Eric Serre, pompier grimpeur, brisé par des années de harcèlement en caserne
Pompier volontaire depuis 20 ans, Éric Serre a subi un grave accident sur la falaise de Cap Canaille en 2014. Déclaré apte, il ne peut réintégrer le centre de secours d'Allauch où il servait jusque-là. Pourtant les harceleurs contre qui il a porté plainte continuent d'y exercer sans être inquiétés.
Eric Serre, pompier grimpeur, brisé par des années de harcèlement en caserne
Maintenir la paix sociale, oui mais à quel prix ?
Dans cette histoire telle qu’elle est décrite, c’est au prix d’une injustice …et ici encore, on voit que les lanceurs d’alerte se retrouvent toujours les “dindons de la farce”
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Comment peut-il y avoir de tels comportements dans un milieu qui se doit d’être exemplaire ? Celà ternit l’image de ce corps d’élite…C’est inhumain et indigne, nuisible à la cohésion du groupe…Affligeant !
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L’image de ce “corps d’élite” pèse un peu trop sur tous les choix de gestion de personnel: on ne peut pas critiquer un pompier sans passer pour un sale type !
Là où c’est pervers, c’est que s’il fallait désigner ceux qui justifient le plus l’image héroïque, ce sont les volontaires: ce sont généralement les plus généreux car ils y consacrent congés et week-end et se dévouent pour leur commune. Et c’est pourtant eux qui trinquent, quel que soit leur grade, parce qu’il faut préserver des pros qui ont les faveurs des politiques financeurs (belle image !) et un statut avantageux (fonction publique, temps de repos, …) sans pour autant être cheminot ou infirmier (mauvaise image!).
Merci à Marsactu, de montrer le revers de la médaille: en 2018, il reste difficile d’être volontaire ou femme au SDIS quand on est qualifié … et la tendance managériale semble au conservatisme timoré. Si les volontaires devaient être éjectés du navire, il faudra pourtant gérer d’autres choix: augmenter drastiquement les impôts pour recruter, diminuer le volume d’action ou privatiser les secours pour retrouver de l’efficacité.
Les dockers ont “tué” le port de Marseille, les pros tuerons-ils le “SDIS 13” ?
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Se faire broyer par le système parce qu’on a voulu soulever des dysfonctionnements, c’est aussi ma spécialité ! Là où c’est encore plus anormal c’est que le système en question est un service public financé par les contribuables, ce qui rend la manœuvre encore plus abjecte…
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