Conflit d’intérêts d’un haut fonctionnaire : le double discours de la mairie de Marseille

Enquête
le 2 Juin 2023
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Le départ de Christophe Pierrel, actuel directeur général adjoint chargé du plan écoles, en direction d'une entreprise du BTP, est présenté par la Ville comme un risque de conflit d'intérêts. Il aurait justifié, en raison de leur proximité, la démission de l'adjointe à l'urbanisme. Pourtant, en coulisses, la Ville a donné un avis favorable à ce transfert vers le privé.

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L'hôtel de Ville de Marseille. (Photo : Emilio Guzman)

L'hôtel de Ville de Marseille. (Photo : Emilio Guzman)

C’est un transfert qui n’en finit plus de faire des remous au sein de la municipalité. Depuis plusieurs semaines, Christophe Pierrel, ex-secrétaire général adjoint de l’Élysée époque Hollande, ancien directeur de cabinet de Michèle Rubirola devenu directeur général adjoint chargé du plan écoles de Benoît Payan, entend retourner travailler dans le privé. En l’occurrence comme directeur du développement France d’une grosse entreprise du BTP.

Le dossier est sensible tant le plan écoles, désormais piloté par une société dédiée où cohabitent la Ville de Marseille et l’État, représente un ensemble de commandes publiques qui dépasse le milliard d’euros et attire toutes les grandes entreprises du secteur.

Il l’est encore plus étant donné que Christophe Pierrel est un intime de Mathilde Chaboche, ex-adjointe à l’urbanisme qui, sous pression, a récemment démissionné de sa fonction. Celle-ci ne souhaite pas s’exprimer dans la presse depuis lors. Christophe Pierrel a refusé de la même façon : “J’ai depuis plusieurs années choisi de ne plus être un personnage public. Je ne souhaite pas faire de commentaire sur ma situation professionnelle.”

Chaboche interrogée sur le conflit d’intérêts

Sauf que cette question de conflit d’intérêts a été au cœur de l’entretien avec le maire qui a précipité le départ de l’élue le 10 mai. Mathilde Chaboche s’est vu souligner l’incompatibilité entre sa fonction et sa proximité avec un futur haut cadre du BTP, consultation juridique à l’appui. Mais l’argument est resté secret et c’est la volonté du préfet de sanctionner la Ville pour sa trop faible production de logements sociaux qui avait été mise en avant publiquement.

L’information de ce transfert et du potentiel conflit d’intérêts n’a été donnée aux élus de premier plan que le 22 mai, deux jours avant que La Marseillaise ne révèle la situation. Le quotidien cite alors le maire pour ce qui constitue encore, à ce jour, sa seule déclaration officielle :

“Dès que j’ai été informé de cette situation, j’ai pris les devants pour mettre fin à une situation de nature à constituer un conflit d’intérêts. J’ai agi immédiatement en prenant les décisions qui s’imposaient, je l’assume pleinement. Je rappelle que la loi impose à tout élu de prévenir toute situation constitutive d’un conflit d’intérêts et, le cas échéant, de la faire cesser immédiatement. Cette loi s’impose à tous les élus.”

La Ville n’a pourtant pas découvert l’affaire au début du mois de mai. Elle a été, indique-t-on en mairie, informée le 19 avril de la volonté de Christophe Pierrel de rejoindre ce poste dans le privé. Le 28 avril, elle a, comme le veut la règle, transmis à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) une demande pour la “mobilité public-privé” de son cadre contractuel.

Avis favorable avec réserve au départ dans le privé de Pierrel

La Ville a alors dû donner, comme le stipule la procédure, son “appréciation de la compatibilité de l’activité envisagée avec les fonctions occupées”. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’a alors pas fait montre de la même intransigeance. Dans ce courrier, signé par le directeur général des services (DGS) Didier Ostré, celle-ci estime que son agent, malgré ses fonctions importantes, peut rejoindre une major du BTP. Elle émet alors “un avis favorable sous réserve que l’intéressé s’abstienne de relations et prises de positions avec la Ville, notamment dans le cadre des marchés publics que cette dernière sera amenée à passer”.

