possible des choix qui seront fait ? Si l aménagement local echappe à la commune, cela pose question.
    2. La métropole n a pas en charge Marseille mais toute l aire métropolitaine. Les autres communes sont elles d accord pour de tels investissements à Marseille ?
    3. La métropole devait remplacer le département, en fait elle remplace de plus en plus la municipalité, il y a confusion des rôles, et Martine candidate ne s en prive pas…
    L opacité est totale, et de pire en pire, avec la superposition commune/intercommunalité/département, d autant plus que nous retrouvons souvent les même (élus ou technocrates) à tous les échelons.
    On n y gagne pas plus d efficacité, bien au contraire…

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  3. Vincent Squale Vert Vincent Squale Vert

    Effectivement, on assiste à un dévoiement de la Métropole, qui se substitue à la Ville de Marseille, sans que la pression fiscale de celle-ci diminue d’ailleurs, alors que les carences constatées justifient plutôt une intervention directe de l’Etat, qui se défausse quelque peu.
    Sentiment renforcé en terme de LHI par l’absence de la nouvelle Pedec pour diriger les débats du dernier CODERST.
    Une instrumentalisation des outils et procédures est à craindre au profit d’un projet urbanistique peut-être gestionnaire mais non communiqué et donc suspect par essence, sans même évoquer le vernis de consultation citoyenne pour faire passer la pilule….
    Une fois de plus, la situation étant tellement grave sur Marseille, tout le monde se détourne en passant la patate chaude à son voisin, et nous pouvons redouter que les mauvaises pratiques marseillaises ( je retiens l’expression « S’extraire de la viscosité des services municipaux ») se diffusent à l’ensemble de la Métropole plutôt que cette dernière impose rigueur et vertu à Marseille.
    Mais Marseille est-elle encore sauvable???

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  4. Vincent Squale Vert Vincent Squale Vert

    PS : N’est-il pas étonnant et surprenant, en évoquant la lutte contre l’habitat indigne, que la Métropole ne parle que projet d’aménagement, et non pas de la création d’un service intercommunal d’hygiène et de santé, instrument de droit commun et beaucoup moins couteux, mais qui nécessite le transfert des compétences des Maires en la matière au Président de la Métropole. La période électorale présente n’y est certainement pas favorable mais si nous pouvions nous extraire des contingences personnelles et espérer vision et portage politique ….

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