Critiqué sur Snapchat, le patron de FO licencie trois salariées sans ménagement
En juillet le patron du syndicat FO à la Ville et à la métropole, Patrick Rué a licencié trois salariées de la mutuelle qu'il dirige. Il leur reproche d'avoir tenu à son encontre des propos injurieux. Elles estiment pour leur part que ces propos étaient de nature privée et contestent aujourd'hui leur licenciement devant les prud'hommes.
Patrick Rué, avec d'autres cadres FO lors des vœux au maire de Marseille en 2020. (Photo : LC)
Elles n’en reviennent pas. Abasourdies comme après une claque. Trois employées de la mutuelle Marseille Provence, ont été licenciées pour faute grave cet été. L’homme qui a signé les trois lettres de licenciement s’appelle Patrick Rué. Il est plus connu comme secrétaire général du syndicat Force ouvrière à la Ville et à la métropole que comme patron de cette mutuelle. Celle-ci, intimement liée au syndicat qu’il dirige, compte une trentaine de salariés. Au-delà du symbole d’un syndicaliste qui licencie, ce sont les circonstances de ces sanctions qui interrogent.
Il est reproché à ces trois employées, dont l’une revendique 20 ans d’ancienneté et un poste de cadre, des propos déplacés à l’encontre de Patrick Rué lui-même et de la direction. Ces propos ont été tenus sur une boucle Snapchat, un réseau social instantané dont les messages écrits, vidéo ou vocaux disparaissent quelques heures après avoir été diffusés aux abonnés. “La direction m’avait demandé de prendre le pouls du personnel à la veille du confinement, explique Fanny, l’une des trois licenciées. J’ai mis en place ce groupe afin de sonder le personnel et de les informer avant la mise en place du télétravail. Il ne s’agissait pas d’une mission officielle”. Très vite, un petit groupe se forme autour de ce fil.
Une bourde très commentée
“On y parlait de la pluie et du beau temps, avec beaucoup de messages vocaux, complète Johara, conseillère mutualiste depuis quatre ans. Pour moi, il s’agissait d’un réseau affinitaire”. Un évènement va transformer le réseau de badinage en mauvais tournant de leur carrière professionnelle.
Une grosse bourde de leur patron, Patrick Rué, va donner lieu à des commentaires plutôt salés. En effet, régulièrement, le président de la mutuelle qui a repris la suite de son ancien mentor, François Moscati, décédé en 2017, doit envoyer des courriers aux familles d’adhérents en cas de décès ou de naissance. “D’ordinaire, les courriers sont séparés dans deux parapheurs, raconte Patrick Rué. Là, du fait du confinement, les lettres de condoléances et de félicitations étaient présentées en deux piles. J’ai donc écrit félicitations à une famille qui venait de connaître un décès”. Le président reconnaît son erreur : “j’aurais dû vérifier“.
À l’époque des faits, les participantes de la boucle Snapchat ont vent d’une dizaine de courriers de condoléances donnent lieu à des félicitations manuscrites de leur patron. Pour celui-ci, le courrier malencontreux n’a eu qu’un retour courroucé. “Mais il est possible qu’il y en ait eu deux ou trois de plus pour lesquels, nous n’avons pas eu de retour”, reconnaît le président.
De la blague à l’entretien préalable au licenciement
Quoi qu’il en soit, les trois amies se déchaînent comme on le fait à la pause café, via des messages audio. Fanny suggère de confronter le président à sa bourde et de la remonter à la direction. Une proposition à laquelle souscrit sans ménagement sa collègue, Carole, 20 ans de boîte et un poste de cadre. “J’espère bien qu’elle va lui dire à ce con-là !”, aurait-elle dit. Quant à Johara, elle aurait qualifié le patron FO de “zgueg” en lui promettant de lui rappeler “cette petite bombe” la prochaine fois qu’il évoquera des erreurs. C’est en tout cas ce que mentionnent leurs lettres de licenciement.
Car ces propos, elles ne les ont pas précisément gardés en mémoire. Pour elles, il ne s’agissait que de plaisanteries entre collègues comme on chuchote entre deux portes. L’histoire prend un tour moins drôle quand elles reçoivent des convocations pour entretien préalable au licenciement. Elles sont donc convoquées le 10 juillet devant le président et la directrice. Elles découvrent alors des copies de leurs échanges ainsi que des retranscriptions, effectuées à leur insu par une des personnes inscrites sur ce groupe.
