Du graff à la toile, JonOne fait de Marseille sa galerie

Reportage
le 21 Oct 2014
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Du graff à la toile, JonOne fait de Marseille sa galerie
Du graff à la toile, JonOne fait de Marseille sa galerie

Du graff à la toile, JonOne fait de Marseille sa galerie

A quelques heures du vernissage de son exposition, JonOne semble bien loin de ces préoccupations. La médaille de la Ville reçue des mains du maire la veille n’apparaît nulle part. Assis par terre au milieu de la galerie, sur un carton déplié pour éviter de faire des taches sur le sol blanc, il peint. La petite […]
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Commentaires

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  1. JL41 JL41

    JonOne, allez voir cette exposition. Vous n’y trouverez plus l’artiste, mais vous aurez l’occasion de bavarder avec David Pluskwa, le galeriste qui l’expose à Marseille. Vous trouverez ici un avant goût du travail de l’artiste et vous découvrirez en même temps une façon de se mettre en scène, probablement indissociable de sa production : http://david-pluskwa.com/jonone-the-chronicles-evenements-15-et-16-octobre-2014/
    Je pourrais citer de possibles ou d’improbables filiations, mais ce serait sans doute sacrilège et je ne suis pas grand connaisseur en la matière. Les productions exposées à Marseille ne sont qu’une facette de tout ce que l’artiste a essayé et que l’on trouve dans l’album qui lui est dédié. Je dirais presque que me préférence va à ses œuvres de rue du début, mais il a essayé tellement de chemins au cours de sa recherche, que ce serait réducteur.
    Il faut commencer par se taire pour réaliser un peu tout ce que l’artiste a extériorisé. J’aime « Le départ », planche 5 de l’album. La planche 17 où l’artiste dit s’être détaché de la technique du grapheur, la planche 26 qui fait penser à la surface de lave craquelée d’un volcan. La suite de l’album nous rapproche de ce qu’on peut voir à Marseille, avec la répétition continuellement empiétée de sa signature, qui finit par s’écouler vers le sol, en même temps qu’au sommet apparaissent des entrelacs rougeoyants. Il y a toute une série d’acryliques sur toile de 2006 qui ferait de beaux tapis. A quelques exceptions près, ces œuvres sont non figuratives et le graphisme rappelle ce qui était seulement autorisé dans les mosquées. Parfois on pense, par la richesse des couleurs et l’étrange, au Modern Pop Art, mais dans une expression non figurative. Parfois on verrait bien un vitrail, parfois des figures kaléidoscopiques que l’imagination aurait liquéfiées. Parfois l’on pense à Hundertwasser pour le libre cours que s’est donné l’artiste et un usage incantatoire de la répétition.

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  2. savon de marseille savon de marseille

    Bon interview… Il peint très vite, avec cette même boulimie qu’ avait Ambrogiani dans les années 60. Bonne expressivité dans le bi-chrome.

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  3. Goupil Goupil

    Atteindre ce niveau de reconnaissance dans l’art contemporain, c’est effectivement une performance : un sport de combat, un truc de finaud, où l’intelligence du moment (marché) occupe une place aussi importante que le talent.
    Grooosseee performance que d’arriver précisément à jouer la carte de l’égo surdimensionné plutôt que celle de Basquiat avec Warhol, parce qu’entre le maire de Marseille et celui de Paris…Pas très sexy tout ça !

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  4. JL41 JL41

    Rien que la photo de JonOne avec Gaudin, il fallait la faire. C’est fou ce que ça intéresse notre maire d’ailleurs.

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