D’un côté, la Ville admet donc que le déport de Christophe Pierrel des dossiers marseillais dans son nouvel emploi potentiel permettrait d’éviter les entorses à la probité. De l’autre, la même Ville de Marseille estime que ce même transfert doit conduire à la démission de son adjointe à l’urbanisme, pour cause de risque d’entorse à la probité. Une contradiction qui est expliquée par les logiques différentes qui gouvernent administration et exécutif municipaux.

Le mensonge de Didier Ostré

Quand nous l’avons interrogé fin mai, le DGS Didier Ostré avait nié avoir formulé un avis quant au sort de Christophe Pierrel. “Je ne l’ai pas fait, je n’ai pas à le faire et si je l’avais fait, cela relèverait du pénal”, jurait-il. Contacté à nouveau ce 1er juin après avoir pu confirmer la mention apposée dans son courrier et donc sur son mensonge auprès de nous, il n’a pu être joint cette fois. La Haute autorité n’a à ce jour pas répondu aux questions précises de Marsactu après une demande effectuée le 24 mai.

Au sein de l’hôtel de Ville, on assure en tout cas que cet avis émane du seul DGS et non de Benoît Payan. Le maire, explique-t-on, aurait bien été prévenu en amont mais seulement du départ du cadre, pas de l’appréciation rendue par l’administration. Il n’aurait alors pris en charge que la question la proximité de celui-ci avec Mathilde Chaboche, élue de son exécutif, avant d’estimer qu’elle faisait face à un conflit d’intérêts inextricable.

La HATVP n’a toujours pas statué sur ce dossier. La demande initiale de la Ville de Marseille a donné lieu à “des échanges complémentaires”, explique Didier Ostré. Il s’agit notamment de regarder dans quels dossiers le groupe du BTP et le haut fonctionnaire se sont déjà croisés et dans quelle proportion : l’entreprise a ainsi hérité du chantier d’une école à Marseille dans le cadre du plan. La Haute autorité a deux mois après une saisine pour rendre son avis.

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Commentaires

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  1. barbapapa barbapapa

    Chaboche tombée dans un terrible piège, la ville qui dit ok et s’il y a doute il y aura déport … et le maire qui n’a pas été informé par écrit saisit une belle opportunité de faire plaisir à Samia Ghali et à des promoteurs tout en piétinant négligemment au passage Rubirola. Les enfants des éléphants et des frères G ont la vie dure et le vice dans la peau

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  2. Forza Forza

    Mentir à Marsactu… Il est pas d’ici, lui ! 🙂

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  3. BRASILIA8 BRASILIA8

    Le Printemps est bien fini retour à l’automne et ses brouillards qui brouillent la visibilité et favorisent les coups discrets pour ne pas dire les coups fourrés .

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  4. Andre Andre

    “L’avis émanerait du seul DGS et le maire n’aurait pas été prévenu en amont”. Qui peut les croire ? Avec à la clef le départ d’une adjointe qui dérangeait des accords politiques douteux au sein de la majorité. Qui donc parlait d’une autre gouvernance? Les héritiers du guerrinisme et de ses combines (dont la justice reparle aujourd’hui) se reconnaissent. Quand on pense que les électeurs, en votant PM, espéraient renouveler le paysage politique marseillais, on ne peut être que désolé…

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    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      Vous en savez des choses…

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    • Andre Andre

      Il y a des circonstances troublantes, vous ne trouvez pas? Il était pour Payan plus facile de jouer le conflit d’intérêt dans le cadre d’un départ, qu’au demeurant il avait approuvé, plutôt que dire: “je te vire parceque tu a contrarié Samia qui risque de quitter la majorité si on ne lui fait pas plaisir…” Vous ne vous souvenez donc pas du 3me tour des municipales?

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  5. Jean Pierre RAMONDOU Jean Pierre RAMONDOU

    Je vous cite:
    “en raison de leur proximité”
    “étant donné que Christophe Pierrel est un intime de Mathilde Chaboche”
    “Mathilde Chaboche s’est vu souligner l’incompatibilité entre sa fonction et sa proximité avec un futur haut cadre du BTP”
    L’insinuation ouvre la porte aux phantasmes les plus délétères.
    Ce n’est pas du journalisme mais du commérage.

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    • marseillais marseillais

      c est bien d’une proximité incompatible avec la fonction dont il s’agit tout de même ! Existe-t-il un mot plus élégant ?

