Easy Take perd en appel contre les taxis mais continue sa route
Easy Take perd en appel contre les taxis mais continue sa route
« Les taxis disent qu’ils ont gagné car ils ont 15 000 euros de dommages et intérêts, mais on est malgré tout assez contents. » Pour Johanna Gryczynski, porte-parole de la société de transports à la demande Easy Take (née à Avignon et qui s’est depuis quelques mois étendue à Nîmes, Cavaillon et Montpellier, pour l’instant rien de prévu sur Marseille) l’essentiel est sauf : elle peut continuer son activité.
L’entreprise, accusée de concurrence déloyale par le Syndicat des taxis du Vaucluse, que nous n’avons pour l’heure pas réussi à joindre, avait été condamnée en première instance par le tribunal d’Avignon pour avoir démarré ses trois premiers mois sans licence d’Atout France, qui lui permet de transporter un passager. Formalité qu’elle a depuis accompli, avec en parallèle celle de « transport routier de voyageur », pour 2 à 9 passagers.
Là dessus, la cour d’appel de Nîmes a confirmé la décision. Elle l’a même étendue, en incluant la maraude, c’est-à-dire la prise de client sans réservation préalable, réservée aux taxis. « La cour se base sur deux actes d’huissiers qui ne prouvent rien, constatant simplement que l’on avait des chauffeurs garés sur la voie publique et qu’ils sont repartis sans clients », conteste Johanna Gryczynski, qui indique qu’Easy Take va étudier la possibilité d’un pourvoi en cassation.
Il n’empêche, la condamnation et cet empiétement sur leurs plate-bandes confirmé par la justice devrait donner des billes aux taxis, qui ont lancé le siège des ministères pour en finir avec ce qu’ils considèrent comme une brèche réglementaire. « Si la loi changeait à cause du lobby des taxis, ce serait vraiment grave », lance Johanna Gryczynski, qui note « qu’elle a d’ailleurs déjà changé ». De 4,40 m, la longueur réglementaire est passée à 4,50 m en décembre 2010, les obligeant à troquer leur Kangoo pour des Tourneo.
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Décidément, depuis bien trop longtemps maintenant … NOUS NAISSONS TROP TARD DANS UN MONDE TROP VIEUX.
C’est que ce monde ci, nous conduit, par la force des choses, semble-t-il, à reprendre la quête de Diogène avec sa lanterne : ” je cherche un homme”, l’essence de l’Homme. Pour ainsi dire, une boutade faite à Platon qui imaginait mordicus, que ce qui pouvait définir au mieux cette essence, se résumait à un bipède sans plume.
Diogène eut tôt fait de lui apporter un poulet déplumé, pour démontrer à quel point, le ridicule de cette assertion, atteignait des sommets. Un Diogène moderne, aujourd’hui, n’aurait pas fait autrement que d’apporter en place public, la peau d’un de ces Taxi-man ou même celle d’un de nos dirigeants pour démontrer que l’essence de l’homme ne peut être, l’offense perpétuelle, bien que faite bipède, à l’intelligence !!! Qu’on se le dise, Messieurs les Elus …
En même temps, il faut bien que le terme d’Elus finissent par avoir du sens ? N’est-t-il pas ? Ainsi que celui de Cité ?
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