Enregistrements constatés par huissier
“C’est la déléguée du personnel qui est venue me voir parce qu’elle avait été choquée de la teneur des propos échangés, notamment à l’encontre d’un autre salarié qu’elles traitaient de “branlo” et à qui elles reprochaient d’être mon neveu”, raconte Patrick Rué. Sans que l’on sache si c’est une commande de sa part ou une initiative de la déléguée FO, celle-ci enregistre les conversations. Elles seront ensuite constatées par un huissier le 10 juin pour servir de base à leur entretien préalable au licenciement, un mois plus tard.
“Au début, on ne nous a pas dit pourquoi, explique Johara. On nous a parlé d’erreur commise au travail. Je n’ai pas fait le lien”. Lors de l’entretien, Patrick Rué évoque de “graves manquements”, “de vives critiques à son égard”, des “propos particulièrement injurieux, insultants” qui dénigrent la direction de l’entreprise “devant trois de ses collègues”.
Atteintes aux obligations de “loyauté et de bonne foi”
Pour le patron de FO, le comportement ne répond pas aux obligations de “loyauté et de bonne foi”. Après une période de mise à pied conservatoire, les trois jeunes femmes sont licenciées. Elles n’ont droit à aucune indemnité et sont invitées à se rapprocher de Pôle emploi. “Je me suis sentie humiliée, raconte Johara. Du jour au lendemain, on était licenciées sans que jamais on nous ait reproché la moindre faute professionnelle. Comment vous faites alors pour payer les traites de la maison ?”
Du côté du patron, Patrick Rué reconnaît que cette décision était “parmi les plus dures qu’il ait eues à prendre”. “Quand on est syndicaliste comme moi, on ne fait pas ça de gaité de cœur, ajoute-t-il. C’était vraiment le plus mauvais moment de ma vie”. On lui fait alors remarquer qu’il existe toute une gradation de sanctions avant d’en venir au licenciement. “J’ai pris le temps de consulter mes vice-présidents, explique le patron. Ils m’ont convaincu que je ne pouvais pas laisser passer ça, à cause du discrédit que cela faisait rejaillir sur l’entreprise“. Sur le fond, il laisse soin aux avocats de batailler devant le conseil des prud’hommes du caractère privé ou public des échanges. La direction de la mutuelle n’a pas donné suite aux premières demandes de conciliation.
L’avocat de deux des salariées, Julien Anton, estime pour sa part que ces licenciements n’ont pas de “causes juridiques et tiennent uniquement à la personnalité des parties”. Il estime également qu’une “jurisprudence solide” permet d’établir le caractère privé des échanges sur ce type de réseau. Il se dit donc confiant pour la situation de ses clientes.
2017, un tournant dans la gouvernance de la Mutuelle de ProvencePour les salariés interrogés, cette affaire illustre le tournant dans la gouvernance qu’a constitué l’arrivée de Patrick Rué à la tête de la mutuelle. Il en a pris la direction en 2017 avec autour de lui la majeure partie des cadres FO, passés ou présents, prenant la suite de François Moscati, secrétaire général historique du syndicat et président de la mutuelle pendant 30 ans, en tandem avec une même directrice. L’arrivée de Rué y a été vécue comme une rupture.“Quand j’ai pris la suite, il y avait eu deux ans de longue maladie où François Moscati était peu présent, justifie Patrick Rué. La direction avait pris une forme d’indépendance”. Le patron ne tarde pas à imposer sa marque, tout en contrôle. Car la mutuelle fait partie des multiples branches du syndicat historiquement majoritaire. Elle a été créée en 1946 peu après la section des municipaux. Aujourd’hui, le secrétaire général FO règne sur toute la galaxie : les syndicats de la Ville et de la métropole, le comité d’action sociale et la mutuelle.
Les salariés de cette dernière sont invités à prendre leur carte au syndicat, où ils sont répertoriés comme syndiqués de la Ville. “C’est une habitude qui est restée, reconnaît Patrick Rué. La mutuelle a sa propre section qui prend ses cartes chez nous, aux municipaux. Mais il y a toujours eu des liens, des agents détachés de la Ville. Tout ça, c’est de l’histoire”. Au sein de la mutuelle, la jeune déléguée FO est réputée pour être très proche de son patron, une posture inhabituelle quand on représente le personnel. Un peu moins quand le patron est celui de son syndicat.
