[Deux ans de Printemps] Grande misère et petites victoires des services publics municipaux

Décryptage
le 4 Juil 2022
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Le 4 juillet 2020, la majorité emmenée par le Printemps marseillais plaçait une maire de gauche dans le fauteuil de Gaudin. Deux ans et un switch plus tard, Marsactu esquisse un premier bilan en trois épisodes. Premier volet : la difficile mue des services publics municipaux.

Le mémorial de la Marseillaise, musée municipal, n
Le mémorial de la Marseillaise, musée municipal, n'a pas rouvert ses portes au public depuis plusieurs années. (Photo : LC)

Le mémorial de la Marseillaise, musée municipal, n'a pas rouvert ses portes au public depuis plusieurs années. (Photo : LC)

L’évènement valait bien une fanfare. Ce mercredi, alors que les élus débattent en conseil municipal, la Ville célèbre par une “après-midi festive” la réouverture de la bibliothèque des Cinq-Avenues, équipement culturel de proximité fermé depuis plus de deux ans, faute de personnel. L’élu à la culture, Jean-Marc Coppola ne tabasse pas la grosse caisse. Il sait bien que rouvrir deux bibliothèques, Cinq-Avenues et le Panier, masque à peine la grande misère du réseau de lecture publique.

Président de l’association des usagers des bibliothèques, Alain Milianti est présent avec d’autres militants de la lecture publique pour encourager la municipalité à faire mieux. “Nous sommes les premiers à nous réjouir, se félicite-t-il. Mais c’est un réveil après deux ans de coma où on n’informe ni les proches, ni la famille, des raisons de fond qui l’ont précipitée dans le sommeil. Et ça c’est très inquiétant”.

Rouvrir, en attendant le projet

Tout le monde sait pourtant que la bibliothèque des Cinq-Avenues est condamnée à moyen terme, pour des raisons techniques en premier lieu. Mais plus largement, après la promesse d’une bibliothèque par arrondissement, c’est l’absence de perspective, de projet stratégique, de plan de recrutements, qui mine les soutiens. Comme si le Printemps marseillais, métaphore facile d’un espoir de renouveau, voyait flétrir le bourgeon des promesses avant leur floraison. Petites victoires, grandes misères, le mantra colle aux basques des élus, souvent épuisés par deux années menées pied au plancher.

Depuis 2020, la municipalité jongle entre refonte des services et actions symboliques.

Depuis leur arrivée aux manettes, ils ont entrepris une refonte complète de l’édifice municipal tout en multipliant les initiatives symboliques. Ce week-end, démarre la nouvelle mouture de l’été marseillais, lancé en 2020 en antidote aux mois de claustration sanitaire. Les parcs retrouvent une ouverture nocturne inédite, comme les piscines et les équipement sportifs. Depuis son arrivée, la municipalité a proclamé la gratuité des bibliothèques et des collections permanentes des musées et plus récemment, des piscines pour les enfants.

Des musées toujours fermés

Pourtant, à la Vieille charité, les visiteurs doivent souvent slalomer entre les salles fermées pour espérer voir la grande exposition de l’été consacrée aux objets migrateurs. Un nouveau directeur a pris la tête du réseau, en remplacement de l’ancien. Les choses bougent, souvent avec lenteur. “Pour l’instant, il y a une légère embellie sur les fermetures de salles, reconnaît Jean-Pierre Zanlucca, délégué FSU pour les musées. Cela avance grâce au recours aux vacataires qui permettent d’assurer l’ouverture de la Vieille charité, du musée des Docks romains et du mémorial de la déportation, tous deux fermés depuis des années. Il reste quelques points noirs : le mémorial de La Marseillaise, Grobet-Labadie et le musée d’art contemporain dont la réouverture est sans cesse reportée“.

Et là encore, le chantier est immense tant sur le plan du personnel que sur celui des équipements. Les embauches annoncées ne sont pas toujours au rendez-vous. En la matière, la lecture du compte administratif municipal de 2021 est sans appel : la Ville a fonctionné avec un budget de rigueur où les crédits de fonctionnement ont été gelés. Durant cette première année de plein exercice de la nouvelle majorité, le personnel est en baisse.

Arbitrages budgétaires en défaveur de la culture

Et les projections pour 2022 ne sont pas meilleures : pour la culture comme pour le sport, la masse salariale se réduit. “Mais ça bouge quand même, se défend Jean-Marc Coppola. Certes, on aimerait aller plus vite encore. Mais il faut regarder le chemin parcouru. On a neuf bibliothèques ouvertes dont on va élargir les horaires. On fait en fonction des moyens, donnés ou pas”. Une manière, toute en retenue, de confirmer que l’adjoint à la culture perd beaucoup d’arbitrages budgétaires depuis son entrée en fonction.

