Derrière les résilles du Mucem, des dizaines de précaires

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le 2 Déc 2013
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Derrière les résilles du Mucem, des dizaines de précaires
Derrière les résilles du Mucem, des dizaines de précaires

Derrière les résilles du Mucem, des dizaines de précaires

Le Mucem a beau avoir les pieds dans l'eau, cela ne suffit plus à rafraîchir les esprits échauffés d'une partie des salariés. Ceux de la "cité culturelle", rêvée par le président Bruno Suzzarelli. Car derrière les prodigieuses façades en dentelle de béton armé qui ont accueilli à ce jour 1,6 million de visiteurs, les petites […]
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Commentaires

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  1. Anonyme Anonyme

    Le jour où les pseudos “managers” auront compris que des gens qui bossent sereinement sont des employés efficaces, beaucoup d’entreprises verront leur rentabilité grimper en flèche.
    En attendant qu’ils daignent se remettre en question, on continuera à sous-payer les gens et à les empêcher d’organiser leur vie personnelle.

    C’est encore plus vrai dans le monde de la culture où beaucoup se plaisent à jouer les grands humanistes en public mais se comportent de manière indigne avec leurs propres salariés.

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  2. athe athe

    Il faudrait peut-être faire un peu la part des choses:
    je pense que ce travail mérite plus de reconnaissance; et chaque salarié devrait avoir droit à un minimum de visibilité – au moins sur une année.
    Mais il me semble complètement irréaliste de vouloir travailler dans le domaine des loisirs culturels et vouloir avoir “son weekend”; ou revendiquer le statut de fonctionnaire, qui ne se justifie absolument pas et qui implique pas mal de contraintes aussi sans que ça se traduit forcément dans la rémunération.

    Et ensuite, on retrouve les mêmes problèmes que partout:
    Que le niveau du diplôme (et notamment dans les sciences humaines) ne se traduit plus en une meilleurs rémunération (et surtout dans le secteur des services).
    Que la maîtrise d’une langue étrangère est au mieux un critère de sélection, mais qu’elle n’est pratiquement jamais pris en compte comme compétence – et donc jamais rémunéré.
    Que la sous-traitance sert systématiquement à contourner le droit de travail – d’une façon ou d’une autre.

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  3. zaqsa zaqsa

    Incontestable succès commercial…..mais précarité sociale !!!! Comment concilier l’inconciliable ?

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  4. andre1383 andre1383

    De nos jour, et dans toutes les administrations nous avons à faire à des elus qui sont des escrocs, favorisant les plus gros trusts à s’emparer du marché du travail ,(travail précaire) bien sur;

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  5. Anonyme Anonyme

    Et “… ue quarantaine de fonctionnaires” … ça n’est pas suffisant ?
    Par contre on aurait mieux fait de recourir à des prestataires qui ont envie de travailler et non pas à des gens qui veulent se montrer : l’accueil pour boire et manger et déplorable … et trés cher ! ….

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  6. THIERRY BESSON THIERRY BESSON

    il y a sans doute un juste équilibre entre ces conditions de travail qui semblent indignes et le j’m’en foutisme du personnel des musées parisiens dont nombre d’entre eux ne respectent pas le visiteur notamment en parlant, jouant dans les salles d’exposition. Comme toujours et partout : une france qui souffre pour celle qui n’a aucune exigence d’elle-même puisqu’elle n’a pas de compte à rendre.

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  7. castadiva castadiva

    Accueil tiède et en plus c’est cher !

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  8. castadiva castadiva

    Accueil tiède et en plus c’est cher !

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  9. Mistral Boy Mistral Boy

    J’aimerais bien que vous abordiez la gestion des restaurants du MUCEM, je suis allé deux fois à la Brasserie Passédat du Fort St Jean, l’accueil et l’organisation sont déplorables, à 12h40 pendant les vacances de la toussaint 10 tables libres, 20 personnes qui attendent et le personnel qui passe sans se soucier des clients qui attendent jusqu’à ce qu’un client s’énerve après 30 mn d’attente et là ils commencent à installer les clients, mais à 13h30 ils annoncent que c’est fini qu’ils ne prendront plus de clients, alors que des personnes attendaient dans la file depuis 45mn… (le service est annoncé jusqu’à 17h30) les touristes sont repartis furieux… et ne sont surement pas prêts de revenir à Marseille.
    Je vous conseille d’y aller juste pour lire les commentaires incendiaires laissés par les clients sur les cartes du restaurant.

