Deux nouvelles librairies à la Friche et au J1
Deux nouvelles librairies à la Friche et au J1
Dans le petit monde des libraires, l'actualité est plutôt aux disparitions sans fleurs, ni couronnes. Or, le 12 janvier prochain devrait connaître deux naissances simultanées. Baptisées du même nom, la Salle des machines, ces deux librairies seront des fausses jumelles. La première verra le jour au sein du hangar J1, l'un des lieux d'exposition de l'année capitale et doit vivre le temps des festivités. La seconde s'installera au rez-de-chaussée de la tour de la Friche Belle de Mai et a vocation à s'installer dans la durée. L'acte nuptial à l'origine de ce brusque sursaut de natalité date du mois de juin, pile neuf mois avant.
Précurseur du "mariage pour tous" version Monseigneur Barbarin, cette union compte trois partenaires indépendants: l'Odeur du temps, L'Histoire de l'oeil et Maupetit qui crée, pour l'occasion, une société à part égale. "Cette aventure unique en France a débuté par un rendez-vous entre l'association Libraires à Marseille et Marseille Provence 2013, raconte Nadia Champesme, de l'Histoire de l'oeil. Ils cherchaient des libraires du territoire pour organiser la vente de livres pendant les évènements et gérer la librairie éphémère qu'ils prévoyaient d'ouvrir au J1".
Comme plusieurs libraires sont présents à la réunion, ils partent assez vite sur un projet collectif. Et, à la fin du tour de table, ils en restent trois qui ont de l'appétence pour l'aventure. Dans la foulée, les adhérents de Libraires à Marseille ont rendez-vous avec le directeur de la Friche, Alain Arnaudet, à propos d'un autre projet de librairie permanente dans la tour rénovée de la Friche. "Un temps, on a pensé créer deux structures, reprend Nadia Champesme. Très vite, on s'est que c'était compliqué et qu'il fallait mener les deux projets de front".
Neuf mois de gestation
Après l'habituel pont estival de juillet et août, le projet a repris en septembre avec un tic-tac de plus en plus oppressant. "Les deux lieux n'ont pas les mêmes caractéristiques, commente Damien Bouticourt, le directeur de Maupetit. Au J1, nous sommes accueillis quasiment clef en main. Nous n'auront qu'un peu d'installation informatique à faire. En revanche, à la Friche Belle de Mai, on part du béton nu."
La Friche a ses propres moeurs, parfois complexes à saisir de l'extérieur. Si le directeur est moteur de l'aventure, certains résidents découvrent l'existence du projet, à deux mois de son inauguration. Et s'il y a bien un engagement signé avec ledit directeur, il reste encore à négocier avec les responsables de la Société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) qui réunit les "frichistes". "Une réunion est prévue ce jeudi pour voir comment on peut collaborer avec les résidents, reprend Nadia Champesme. Mais si le délai est tendu, c'est avant tout à cause du bâtiment. Comme nous sommes en rez-de-chaussée, les travaux débuteront en dernier. Mais nous sommes confiants, la librairie sera prête à temps."
Elle devrait compter deux entrées, dont la principale se fera à l'ombre du Panorama, le futur lieu d'exposition de l'art contemporain. "On travaille encore sur les questions de sécurité et sur l'aménagement du plateau qui accueillera également une billetterie centrale", raconte-t-on à la Friche. Sur le fond, la machinerie sera spécialisée dans l'art contemporain en liaison avec la programmation du lieu. "Nous travaillerons avec les résidents, complète Nadia Champesme. C'est déjà le cas pour moi avec l'Histoire de l'oeil." Là encore, le périmètre du fonds est encore à délimiter. Quant au J1, son offre sera plus diversifiée, destinée à un public plus touristique. "Il y aura un fonds d'éditeurs locaux, des livres sur la Provence et la littérature méditerranéenne", reprend Damien Bouticourt.
