Culture, sport, associations : avis de rigueur au conseil départemental
Le conseil départemental va imposer une baisse de 20% sur l'ensemble de ses compétences facultatives. Un sacré tour de vis pour le premier vrai budget de la présidence Vassal sur fond de baisse des dotations de l'État.
Culture, sport, associations : avis de rigueur au conseil départemental
C’est toujours difficile de répartir la pénurie, et je suis loin d’être sûr que les choix effectués par la majorité de Madame Vassal sont les bons : toucher aux aides aux plus fragiles d’entre nous sans revenir sur les largesses de Jean-Nono dans l’aide aux communes me paraît problématique.
Mais ce qui est positif, c’est qu’enfin des élus se mettent à gérer leur collectivité avec l’argent dont celle-ci dispose, plutôt que de céder à la faciliter de se tourner vers le contribuable vache-à-lait. A une époque où l’inflation est nulle et où, par conséquent, les négociations salariales dans les entreprises aboutissent à pas grand chose, il n’est plus possible d’augmenter la fiscalité année après année.
On ne peut pas, à droite, à la fois attaquer en permanence le “matraquage fiscal” supposé être un monopole de la gauche et, comme Gaudin l’a si bien fait sitôt réélu maire, augmenter les impôts après avoir promis leur stabilité.
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Personnellement, je trouve tout cela détestable.
On appauvrit la culture, les associations et le sport dans un département où c’est exactement ce genre de structure qui fait la différence. Tout ce monde là contribue à entretenir du lien social et oeuvre contre la précarité aussi bien physique qu’intellectuelle.
Inciter à mutualiser les ressources peut très bien être fait sans que cela soit motivé par quelconques restrictions budgétaires. C’est de l’ordre d’une dynamique à enclencher, d’un changement d’habitudes.
Par ailleurs, je crains que la dernière phrase de l’article suffise à résumer à elle seule les réelles motivations qui se cachent derrière tout ça : pour ne pas se priver d’un levier politique, il faut savoir sacrifier quelques secteurs…
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Trouver un équilibre juste. Avant de supprimer, il faudrait déjà, en amont, contrôler les finances de bon nombre d’associations et pas des moindres (!) (insertion, aide à domicile…) qui fonctionnent avec des directeur(trice)s peu scrupuleux du bien public, de ses beneficiaires en s’octroyant des contre parties, des passe droits et des biens matériels (véhicules, indemnités, personnel…) Un droit établi de fait. C’est souvent habile et immoral mais tellement banal dans le département…
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Il est triste de voir que le CG assure ne pas vouloir toucher aux “fleurons culturels” du département alors que, dans un même temps, de nombreuses petites associations souffrent depuis deux ans de la baisse des subventions.
Certains acteurs culturels qui font un travail quotidien couplé à de l’action sociale et d’éducation meurent à petit feu, à Marseille et ailleurs dans les Bouches-du-Rhône, leurs salariés se retrouvent au chômage, leurs adhérents démunis et tout cela dans l’indifférence quasi-générale.
Certains contribuables du département préféreraient peut-être payer un peu plus d’impôts et disposer d’une offre culturelle riche et variée, contrairement à ce qu’a l’air de penser Mme Vassal…
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Ils en font une tête sur la photo, on vient d’assassiner la culture, à moins qu’il ne s’agisse que de changer de tuteur ? Le conseil départemental va imposer une baisse de 20 % sur l’ensemble de ses compétences facultatives, dont culture, sport et associations, mais finalement de 10 % seulement pour la culture. Marsactu SVP :
Pouvez-vous nous donner un chiffre global des financements dont bénéficient culture, sport, associations dans le département, avec leurs principaux contributeurs ?
Pouvez-vous nous dire ce que représentent ces « compétences facultatives » sur le budget départemental et quel était l’objectif (apparent et caché) de cette ligne budgétaire ?
Vous prenez comme repère l’année 2013 pour expliquer la diminution de ces subventions. L’année 2013 était quand même une année particulière, n’est-ce pas biaiser la démonstration ?
Les violons se font enchanteurs pour dire que la culture, le sport et les autres activités associatives, jouent un rôle dans la construction du lien social. C’est sans doute souvent le cas, mais certaines activités culturelles au public parfois infinitésimal par rapport à la population du département, n’entretiennent-elles pas davantage un lien de copinage entre certains élus et ceux qui profitent des subventions ? Dans le domaine du sport des affaires ont défrayé la chronique, parce que par exemple un club de tennis subventionné faisait tout pour rester entre soi, plutôt que de s’ouvrir aux jeunes du quartier. Quant aux associations, il y a à boire et à manger comme on le dit. Il n’y a pas que Sylvie Andrieux, dont on a fait une victime propitiatoire, qui distribuait.
Tout cela avait cours lorsque la région et le département étaient PS. Des subventions souvent justifiées et destinées à être reconduites je l’espère, d’autres fois, il s’agissait de pratiques clientélistes et électoralistes, permettant d’étendre et d’orienter dans la bonne direction tout un glacis d’électeurs. Les communes elles-mêmes, plaçaient et remplaçaient avec le plus grand soin, les responsables de tous ces clubs.