Commentaires
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“C’est la déléguée du personnel qui est venue me voir parce qu’elle avait été choquée de la teneur des propos échangés”…
Hummmm, quelle bonne ambiance dans cette entreprise, et quelles belles pratiques dans ce syndicat !
(Qui tient une partie du personnel des services municipaux, c’est bien ça ?)
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Comment peut on tenir de tels propos en “privé” et s étonner des conséquences ? Je suis d accord sur le caractere démesuré de la décision qui est limite, mais on peut pas insulter les gens sur le net et s etonner apres des reactions.
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De fait quand c’est privé, c’est privé.
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Ces propos ont été tenus sur une boucle Snapchat créée à l’initiative de la Direction et réunissant le personnel.
On n’est pas sur des propos privés sur un réseau privé…
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Kooltech le groupe Snapchat n’a pas été créé à l’initiative de la Direction, mais bien à l’initiative d’une des 3 salariées. C’était dans le but d’informer les salariés que le télétravail allait être mis en place suite à un échange avec la direction. C’était un dimanche, la veille du confinement, et c’est pour cela qu’elle a crée le groupe puisque les salariés n’étaient pas dans les locaux et qu’ils ne pouvaient pas être informés. Cette salariée a choisi une dizaine de personnes dont elle avait les contacts et les a autorisé à intégrer le groupe privé.
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@Anais : moi je lis l’article :
““La direction m’avait demandé de mettre en place ce groupe à la veille du confinement, explique Fanny, l’une des trois licenciées.”
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@Kooltech, si vous lisez l’article jusqu’au bout il est écrit également ensuite : « Il s’agissait de sonder le personnel et de les informer avant la mise en place du télétravail. Il ne s’agissait pas d’une mission officielle”. »
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M’enfin !!! c’est qui le chef !!!
Bon courage à ces 3 salariées…..
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Merci 👌👌
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Je croyais que les syndicalistes étaient là pour défendre le droit des salaries …Quel drôle de syndicaliste ce monsieur !
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Comme quo il se confirme qu’ un ingénieur à la ville ne sait pas lire .
A t’il mis une croix pour signer ?
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pour couvrir son erreur , il vire les salariées qui le critique. Quand à la soi-disant représentante du personnel.. Bref, on ne recommande pas FO comme syndicat pour les salarié-e-s
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Je ne sais si vous êtes marseillaise , mais si vous ne l’êtres pas je comprends votre observation. A Marseille si vous êtes vacataire , ou titulaire dans la territoriale ou bien dans les hôpitaux ( AP-HM) et si vous souhaitez être titularisé ou bien être muté ou bien avoir un avancement ou bien faire rentrer le “petit” à la ville et bien la solution est très simple il faut adhérer à FO , sinon aucune chance.
Longue tradition marseillaise de collaboration avec la mairie depuis les années 50. Ce qui fait que vous trouvez des personnages typiques de ce milieu avec feu Mr Moscati ou bien l’ingénieur Rué aujourd’hui.
Finalement Pagnol n’avait qu’à se baisser pour trouver des personnages pour ses pièces de théâtre.
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Sauf que pagnol, il voulait distraire les gens…..
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Il met “félicitations” sur une lettre de condoléances sans la lire ?
Puis il vient se plaindre d’être moqué ?
FO le syndicat qu’il ne faut pas.
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Les deux parties me semblent en tort, mais que les salariés ne semblent pas comprendre qu ils ont fait une faute professionnelle me sidère. Si le patron les avait traité de sgueg, c est a dire de bite, ou de con, qu auraient ils dit? Je ne porte pas FO Marseille dans mon cœur, et cela me confirme que salariés et président ne valent pas mieux
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Elles ont fait quoi comme faute professionnelle ???
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Oui, mais ça s’est passé sur une boucle privée. En somme c’est comme si tu étais dans un repas de famille que tu disais que ton patron ou un collègue est un énorme con – ça ne t’es pas déjà arrivé ? – et que tu te fasses virer pour des propos tenus en privés car quelqu’un les a rapportés, bof bof non?
Si les propos avaient étaient tenus au bureau ou que ces dames avaient directement insulté ce syndicaliste qui vire, cela n’aurait rien de choquant, encore une fois c’est le caractère privé de l’échange qu’il faut retenir !
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Axelv, ces propos ont été tenus sur une boucle Snapchat créée à l’initiative de la Direction à destination du personnel.
L’image, ce n’est donc pas un repas de famille, mais plutôt une discussion avec tes collègues à la machine à café.
