Dans les Bouches-du-Rhône, la rentrée scolaire de tous les casse-tête
Si plusieurs communes du département ont choisi de ne pas ouvrir leurs écoles, pour toutes celles qui accueilleront des élèves dès ce mardi, les mesures sanitaires demandées par le ministère paraissent être une gageure. Condamnation des jeux dans les cours, lavage de main incessants... selon les écoles, les mesures restrictives varient, avec le risque de perturber le bien-être des enfants.
À l'école maternelle Eydoux (6e arr.), la cour a été séparée en deux par de la rubalise et le toboggan condamné. Photo : JML
- Cet article est le résultat d'une enquête participative lancée le 6 mai. Merci aux parents et aux enseignants qui nous ont fait part des conditions de leur rentrée dans leurs établissements. Merci aussi aux enseignants qui nous ont accordé un entretien par téléphone ou sur le pas de porte de leur école lundi 11 mai.
- Les enseignants ont été anonymisés parce qu'ils sont tenus de ne pas s'exprimer par le devoir de réserve imposé par leur hiérarchie.
Commentaires
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Bon article mais la faute d’orthographe sur le dernier mot, ça pique les yeux! Omar m’a tuée…😄
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“Un cerceau de liberté. L’enfant sera alors invité à rentrer seul dans la cour de récréation et à s’asseoir dans un cerceau”.
Pour des maternelles… Quelle honte.
Certains professionnels sont prêts à ne reculer devant rien pour faire appliquer leur vision du protocole sanitaire.
D’autres, comme celui cité plus bas à propos des bancs, conservent leur humanité.
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Disons-le, répetons-le, hurlons-le : il n’existe pas de “devoir de réserve”, d’ailleurs dans vos Coulisses vous employez à bon escient l’expression “imposé par leur hiérarchie”.
Les fonctionnaires dans notre pays sont des citoyen.ne.s de plein droit. La seule contrainte liée à leur statut qui limite leur liberté d’expression est l’obligation de discrétion concernant les cas personnels. Tout le reste n’est que chantage hiérarchique.
Le créateur de l’actuel statut de la Fonction Publique, Anicet Le pire, l’a rappelé de multiples fois.
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J’ai été voir sur le site service-public.fr ce qui était dit sur ce « devoir de réserve ». Il existe bien et c’est un chef d’œuvre de ce que l’administration peut fabriquer pour essayer d’interdire sans le dire. En résumé on peut dire ce que veut, mais pas si ça fâche, pas en criant, et pas à trop de monde à la fois.
Côté légal, il y a la loi de 1983 (Anicet Le Pors) qui ne le mentionne pas. Vous avez donc raison, ça n’existe pas. Mais il y a une décision du conseil d’état qui justifie un licenciement pour manquement au devoir de réserve, et qui fait jurisprudence… C’est beau non ?
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“On peut dire ce qu’on veut, mais pas si ça fâche, pas en criant, et pas à trop de monde à la fois” : j’adore ce résumé, très clair et très pédagogique, façon “le droit administratif pour les nuls” 😉
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