Deuxième non lieu dans l’affaire Maria, rouée de coups par des policiers
L’agression de Maria par des policiers, en marge d’une manifestation des "gilets jaunes" en 2018 à Marseille, avait choqué par sa gratuité et sa violence. Trois ans plus tard, la justice n’est pas parvenue à identifier les auteurs.
Des policiers à proximité de la rue de la Glace, le 8 décembre 2018. (Photo DR)
Commentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Vraiment terrible…
C’est probablement naïf de ma part, mais je me dis que si seulement l’administration avait des comptes à rendre, les coupables seraient déjà identifiés, jugés et condamnés
Se connecter pour écrire un commentaire.
Tant que l’IGPN ne sera pas un organe indépendant, comme dans certains pays européens, rien ne changera hélas…
Se connecter pour écrire un commentaire.
Une semaine avant, dans ce même quartier endeuillé de Noailles, madame Zineb Redouane mourait des suites d’un tir tendu de grenade lacrymogène. Ça se passait rue des Feuillants, à quelques mètres de la rue de la Glace, là où Maria a été lynchée. Affaire également classée sans suite. L’impunité policière devient systématique, avec un IGPN juge et partie et des juges qui se couchent. Quand Macron a froidement déclaré en mars 2020 “Nous sommes en guerre”, il ne parlait pas que de coronavirus…
Se connecter pour écrire un commentaire.
Il y a qu a relever tous les policiers des neufs brigades ! Et tous les gradés ! Et mettre tout ce beau monde au chômage !
Je suis pas du tout anti flic mais la quand même!
Se connecter pour écrire un commentaire.
laisser passer du temps pour que les preuves disparaissent …
quelqu’un croit que les caméras piétons vont servir à identifier les responsables des violences policières ?
ne soyons pas naïfs
cette histoire démontre qu’en cas de problème, les caméras seront déclarées en panne, les données écrasées
démocratie ?
Se connecter pour écrire un commentaire.
Merci pour cet article.
Pouvez-vous demander à l’avocat et à Maria s’il y a moyen de l’aider, par exemple à retrouver un emploi, une formation, ou même à payer son loyer ?
Se connecter pour écrire un commentaire.
il n’existe pas de violence policière, Maria est tombée du balcon car poussée par Zineb, c’est pourtant simple.
Se connecter pour écrire un commentaire.
La loi est quand même bien faite et appliquée pour absoudre tous ces policiers.
Quand un véhicule de société se fait choper si on n’identifie pas le conducteur c’est le patron de la boîte qui trinque.
En appliquant la même chose, ici cela devrait être le patron des policiers de Marseille qui réponde de ce crime. Je pense que d’un coup ils arriveraient à trouver les vrais responsables.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Le dispositif policier a été mis en place par le préfet agissant sous les ordres du Ministre de l’Intérieur Castaner. Si les exécutants ne sont pas identifiés, car couverts par leurs supérieur, c’est toute la chaine de commandement jusqu’au ministre qui doit en répondre devant la justice.
Par ailleurs l’Etat se doit d’indemniser correctement Maria pour toutes les séquelles physiques et psychologiques ainsi que pour toutes ses pertes financières dues à ses divers handicaps.
” neuf brigades hybrides spéciales étaient mobilisées dans le centre-ville… La moitié de ces effectifs était en civil. “
Se connecter pour écrire un commentaire.
Avec ce genre de jugement inique, quelques décérébrés vont se croire légitimes à casser du flic, n’importe quel flic, par esprit de vengeance . La paix civile en est fragilisée.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Couvrir ses subordonnés, quand on ne risque pas d’être sanctionné, c’est de la lâcheté ! Les cadres , qui ont couvert les responsables de cette agression , auraient dû être lourdement punis.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Il faudrait déposer une plainte, non pas seulement pour retrouver les auteurs de l’agression, mais contre tous ceux qui ont participé à l’enterrement du dossier.
Lenteur à agir qui a permis la disparition des preuves, écrasement des vidéos de surveillance, refus de communiquer les informations sur le déploiement des forces de l’ordre ce jour là
Les sanctions contre les responsables des détachements de policiers qui refusent de collaborer pour retrouver les auteurs serait un minimum
Se connecter pour écrire un commentaire.