Côté sports, Sébastien Jibrayel a tiré plus habilement son épingle du jeu. Ainsi, comme Marsactu a pu le raconter l’an dernier, le dispositif estival d’ouvertures de bassin continue de masquer la pénurie : en juillet comme en août, six piscines seront ouvertes au public dont la piscine René-Magnac, en délégation de service public. “En juillet, nous avons fait le choix de reprendre le dispositif “J’apprends à nager” notamment dans les bassins les plus proches des quartiers où il y a le plus de déficit d’apprentissage”, défend l’élu des 15/16. Mais il est bien conscient qu’il faudra attendre la fin du mandat et être “agile” sur les financements pour voir les choses changer sur le plan des équipements.

En interne, y a pas un sou en plus.

Un observateur

“Pour les gymnases et les piscines, forcément il faudra attendre, confirme Jean-Yves Fauchon, le co-président de la fédération sportive et gymnique du travail (FSGT) dans le département. En revanche, ils ont mis le paquet sur la rénovation de stades”. À regarder de près, la rénovation de ces stades avaient été votée dans les dernières années Gaudin : Saint-Henri en 2019, Jean-Bouin et Roger-Couderc en 2019 en prévision de la coupe du monde de Rugby. “Ce que Sébastien Jibrayel a de plus c’est qu’il sait communiquer, grince un fin connaisseur des arcanes sportives. Il présente l’installation de leds comme une nouveauté alors que c’est voté depuis des années. Au final, le retard pris par les années Covid l’arrange bien parce qu’en interne, y a pas un sou en plus“.

Dans les écoles, fin de grève et soulagement

Très clairement, en ce premier mandat, la priorité a été donnée aux écoles tant du côté de la rénovation du bâti que dans la refonte des temps scolaires. En la matière, le bilan des années Gaudin a drapé de crêpe cette compétence centrale de la municipalité. Du naufrage des activités périscolaires à la “honte de la République” sur le bâti, la marge de progression était sensible.

Mais l’avancée la plus notable reste l’encadrement du droit de grève, évolution paradoxale pour une mairie ancrée à gauche. “Côté familles, c’est vraiment vécu comme une vraie avancée. À la fin, dans certaines écoles, les parents étaient pas loin d’en venir aux mains, constate Séverine Gil, présidente de la fédération de parents d’élèves MPE13. On a enfin une année où le service n’était pas sans cesse interrompu. Pour le reste, on sait que cela prendra du temps parce que cela passe par une réflexion en profondeur sur le sens des métiers de l’école“.

Assez rapidement on a senti qu’il n’y aurait ni révolution, ni virage à 180° sur les problématiques d’encadrement.

Arnaud Dupleix, collectif des écoles

Pour le collectif des écoles, Arnaud Dupleix salue également des progrès, limités : “notamment avec une présence systématique des élus lors des conseils d’école. Il y a très clairement une envie mais assez rapidement on a senti qu’il n’y aurait ni révolution, ni virage à 180° sur les problématiques d’encadrement”. Au contraire, le collectif constate un mutisme, voire une opacité face à ses questions sur les effectifs réels, les recrutements, ou l’inventaire du bâti municipal. “Le principal argument a été d’annoncer la banqueroute, mais quand on regarde les comptes, c’est surtout d’austérité dont il est question, reprend le parent d’élève, conseiller d’arrondissements Printemps marseillais en début de mandature avant de démissionner. Et pour l’école, ils auraient pu doubler les fournitures, abonder les caisses des écoles. Cela aurait eu du sens“.

Pas de réforme des métiers de l’école avant la fin du mandat

Comme sur beaucoup de sujets, le Printemps marseillais a d’abord dû boucher les trous pour compenser les départs avant d’entamer une rénovation globale du système. Ainsi le chantier de fond sur l’organisation du personnel des écoles a commencé mais il aura du mal à déboucher avant la toute fin du mandat. “En clair, on ne verra pas cette refondation des métiers de l’école avant 2025/2026, constate Pascale Beaulieu, secrétaire générale de la CGT. Et les négociations sur la pénibilité de nos métiers n’ont pas encore réellement commencé. Le projet est ambitieux. La Ville en a besoin mais cela avance trop lentement et cela crée de la déception. À la fin, tout le monde est perdant : les personnels et les enfants, parce qu’à force d’être à bout, on finit par être maltraitant“.

