Drogues : bientôt une "salle de shoot" à Marseille ?
Drogues : bientôt une "salle de shoot" à Marseille ?
Commentaires
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il faut non seulement des lieux, mais aussi une totale dépénalisation de toutes les drogues (avec une consommation dans des lieux sécurisés et sous contrôle médical, avec une vente au prix de revient réel par la sécu) ce qui aurait pour effet de priver la “mafia” d’une de ses principales sources de revenu, si on ajoute à cela la généralisation du porte monnaie électronique (plus de liquide = plus de racket) et un contrôle fiscal systématique pour tout achat de bijou, voiture de luxe, repas trois étoiles , nous pourrons nous débarrasser des crapules mais en avons nous envie
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tres bonne initiative du maire
je déplore l’absence de commentaires chez votre confrere la provence qui devient de plus en plus le méridional facho..
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15 députés disent NON aux salles de shoot!
Mais pourquoi Roselyne Bachelot, pourtant ministre de la santé et toujours prompte à lutter contre le tabagisme, s’est elle laissée aller en se disant plutôt favorable à la création de salles de consommation de drogue?
Comment peut-on parler de « salles de consommation à moindre risque » quand on connait les ravages provoqués par les drogues? Comme si le fait de se droguer dans un local aseptisé rendait la drogue plus douce et moins dangereuse! Cette idée n’est pas nouvelle puisqu’elle réapparait régulièrement tous les ans.
L’an dernier, la Ville de Paris a ainsi très généreusement alloué une subvention de 26 000 euros à l’association Elus, santé publique et territoires (ESPT) pour mettre en place une réflexion, expertise sur les salles de consommation à moindres risques pour toxicomanes. Cette initiative de Jean-Marie Le Guen (député PS de Paris) avait été déplorée par l’opposition municipale qui avait très justement souligné que le signal donné par la ville de Paris en permettant l’ouverture de “salles de shoot” et en facilitant ainsi la consommation de drogue était extrêmement nocif. Sortir les jeunes de la drogue, ce n’est pas leur permettre de la consommer, c’est mettre en place une véritable politique de prévention et de sevrage. Le Conseil Régional d’Ile de France a aussi voté en décembre 2009 une subvention de 20 000 euros pour une étude identique…On peut s’interroger sur l’utilisation de ces sommes!
Pourtant, loin d’être rétrogrades, et parce que nous voyons dans nos circonscriptions des familles détruites par la drogue et ses ravages sur notre jeunesse, nous voulons rappeler que l’usage de la drogue est toujours illicite. On ne peut pas parler de la liberté de se droguer ni du droit à la drogue, car nul n’a le droit de se détruire, ou d’attenter à sa propre dignité ! La drogue est n’est pas un mal nécessaire. Ce n’est pas une fatalité et nul ne peut la tolérer ni renoncer à la combattre.
L’usage des drogues se banalise à cause des discours permissifs qui tentent d’en minimiser les dangers. Réglementer l’usage de drogue pour mieux la combattre est une utopie lourde de conséquences. La consommation de stupéfiant génère des dépendances, aliène les volontés, nivelle les personnalités et détruit les libertés. Au lieu de céder à certains groupes de pression qui en demanderont toujours davantage, c’est à une lutte sans merci qu’il faut se consacrer. C’est notre responsabilité.
Jean-Paul Garraud
Jacques Remiller
Thierry Mariani
Sauveur Gandolfi-Scheit
Daniel Mach
Christian Vanneste
Lionnel Luca
Brigitte Barèges
Jacques Myard
Bernard Debré
Jean-Pierre Decool
Philippe Meunier
Franck Gilard
membres du Collectif Droite Populaire
et
Jean-François Lamour
Philippe Goujon
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