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  10. Anonyme Anonyme

    En somme ces jeunes veulent l’emploi, la sécurité de l’emploi, leurs week-ends, les congés maladies, une paye correcte et la retraite à 60 ans? En ce cas ils ont bien raison de vouloir devenir fonctionnaires.Je ne peut que leur conseiller de passer les concours de la fonction publique (avec un bac + 3 ou 4 ils sont nombreux)car ce n’est pas dans le domaine des arts et de la culture qu’ils trouveront leur bonheur.

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  11. lucide lucide

    Je crois que l’on met le doigt sur une énorme faille de l’après 2013 : le budget de fonctionnement de ces nouveaux lieux, nationaux, régionaux , départementaux et municipaux qui s’il n’est pas accru ne leur permettra pas d’assurer leurs missions pour l’attractivité de Marseille

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  12. Electeur du 8e Electeur du 8e

    Et devant le MUCEM, un casino ?

    Le conseil municipal de Marseille va lancer le 9 décembre prochain le processus de réalisation d’un casino sur le J4, à côté du MUCEM. Sans doute la qualité urbanistique et culturelle de ce lieu gêne-t-elle la municipalité…

    Une pétition à signer (avant lundi 9 décembre) pour dénoncer ce projet : http://chn.ge/18xDMND

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  13. Gaelle Gaelle

    Le Mucem: quelques chargés de mission très bien payés et des dizaines de collaborateurs, programmateurs indépendants plus une armée de jeunes en contrat aidé… Et aussi des nombreux fournisseurs payés en retard : une administration très “efficace” dans notre musée marseillais!

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  14. savon de Marseille savon de Marseille

    Il suffirait juste à Marsactu de diffuser l’organigramme pour mettre en perspective un côté FEODAL dans l’Industrie Culturelle. Je ne sais pas si l’offre d’emploi qu’à vu NADIA dans son post.. du 3 décembre a trouvé preneur.

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  15. zinaïda zinaïda

    N’a rien à voir avec le MUCEM, mais j’arrive du Vieux-Port et je suis scandalisée par la grande roue, c’est la foire du trône ou quoi???

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  16. NENESSE NENESSE

    La France est un pays ruiné pour des générations et ceci en est une autre preuve ! Profiter des gens comme ça Quelle honte !!!
    Et tout ça, avec l’approbation des gouvernants !
    Nénesse

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  17. Anonyme Anonyme

    Pourquoi le mucem n’ouvre-il qu’ à 11h, alors que les visiteurs sont beaucoup plus matinaux ?

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  18. Christine Christine

    Pour avoir travailler pour mp13, rien à voir: le MuCEM dépend de la région. Il vaut mieux savoir de quoi l’on parle avant d’écrire.
    Sinon, par rapport au sujet de l’article, j’ai refusé ce genre de poste pour ce musée où vous êtes agent d’accueil/guide/billettiste/un peu de tout. Cette sous-traitance est une forme d’exploitation des jeunes diplômés qui faute de travail sont OBLIGES de dire oui à ce genre d’offre. Je blâme aussi largement les institutions qui valident ce genre de pratiques! Encore heureux que j’ai un minimum d’estime pour mon travail et les études que j’ai faîtes. Je suis choquée de la plupart des propos tenus dans les commentaires qui semblent émaner de personnes n’appartenant pas au monde de la culture: bien sûr que ces pratiques doivent cesser. Les prestataires comme PR ou PDA ne sont là que pour contrebalancer le manque de rentabilité immédiate de la culture qui est soumise comme tout le reste à la loi de l’économie en flux tendus. Money rules the world dommage…

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