Déception, colère… Les syndicats CGT et FSU qui n’ont pas signé le protocole d’encadrement du droit de grève se sentent floués. “D’autant plus que le Printemps marseillais s’était appuyé sur nos revendications pour construire leur programme, peste Françoise Risterucci, déléguée CGT des écoles. Et au final, ils ont préféré taper sur le droit de grève“.

L’adjoint à l’éducation, Pierre Huguet détourne la charge d’une formule : “À la distribution des délégations, pour écoles, il y avait le hard, le bâti scolaire, et le soft, les questions de personnes. J’ai récupéré le soft, et finalement c’est le plus hard”. Dès son arrivée, l’adjoint a essuyé des grèves à répétition sur fond d’absentéisme géant. Depuis, les choses sont rentrées dans l’ordre, tout en révélant la caducité du système.

Refonte de l’administration “depuis le sommet”

Il ne s’agit pas de feuilleter le programme du Printemps en chantonnant comme Blanche-Neige.

Olivia Fortin, adjointe à l’administration

Que ce soit pour la culture, les équipements, les écoles – ses principales compétences –, la municipalité a décidé de tout remettre à plat en partant du haut. “Il ne s’agit pas de feuilleter le programme du Printemps en chantonnant comme Blanche-Neige, sourit Olivia Fortin qui est justement chargée de la rénovation de l’administration municipale. Il a fallu reprendre le processus de recrutement en commençant par renforcer la direction des ressources humaines“. Un nouveau directeur des services vient d’arriver. Il devra piloter le nouveau découpage en secteurs qui passe de quatre à à huit, même si le recrutement des coordinateurs patine encore.

L’élue pointe le long processus nécessaire aux recrutements municipaux, quelque soit le poste : entre publication de l’offre, appel à mobilité interne, passage devant le jury et préavis de départ… “Un recrutement, cela représente un délai de dix mois minimum”, explique l’élue issue du collectif citoyen Madmars. Si on regarde le taux d’encadrement de la chaîne de l’école, on a très peu de cadres pour 3500 agents. Il faut tout repenser depuis le sommet“.

En attendant, tout en bas de l’échelle, ça rame sévère. “On savait que ça serait long, modère Séverine Gil, pour MPE 13. Il faut savourer les petites victoires qui font du bien, en attendant les changements, sur le fond“. De l’impossibilité de faire oublier un quart de siècle en deux ans.

À lire mardi dans Marsactu, le deuxième volet de notre enquête consacré à la délicate prise en main du paquebot municipal par les nouveaux élus.

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Commentaires

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  1. MarsKaa MarsKaa

    Merci beaucoup pour ce bilan en 3 actes, une très bonne idée. On a besoin d’y voir clair.

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  2. Alceste. Alceste.

    On peut se dire que l’état de décrépitude laissé par la gaudinie était tel et qu’en plus les mauvaises habitudes du personnel prises et animées par FO, font que la tâche était immense pour PM.
    On peut constater aussi que les rénovations attendues de la part de PM sont toujours pour être sympa, dans la phase de réflexion.Sans s’attendre à un miracle , PM aurait dû, pû faire mieux.
    Deux ans déjà, plus que deux années et demi pour agir. Le dossier école est financé ( merci l’Etat),pour le reste ,entre la faiblesse des zėlus,les peaux de bananes de la mère Vassal et l’inertie volontaire des personnels municipaux rien à attendre.
    Cette ville sombre et ce ne sont pas les fêtes organisées qui vont masquer cette triste réalité.

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    • RML RML

      Les fêtes organisées? Vous parlez de quoi?

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  3. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    On savait que ce serait long et difficile, et que la déception serait au rendez-vous. A la fin de l’article, cette phrase résume bien le problème : “l’impossibilité de faire oublier un quart de siècle en deux ans.” Un quart de siècle dont combien d’immobilisme et de je-m’en-foutisme, quand on voit l’état des écoles, des transports collectifs, du centre-ville (dont la rénovation n’a commencé, précipitamment, que deux ans avant les municipales !), des piscines, etc. ?

    Pour ma part, je préfère toujours Rubirola à Vassal, Payan à Gaudin, Camard à Bernasconi, Benarroche à Moraine. Sans me forcer.

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    • polipola polipola

      ah quand même 😉

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    • MarsKaa MarsKaa

      Tout pareil Electeur du 8e, il n’y a pas de baguette magique, et on le savait en votant PM. La tâche est rude. Malgré l’impatience, notamment sur la question des écoles ou des bibliothèques. aucun regret d’avoir virer la bande à Gaudin.

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    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      Avoir Vassal en Maire aurait eu une vertu essentielle : la mise de la ville sous tutelle.