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  6. marseillais marseillais

    c est bien d’une proximité incompatible avec la fonction dont il s’agit tout de même ! Existe-t-il un mot plus élégant ?

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  7. Miraflor Miraflor

    Madame est obligée de démissionner pour la carrière de monsieur … vivement que ce soit l’inverse…

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  8. julijo julijo

    je suis pas sûr que ce soit si intéressant.
    chaboche est partie, pierrel s’en va….bon ! l’affaire est close, plus de risque de conflit d’intérêt.
    les conditions de leur départ, annoncées différentes, ont fait l’objet de discussions (brumeuses peut être) qui sont maintenant closes aussi.
    tout n’a pas été dit en son temps par la mairie, et alors ?
    c’est plutôt réjouissant de savoir que l’administration municipale échappe de la sorte à des conflits d’intérêts ce qui, je n’en doute en aucun cas, n’aurait pas été le cas de la nullicipalité précédente, qui aurait soigneusement tout caché et maintenu les protagonistes.

    le problème étant résolu, on est quand même dans le commérage là.
    et que devient mery ?

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    • Andre Andre

      Pourquoi alors invoquer dans un premier temps les critiques du Préfet au sujet des quotas HLM?
      Tout ceci est confus.
      Il semble plutôt comme cela a déjà été écrit ici, que Payan a bien calculé son coup. En se drapant dans le légalisme (et ça marche!) il règle un conflit dans sa majorité fragile par le départ d’une gêneuse.

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    • Charlie Pierre Charlie Pierre

      On appelle cela l’outrance sélective, quand ça touche l’actuelle majorité, ce n’est pas « si intéressant », à l’inverse on s’offusque.

      Une adjointe qui démissionne en se faisant passer pour la victime du méchant préfet et du maire alors que ce n’est pas tout à fait le manque de logements sociaux qu’on lui reproche mais sa proximité avec une personne qui quitte le public pour aller travailler dans le privé, et pas n’importe quel privé, celui avec lequel il contractait dans ses anciennes fonctions.

      Moi je trouve cela très intéressant !

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  9. Lecteur Electeur Lecteur Electeur

    Début 2022 le journal Les Echos donnait quelques précisions sur la proximité de Christophe Pierrel et de Mathilde Chaboche :
    « Benoît Payan charge Christophe Pierrel, ancien chef adjoint du cabinet du président François Hollande, d’établir la liste des écoles qui ont un besoin impérieux de rénovation et de se lancer sur-le-champ dans l’ingénierie administrative. Pierrel se met au travail avec Mathilde Chaboche, adjointe à l’urbanisme qui a fait ses armes à Paris dans l’équipe de Delanoë, et Pierre-Marie Ganozzi, adjoint à la mairie, un professeur d’histoire-géo bien décidé à se battre pour les écoles marseillaises. » Marseille, le labo social de Macron | Les EchosPar Pierre de Gasquet, Anna RousseauPublié le 4 févr. 2022 à 8:30Mis à jour le 11 févr. 2022 à 0:21

    Quant au parcours personnel de Mathilde Chaboche il est décrit dans un article de Marsactu :
    « Du Maroc à Marseille, la coopération en fil conducteur » (par Michel Samson et Michel Péraldi
    le 5 Mar 2019).

    Cette proximité n’enlève rien en ce qui concerne la justesse des analyses de Mathilde Chaboche sur les pratiques urbanistiques et de spéculation immobilière qui ont dominé à Marseille en ces dernières décennies et la nécessité d’en changer mais Christophe Pierrel (dont Mathilde Chaboche n’est pas responsable) n’aurait jamais dû passer au privé dans un grand groupe de BTP.

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    • Andre Andre

      Sans mettre aucunement en cause la probité de ce monsieur, son sens du service public est pour le moins fragile. Quand on a le pilotage d’un dossier aussi sensible que les écoles, on ne saute pas du navire pour aller chercher meilleure pitance ailleurs. Pourra-t-il revenir dans le public si ça ne marche pas dans le BTP? Le pantouflage devrait être interdit car il est clair que les grosses boîtes achètent un carnet d’adresse quand elles embauchent des hauts fonctionnaires.
      Tout cela, comme vous l’écrivez, n’enlève rien à Mme Chaboche et à la politique urbaine qu’elle a voulu mener et qui dérangeait beaucoup de monde.
      Cela met par contre en cause le maire et ses alliés politiques envers lesquels on a de plus en plus de mal à garder confiance.

