Tous fadas, timbrés, givrés, détronchés… et fiers de l’être

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le 4 Juin 2016
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Ce samedi, au pied des girafes de la Canebière, à 18 heures, démarre la seconde Fada Pride de Marseille. Cette marche des fiertés des usagers de la psychiatrie entend dénoncer les abus de l'institution psychiatrique. Reportage au cœur des préparatifs avec le collectif citoyen qui l'organise.

Des membres du collectif de la Fada Pride essaient des costumes de Générik Vapeur. Photo:  Mathieu Péquignot
Des membres du collectif de la Fada Pride essaient des costumes de Générik Vapeur. Photo: Mathieu Péquignot

Des membres du collectif de la Fada Pride essaient des costumes de Générik Vapeur. Photo: Mathieu Péquignot

“Baisse du désir sexuel. Ah ah… Ça, personne n’est concerné, hein, messieurs ! Bégaiement. Bipolaires. Les bipo, il faut les garder. Borderline. Boulimie. Bref. C’est bizarre, bref. Ah tiens trouble disphorique pré-menstruel. Mesdames, scoop! Ce que vous vivez tous les mois est un trouble…” Patiemment, Domenico poursuit sa lecture à haute voix. Il se tient autour de la grande table gravée du 36, rue Horace-Bertin avec les autres membres du collectif citoyen de la Fada Pride. Dans cette petite maison de ville propriété de l’assistance publique-hôpitaux marseillais (AP-HM) qu’ils squattent, le noyau dur tient ses réunions régulières pour préparer la marche de fierté qui démarre ce samedi à 18 heures des girafes de la Canebière. ...
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Commentaires

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  1. Cat2Mars Cat2Mars

    Bravo pour ce très beau reportage !
    Il y a quelques année à Marseille, je me souviens qu’il y avait eu une “Gueux Pride” (j’adore ce nom !) qui englobait aussi d’autres “combats”.

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  2. leravidemilo leravidemilo

    Très, très beau reportage, effectivement; Une approche très large, et pas facile à trouver sur ce sujet, beaucoup de témoignages, de contenus et la sensibilité adéquate, ni trop prêt, ni trop loin. Il y a beaucoup à faire pour expliquer l’importance et les dangers du DSM, depuis que les américains nous l’ont exporté (le poulet au chlore et autres joyeusetés du TAFTA en cours, c’est pas piqué des vers, mais ça c’est bien plus grave…) Une machine à cataloguer/étiqueter les gens, en fonction des dernières découvertes, et de l’état des stocks (!!!) de l’industrie pharmaceutique. Beaucoup à faire également, et sur un temps forcément long, pour faire connaitre, reconnaitre et admettre/accepter les lieux alternatifs et les démarches et approches correspondantes… Bien content (même si pas surpris) de retrouver dans cette histoire les merveilleux acteurs de la rue de Générik Vapeur. Et désolé de ne pouvoir participer à cette pride de samedi, je prends date pour la prochaine.

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