Seul bémol pour l'installation dans ce hangar, "superbement aménagé" aux dires des libraires, il sera fermé durant les mois d'été faute de climatisation. "On ouvre en deux sessions, de janvier à mai puis d'octobre à janvier, précise le directeur de Maupetit. Cela nous permettra d'ajuster notre offre pour la deuxième session." Ils pourront toujours coller un post-it sur la porte pour engager les estivants à se rendre à la Friche…
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IN MEMORIAM : un restaurant (un de plus ) a remplacé Quai des Belges la seule Maison de la Presse digne de ce nom à Marseille en raison du nombre de titres étrangers notamment qu’elle proposait à ses clients Les gaudinistes savent ils lire ? A moins qu’ils veuillent comme l’écrivait Voltaire dans « De l’horrible danger de la Lecture « :condamner, proscrire, anathématiser ladite infernale invention de l’imprimerie, pour les causes ci-dessous énoncées » ( qui sont toujours d’actualité) : .
« Cette facilité de communiquer ses pensées tend évidemment à dissiper l’ignorance, qui est la gardienne et la sauvegarde des États bien policés »
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Il arriverait à la fin que nous aurions des livres d’histoire dégagés du merveilleux qui entretient la nation dans une heureuse stupidité. On aurait dans ces livres l’imprudence de rendre justice aux bonnes et aux mauvaises actions, et de recommander l’équité et l’amour de la patrie, ce qui est visiblement contraire aux droits de notre place.
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Il se pourrait, dans la suite des temps, que de misérables philosophes, sous le prétexte spécieux, mais punissable, d’éclairer les hommes et de les rendre meilleurs, viendraient nous enseigner des vertus dangereuses dont le peuple ne doit jamais avoir de connaissance. »
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En effet, il est de plus en plus difficile de trouver la presse étrangère à Marseille (il y a quand même le kiosque cours Jean Ballard, Payot, gare Saint-Charles et le rayon presse du Monoprix du Rond Point du Prado, heureusement).
A-t-on des nouvelles de l’avenir des Arcenaulx, au fait ?
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Super ! De ce point de vue, ça devient un désert culturel.
Et les piscines, on pense à les rouvrir aussi ??? Vu le nombre de celles qui sont “fermées pour rénovation” on aura, en 2013, les plus belles et plus nombreuses de France (sauf Luminy qui n’apparaît même plus dans la liste.
Vous me direz que ça n’a rien à voir avec les libraisires. Ben moi je lis beeaucoup (merci l’Alcazar) et je nage.
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On ne peut que se réjouir de la création de nouvelles librairies sur Marseille…mais l’espace livres du J1 ne sera pas une véritable librairie ( donc c’est un leurre: il faudra plutôt inciter les “estivants” à aller à l’Encre bleue à l’Estaque !
Quant à la librairie de la Friche, bonne nouvelle que l’engagement de ce trio de libraires de référence, mais il faut vraiment une offre conséquente et pas uniquement sur le livre d’art. Tous mes voeux de réussite !
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La disparition de la Maison de la Presse sur le Vieux-Port est en effet une “catastrophe”, enfin pour moi au moins qui trouvait là la presse étrangère, mauvais signe pour cette ville, dont la culture dominante par la faute de ses leaders se limites au foot, aux pagnolades et aux magouilles en tout genre. Voir aussi la pauvreté de la presse locale .
Le bon signe vient d’ailleurs. De ces gens venus de loin, des Bretons je crois, qui ont implanté une nouvelle librairie l’Histoire de l’Oeil, il y a moins de 10 ans. Investir dans la librairie à ce moment là n’était pas gagné, ils l’ont fait bravo et ils sont toujours là. Pendant ce temps que font les locaux, tiens les Arcenault par exemple, les Laffite, rien, sinon gérer leurs acquis,
Qui a dit que la bourgeoisie et ” l’élite” marseillaise est la plus bête de France
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