Drame des Flamants : désorganisation et lenteur des pouvoirs publics sont pointées du doigt

Actualité
le 20 Juil 2021
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L'incendie survenu le 17 juillet dans un immeuble squatté à 90%, soulève la question de l'efficacité des politiques publiques en matière de résorption du mal-logement et d'accompagnement des personnes en situation de migration.

Drame des Flamants : désorganisation et lenteur des pouvoirs publics sont pointées du doigt
Drame des Flamants : désorganisation et lenteur des pouvoirs publics sont pointées du doigt

Drame des Flamants : désorganisation et lenteur des pouvoirs publics sont pointées du doigt

Comme une partie de ping pong géante. Trois jours après le drame qui a fait trois morts aux Flamants (14e) – trois hommes d’origine nigériane, âgés en 20 et 30 ans, se sont défenestrés pour échapper à un incendie qui avait pris dans le bâtiment A2. L’enquête se dirige vers la piste d’un feu d’origine […]
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Commentaires

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  1. Andre Andre

    Question hérétique s’il en est : déboutés du droit d’asile, que faisaient ils encore aux Flamants?
    Cela met une fois de plus en lumière l’absurdité de notre politique migratoire. Déboutés ils n’avaient plus, je pense, droit à un hébergement adminustratif et donc livrés à eux mêmes dans un pays où ils ne veulent pas rester mais empêchés d’en partir pour aller en Angleterre, sans être reconduits pour autant dans leurs pays d’origine.
    Des places d’hébergement il en faudrait sans doute plus mais dans la situation actuelle, ce ne sera jamais assez.
    Alors? C’est évident que 13 Habitat, la Ville, la Métropole, la Pref des B du Rh auxquels ont pourra toujours reprocher des lenteurs, sont dépassés par la situation.
    Les vrais responsables ne sont pas ici.
    Quefait l’État, que fait l’Europe?
    Et s’ ils arrêtaient d’exploiter d’Afrique et de soutenir des gouvetnements corrompus?

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  2. didier L didier L

    A André … votre question n’est pas hérétique, elle remet les choses à leur place. Une ville, une cité, un quartier ne peuvent pas être les réceptacles uniques d’une mondialisation aveugle et corrompue.
    Des Nigerians qui fuient la misère er viennent se ” réfugier” à Marseille alors que leur pays est le premier producteur de pétrole du continent africain, devant l’Algérie et l’Angola, cela pose question. Le Nigeria n’est pas un pays pauvre. Une répartition juste de la richesse du pays devrait permettre à chaque Nigerian de vivre décemment dans son pays, sans risquer sa vie pour rejoindre le ” confort” des pays occidentaux, aux économies capitalistes. mais ce n’est pas le cas. Donc cette idée que l’Europe peut ou doit accueillir tous les migrants devrait être revue à travers ce prisme. Il faut arrêter de verser des larmes de crocodiles à chaque nouveau drame et voir les choses en face, ainsi que le dit André : l’exploitation de l’Afrique et le soutien des gouvernements corrompus doivent cesser. Voeux pieux ? Alors le ” jamais assez continuera” ainsi que les drames à répétition et le délitement et fractionnement lent de notre société, dont on voit les prémisses.

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    • corsaire vert corsaire vert

      Bien .. la solution serait là mais les puissances occidentales sont elles engagées dans ce combat ?
      Non puisque l’occident entretient et soutient les politiques désastreuses pour la population des despotes qui les servent .
      Alors , qu’importe la vie de quelques migrants auxquels on a fait miroiter le mirage de l’Europe ?
      Leur vie face aux intérêts financiers ? elle ne pèse pas lourd .

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  3. Oreo Oreo

    Le bailleur social est clairement dans son tort, et c’est lui même qui l’explique : il était parfaitement au courant de la situation de sécurité dégradée alarmante de l’immeuble, il n’était pas/plus en mesure d’assurer les travaux indispensables de mise en sécurité des occupants. Il aurait du 1/ démontrer et faire constater cette impossibilité, 2/ la signaler aux service compétents de la ville et de l’État pour que l’immeuble soit évacué.

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    • didier L didier L

      Facile à dire , mais dans les faits évacuer un squat de plusieurs dizaines de personnes mélange de réelles personnes en souffrances, de dealers, de gangs etc est à la fois une décision politique et d’ordre public. Tous les habitants de ce squat ne relèvent pas du même statut, très loin s’en faut. L’intervention de la police est nécessaire alors quand et comment utilise- t-on la force public, bref les flics pour faire ce boulot pas très agréables mais quelque fois nécessaires ? Le préfet, le maire, le conseil départemental etc … pensaient pouvoir passer l’été tranquille en touchant du bois pour cette situation malsaine dure encore un peu, c’est raté

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    • petitvelo petitvelo

      L’industrie du squat s’est parfaitement adaptée aux textes de lois. L’Etat beaucoup moins au “droit au logement opposable” …

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  4. Oreo Oreo

    Didier L, ça été fait par la Ville, la Métropole à Corot, dans un copropriété privée, ça a été fait au Petit Séminaire, dans les 2 cas avec les concours efficaces de la police et des services de l’État. Aux Flamants, Le bailleur n’en a pas fait la demande, pourquoi ? Un bailleur social n’aurait t-il pas l’obligation d’interrompre l’exploitation d’un immeuble dangereux pour les occupants, de mettre ses locataires en sécurité et de neutraliser le bâtiment ?

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  5. Alain PAUL Alain PAUL

    Je suis d’accord avec Oreo, la responsabilité en incombe uniquement au propriétaire qui doit assurer la sécurité des locataires en titre.
    Il n’est pas normal que les squatteurs aient pris possession de cet immeuble sans intervention forte.
    Les moyens de neutralisation existent : murages des portes, démolitions partielles des escaliers, équipe de sécurité sur place surtout qd l’immeuble est presque vide.
    Ce n’est pas une question d’argent mais de service à rendre par le propriétaire qui DOIT le faire.
    Les squatteurs, par définition, squattent ce qui est disponible.
    Il est trop facile d’incriminer tout le bataclan administratif dont on sait qu’il n’en peu mais.
    Il n’y avait pas la volonté de protéger les locataires, c’est tout.
    Le propriétaire n’a pas pris son immeuble en main et a laissé la situation devenir indémerdable.

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