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    • Bouyaka13 Bouyaka13

      Camard est d’une nullité c’est affligeant…electeur du PM j’en suis a regretter Bernasconi c’est pour dire l’etendue du neant de cette femme…

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  4. zebulon13 zebulon13

    A trop vouloir faire table rase du passé la nouvelle municipalité a tout détruit même ce qui fonctionnait ben. A ce jour, la défiance est telle envers les employés municipaux que plus rien n’avance. Au travers de réorganisation et de restructuration les dossiers finissent par ne pas avancer. Les élus(es) veulent chacun chacune “pisser” au quatre coins de leur plate-bande comme l’ont fait leurs prédécesseurs en tirant la couverture à eux. La co-gestion avec FO continue comme avant et l’on voit toujours des directeurs généraux un peu léger prendre les rênes de certaines DGA. Monsieur Payan l’usurpateur essaie de faire du Gaudin quand il préside le conseil municipal et entourloupe son petit monde à coup de poudre aux yeux. Déjà deux ans que la ville continue à s’enfoncer dans le marasme. Gaudin a mis la ville dans la tombe, le printemps marseillais est en train de l’enterrer.

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    • Andre Andre

      Je souscris à vos propos. Comment expliquer que depuis plus deux ans les services municipaux ne soient toujours pas en ordre de marche, que la réorganisation des services soit toujours “à l’étude” et qu’on ait encore recours à des cabinets de conseil (il n’y a pas qu’à Paris..) pour décider par quel bout prendre la renovation des équipements publics?..

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    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      Eh bien Zebulon13, on aurait voulu la Dame Patronesse de Mazargues en Madame la Maire ?
      Va falloir me faire la liste de ce qui marchait bien dans cette mairie du temps de Jean-Clôde. Ainsi que des hautes compétences des anciens DGA.
      Cette liste de ce qui allait mieux avant, la voici :




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  5. Neomarseillais Neomarseillais

    Merci pour ce début de bilan, en tant que parents d’élève, il est vrai que le PM a marqué des points avec la fin des grèves de Tata à répétition ! Pour le reste on sait que les choses sont complexes et l’inertie immense.

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    • zebulon13 zebulon13

      Ce n’est pas le PM qui a mis fin aux grèves mais bien les syndicats qui ont œuvré pour cela. Oui c’est étonnant mais ce sont quand même FO, la CFTC, la CFE-CGC entre autre qui ont voté pour un autre prise en compte des journées de grève.

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    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      @zebulon13 avez vous conscience des énormités que vous écrivez ?

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    • toto toto

      Il y a peut être moins de grèves mais le taux d’encadrement est toujours le plus mauvais de France : 1 adulte pour 25 en maternelle et 1 pour 50 en élémentaire… Ou comment casser le thermomètre.
      Mais bon, tant que les parents peuvent se débarrasser de leurs minots pour aller bosser, ils ferment les yeux.
      Et quand il y aura un accident grave, on fera toujours semblant ?

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  6. Andre Andre

    Le passif et le manque de moyens n’expliquent pas tout.
    Interrogez des personnels, ils vous diront que c’est le même bazar qu’auparavant, les recrutements en panne, la désorganisation la règle, une multitude de chargés de mission debarqués d’on ne sait trop où, des responsables… coupables de l’inertie gaudinienne toujours en place, des embauches partisanes…
    Pourquoi a-t-on mis si rapidement sur la touche un.directeur général des services qui venait d’être recruté ? Est ce du fait qu’il l’avait été par l’ancienne maire alors que le nouveau voulait installer un proche? Est ce du fait que ce monsieur voulait faire un peu trop de “ménage” et se mettant à dos le syndicat FO dont, comme toutes les municipalités, les élus briguaient le soutien?
    La sécurité des immeubles délabrés sur laquelle cette équipe municipale avait fait campagne n’est pas mieux pourvue. Des recrutements au compte goutte, beaucoup de départs, un traitement des périls en flux tendu. La rumeur dirait que ce domaine est mal considéré car, procédant inévitablement à des évacuations, le service en question ne rend pas…service,politiquement parlant à la nouvelle municipalité.
    On peut toujours se réjouir du départ de la clique gaudinienne, mais j’espère qu’on n’aura pas à le faire au sujet de l’équipe en place.

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  7. didier L didier L

    Et FO dans tout ça …

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  8. Alceste. Alceste.