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Certes elles ont fait ce commentaire désobligeant, comme on le fait à la pause café, comme elles ont dû le faire en galéjade des centaines de fois. Mais cette fois le Boss a décidé de (très) mal le prendre, sans doute parce qu’il se sentait ridicule d’avoir commis cet impair. La réaction d’orgueil est très disproportionnée, vertigineuse même ! Ce genre de “faute” vaut en général un avertissement ou un blâme dans l’administration. Là les filles sont envoyées à Pole Emploi, façon World Company ! Heureusement elles ont un bon syndicat pour les défendre…
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FO qui joue au modérateur sur Snapchat et succombe à la pression mise par les autorités sur les réseaux sociaux. OK, mais faut rester « modéré » ! Les règlements de « comptes » ne font pas partie du jeu. Attendons donc de voir si les juges veulent y entrer.
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F.O. fut créée en 1948 avec l’aide des américains qui voyaient d’un mauvais oeil l’influence de Moscou sur les syndicats européens. De plus et je vous renvoie à l’article ci joint (L’influence américaine sur Force ouvrière : mythe ou réalité ? [article] sem-linkJack Kantrowitz Revue française de science politique Année 1978 28-4 pp. 717-739).
Qu’un syndicat ne soit pas inféodé à une ”idéologie” pourquoi pas, il ne doit qu’à ses propres adhérents d’orienter sa ligne ”politique”?
N’empêche à Marseille, rappelons nous que l’élu Gaudin avait été fait ” adhérent d’honneur” par ce même syndicat. Voilà pour l’histoire lointaine et récente que je connais.
Pourtant la saine gestion du personnel se doit de proportionnaliser les sanctions qui s’imposent. Les propos privés se doivent d’être privé et un simple avertissement aurait suffit. Pourquoi frapper une mouche avec un marteau? Peut être qu’il y autre chose…Va savoir?
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Peut être qu’il y a un plan social qui ne dit pas son nom?
Quand on regarde les éléments de solvabilité de la mutuelle qui figure sur son site on constate que depuis 2017 les réserves ont bien diminué
N’y aurait ‘il pas un besoin de baisser la masse salariale ?
Quelques maladies de longue durée , quelques ruptures de contrats négociés, quelques départs en retraite, quelques licenciements pour faute grave et voilà le tour est joué: on se sépare sans bruit et à peu de frais, d’ un personnel pas assez docile pour des syndicalistes devenus employeurs
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la on savait déjà la mutuelle pleine d’arrangements et de petits a coté
les langues vont se délier
gros chambard a venir…….
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La “déléguée du personnel”… En dehors du fait que cette charmante personne est censée défendre les salarié•e•s, et non le patron, il y a un autre sujet d’étonnement : la réforme du Code du travail qui a remplacé CE et CHSCT par le CSE en a profité pour supprimer les délégués du personnel.
Ça marche comment, l’application de la loi au sein du “syndicat”-maison de la mairie ?
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Qui ira se plaindre de la non application de la loi aux risques de perdre son emploi sans indemnités?
De toutes façons, délégués du personnel ou membres du CSE, ils subiront la pression de leur employeur (qui est aussi le secrétaire général de leur propre syndicat!!)
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Chacun ses torts, pas de soucis, mais la balance qui a dénoncé les collègues et qui a prit soin d avoir toutes les preuves pour faire licencier du personnel ,à vomir ,peut-on se regardait dans une glace après ça, j aimerai pas être de sa famille !
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Rué est un nul, on le sait tous , c’est d’ailleurs pour cela qu’il a été bombardé” ingénieur ” sans qualification pour services rendus à la bande à Gaudin contre les salariés !
Cette histoire me fait penser au bouquin de Ilan Duran Cohen ” le petit polémiste “.
Bon courage les filles !!! il est sur sa fin et devient hargneux .
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Précisez : contre les salariés non encartés FO
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@Brallaise : de source sûre les salariés étaient syndiqués FO, titulaires d’une carte par obligation.
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@Fleur : toute cette histoire est scandaleuse!
Il est surprenant que les organismes de contrôle tels que l’autorité de contrôle des mutuelles et l’inspection du travail n’aient pas été informés de disfonctionnements aussi graves
On imagine combien il y en a d’autres!!
Probablement que le personnel se tait par peur des représailles !
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Et le commissaire aux comptes, est’il comme la commission de déontologie à la région, sourd, aveugle et muet ?
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