Martine Vassal cherche manifestement à faire le ménage, sous des dehors de restrictions budgétaires. Il n’est pas admissible de mon point de vue, que la culture soit modelée, via les subventions, par un bord politique ou un autre. Il faut trouver autre chose qui aille vers un plus grand pluralisme, le développement du lien social en franchissant les barrières idéologiques. Il faut que des élus de toutes les tendances politiques travaillent ensemble en commission. Il ne faut pas laisser le pouvoir seulement aux spécialistes de la culture, et le moins possible s’ils doivent être juge et partie dans une attribution de crédits. Il faut faire participer des personnalités extérieures. Il faudrait écouter/enquêter ceux qui étaient dans la salle après un spectacle. Il faudrait entendre ceux qui ne viennent plus, lassés de prestations jugées réservées aux « intellos ». Il faut une révolution dans les approches. Et du côté des associations en général, la mise en place de critères et un contrôle de l’utilisation de l’argent public. Pourquoi ne pas subventionner davantage d’ailleurs ? Après la mise en place de règles et d’un contrôle où le citoyen soit présent. Peut-être que cela existe déjà plus ou moins, ou pas du tout. Merci à Marsactu d’éclairer un peu l’arrière-scène.
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—-Quelle surprise! On savait bien que, hors l’investissement (qui va également souffrir et avec lui l’emploi) , les associations seraient bien les premières victimes des coupes claires dans les dotations aux collectivités mises en oeuvre par hollande/valls et en musique par vassal et sa fine et droitière équipe; (elle le sont déjà depuis quelques années, et avec elles l’emploi encore.). — Les explications de texte apportées par ces fins gestionnaires en laisseront tout de même abasourdis bien des acteurs associatifs. —-Comme Marsactu l’a déjà indiqué, le fouet de la rigueur a déjà frappé les primes de noêl des “bénéficiaires” des minimas sociaux et les réductions de transports des mêmes et ont déjà épargné la “bassine” de Mm Vassal à l’opéra ainsi que la convention ad hoc avec cet établissement (pardon, ce fleuron). — M Di Nocera ajustant ses belles phrases sur “ma collectivité met 50 000 euros au lieu de 30 000 et je suis le partenaire principal, c’est terminé” a t il oublié que cela va à l’opposé de toute la réforme des collectivités sur la fin du partage des compétence, (et autres “milles feuilles”) réforme mortifère s’il en est pour ce qui concerne la vie associative. — Il est assez ahurissant de voir la caste politicienne, royaume privilégié de la lutte des places, de l’individualisme le plus outrancier (souvent poussé jusqu’à la paranoïa) venir, par la voix de Mm Biaggi, donner des leçons de mutualisation aux associations, qui l’ont tout simplement inventée cette mutualisation dans notre beau pays et la pratiquent régulièrement, ne serait ce d’ailleurs que du fait des contraintes budgétaires . — Les savants calculs de Mm Bernasconi arrivent difficilement à cacher que le budget culturel passera grâce à son “gain de cause”, en 2016 à un peu moins de 17,1 millions d’euros (1,9 – 10%) contre 34,8 millions d’euros en 2013, ce qui nous fait quand même une baisse de plus de 50% sur 3 ans (pour ceux qui ne l’avaient pas compris à l’époque de la fabuleuse capitale arnaque, “la fête est finie”!). Avec le temps, ce sera tout à l’honneur des associations culturelles qui, à l’époque, avait compris le film et ne s’étaient pas prêtées à cette farce et à la course à l’échalote qui en avait résulté. Il y en a eu, même si la presse (et pour une fois Marsactu inclu) n’y avaient prêté à l’époque guère d’attention! — Bon, l’essentiel est quand même sauvegardé puisque les fleurons du tourisme culturel sont sanctuarisés (et sans doute avec eux, ” loges et bassines” idoines). Mais on aurait aimé quelques commentaires bien sentis sur ce qu’il en est des 20% en matière de budget pour l’industrie touristique, ou pire, pour ce qui en tient lieu, dispersé en toute transparence dans les divers budgets. —Bon, le malheur sert toujours à quelque chose et, avec cette politique plus la métropole et pour peu que le conseil régional s’y mette à son tour, ceux qui n’ont que très partiellement saisi l’importance des rôles que joue la vie associative dans notre pays et dans ce département, pourront d’ici quelques temps faire le compte des effets délétères massifs que ces choix ne manquerons pas d’entrainer, et mieux comprendre la chose in vivo. Particulièrement à Marseille où, du fait des traditions defferistes, les associations ont fort mauvaises presse, alors qu’en la matière les pratiques d’Andrieux ou de Guérini sur cette ville, sont sans aucune commune mesure avec les mauvaises manières que l’on peut, malheureusement, trouver ailleurs. ( Même s’il y a quelques glorieuses exceptions, telles la saignante période Anglade à Vitrolles.). Bien plus encore qu’à l’époque de defferre, les assos de bouches du rhône vont cher payer le phénomène politique auquel il a généreusement donné son nom.
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SCANDALEUX.
Personne ne se rend compte des conséquences réelles de telles restrictions !
Couper les aides aux assocs c’est prendre le RISQUE DE BLOQUER DE BEAUX PROJETS, on n’imagine pas JUSQU’OU CA PEUT REMONTER…
Je connais quelqu’un qui participe à une association culturelle.
Les collectivités vraoudaient qu’ils aient un local décent.
C’est bloqué.
Et les petites entreprises du bâtiment, obligés d’employer des travailleurs pas toujours déclarés car ils n’ont que du cash (bien acquis ça va sans dire), qui y pense ?
Et le réseau bancaire national qui doit financer l’opération, alors ? Le pauvre, qui y pense ?
Et le parti politique qui serait lié à ce réseau (d’après la procédure pénale en cours), qui y pense ?
Et le président de ce parti qui galère pour trouver le financement de sa campagne présidentielle, qui y pense ?
Vraiment, ‘faudrait voir à prendre un peu de hauteur, ça aiderait à comprendre les enjeux réels……………et comment 1-3 et 9-2 sont reliés directement via un TROU DE SOURIS…….
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comm n°7
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