    Bien sûr 8e ,aucun regrets pour la gaudinie et cette équipe de nuls et de malfaisants.
    Mais l’ingénieur Rué est toujours là et toujours aussi toxique.
    Payan est trop ” politique” , Marseille ne peut plus se payer ce genre de luxe.Cette comédie,caprices et autres prises de bec entre composante des différentes tendances de PM est proprement ridicule de la part de personnes qui pensent avoir de l’envergure et qui ne représentent qu’eux mêmes. Fortin qui a une tête bien faite,doit enfin se révéler dans la réorganisation de ce foutoir municipal ,elle a 24 mois pour aller au charbon ,sinon tout ça pour ça.
    Alors “mefi” si rien de mesurable n’est réalisé,avec la ” normalisation” du RN ,et si jamais une personnalité émergeait de ce côté là, il y aurait vraiment danger dans le climat actuel.

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    • zebulon13 zebulon13

      Ne vous inquiétez pas, les enfants spirituels de M. Rué sont à l’affut !!! On est pas encore sorti de l’auberge 🙂

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    • Alceste. Alceste.

      Marseille “bashingeuuuuuuu” comme disait l’ancien maire. Le traitement que vous évoquez dans le Monde est effectivement rarement réservé à une ville, mais nottre ville , comme dirait la pub , elle le mérite bien !.
      Des zélus pris dans des affaires sordides d’immobilier , un premier adjoint condamné pour évasion fiscale, des candidats qui trafiquent des pouvoirs, le maire lui même qui paye pour ne pas être condamné avec ses principaux collaborateurs, des zélus totalement impliqués dans une catastrophe (rue d’Aubagne), une administration totalement vérolée par un syndicalisme maison, des recrutements des promotions dont les critères étant non pas celui de la compétences mais de l'”amitié”, des écoles dans un état sordide, sauf pour le privé bien sûr.
      Je peux continuer , ma besace est pleine.
      Alors oui, il faut nettoyer la plaie. Il faut changer l’ancienne équipe . SIC , si ils sont si bons, ils retrouveront un job ailleurs.
      Une équipe si mouillée ne peut travailler avec la nouvelle équipe. C’est la régle.

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    • Jack Jack

      Braillasse : Marseille bashing ? L’article du monde n’en fait pas .
      C’est la règle ? faux et archi faux . Un fonctionnaire en France n’est pas politique .
      Je garde votre argument savoureux :   s’ils sont bons , ils retrouveront un job. Vous devriez postuler pour régler la question du chômage .

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    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      Sic vous faites preuve d’une mauvaise fois manifeste. Si la plupart des directeurs de service sont partis (très curieusement) au département ou à la métropole dans l’année qui a suivi l’élection, pensez-vous que ce soit du au hasard ou au miracle de la carte LR ?
      Ancien de l’éducation nationale, j’ai vu trois miracles de deux enseignants et un CPE promus au rang d’inspecteur général, soit le grade le plus haut qui soit, un par la grâce de sa carte PS (Jospin PM), les deux autres pas la bénédiction de leur carte UMP (Sarkozy Pdt). Alors un fonctionnaire pas politique, chez les bisounours peut être, mais pas dans la vraie vie. Et vous noterez que ce n’est pas spéciifquement marseillais.

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    • Jack Jack

      Ruedelapaixmarcelpaul , il faudrait être un peu plus professionnel dans vos commentaires . 3 directeurs ou équivalent dont partis à la métropole ou au département . 3 . Sur 60 .

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  9. polipola polipola

    C’est marrant quand même la manière que nous avons de toujours voir les coupables de dysfonctionnements divers et variés du côté des politiques/élus et jamais du côté de la population.

    Un service municipal qui ne fonctionne pas bien ? C’est sans doute à cause de la mairie.
    Des recrutements en panne ? La Mairie pardi !
    Un système gangrèné par l’incompétence, le clientélisme, la paresse ? C’est encore la Mairie !

    Balayons un peu devant notre porte parce que les gens (aussi) sont responsables (parfois) des insuffisances, des manquements, des frustrations. En tout cas, je tire mon chapeau à ceux qui continuent de vouloir faire le taff (oui, il y en a qui le font vraiment) parce que gérer des gens, c’est (souvent) insupportable.

    Enfin, non 25 ans de gaudinisme n’excuse pas tout mais franchement, ça excuse quand même pas mal de choses. Attention, je ne dis pas que le PM n’a rien à se reprocher, mais ce serait quand même bien de louer l’effort qu’ils font d’assainir en profondeur plutôt que de seulement mettre du vernis à paillettes.

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  10. PromeneurIndigné PromeneurIndigné

    Pourquoi ne pas privatiser le stade vélodrome alias Orange,, pour donner à la ville une marge de manœuvre.?

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