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    • Andre Andre

      Méry? C’était écrit dans un précédent article. Après avoir accepté de remplacer sa petite copine qu’on avait virée, il a admis d’être cornaqué dans ses missions (lesquelles?) par Ghali et Amico…

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    • Citoyen-ne-s-de-marseille.fr Citoyen-ne-s-de-marseille.fr

      Vous voulez dire repasser chez Vinci, Pierrel a été à la tête de Vinci Stadium, société qui gère les marcjes de partenariat PPP des stades entre autres. Le nommer DGA du Plan École Avenir ne pouvait qu’aboutir au marché de partenariat signé entre la ville et la Spem, qui conditionnera les marchés globaux qui seront signés entre la spem et les majors du BTP. La boucle est bouclée. Une fois le marché signé entre la ville et la spem, l’intéressé part rejoindre Vinci. Voilà… le service public va être mis à mal, et nous, contribuables marseillais, paieront des contrats mastodontes aux majors du btp. Rien à voir avec Mathilde Chaboche. Le sujet est bien plus grave. Imaginez une minute qu’il ait été nommé à la tête de la Spem comme le proposait Benoît Payan. Bref … ça va être extrêmement compliqué.

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    • Andre Andre

      Citoyen, merci pour ces précisions. Ce Monsieur qui gère si bien son parcours était chez Hollande puis avec Payan, entre des allées venues dans le privé et pas n’importe quel groupe. Finalement cela en dit plus sur les dirigeants politiques qui l’ont recruté que sur lui même.

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  10. Patafanari Patafanari

    La Gaudinerie c’était les Tontons flingueurs, le Printemps Marseillais c’est Game of Thrones.

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  11. Manipulite Manipulite

    ça devient un feuilleton à rebondissements !
    Plus belle la vie : Mathilde et Christophe et leur passion contrariée par des méchants.
    Par quoi au fait ? Par les principes de probité et de transparence de la vie démocratique et de gestion publique. Une paille !

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  12. diasdominique diasdominique

    C’est vertigineux comme les ambitions personnelles d’une seule personne déclenchent un tel pastis !
    C’est ça la classe d’un affairiste de haut-rang! Non seulement ça vient dans le service public… pour s’en servir. Puis décomplexé ça fait passer son parcours personnel avant tout.
    Et répondre à la presse ““J’ai depuis plusieurs années choisi de ne plus être un personnage public. Je ne souhaite pas faire de commentaire sur ma situation professionnelle.”
    Quelle star !

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  13. Jack Jack

    Peut on commencer par se dire que ce monsieur n’est pas haut fonctionnaire. Il est au mieux contractuel (donc agent public mais pas fonctionnaire) , pur recasé politique ? Histoire d’arrêter ces mauvais amalgames sur fonctionnaires , incompétent , Marseille , affairiste ?

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  14. Lacoste P. Lacoste P.

    C’était très public qu’il avait mis son carnet d’adresse de l Elysee pour pantoufler au service des PPP Juteux de Vinci, voir ci dessous.
    Donc le faire venir à Marseille, pour le plan Écoles, c’était évidemment donner une grosse prime à Vinci contre ses concurrents.
    Et comme il n’est pas “haut fonctionnaire ” , ni “ingénieur d’etudes” et encore moins spécialisé BTP
    mais contractuel politicien de carrière, il fera comme il veut.
    Voir ici: https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/bordeaux-christophe-pierrel-prend-les-commandes-du-stade-matmut-atlantique-1554214613.

    La question est donc: pourquoi l’avez vous embauche?

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  15. Maurice Maurice

    Plus on se rapproche de la vérité, plus la minceur du mensonge est insupportable.
    On en sera bientôt à se goberger du scandale de la couleur des chaussures des huissiers de la place Daviel. Ce n’est pas noir, c’est un brun soutenu : insurgeons-nous contre cette mesinformation.

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  16. Charlie Pierre Charlie Pierre

    Dans le même genre, chez journalistes de Marsactu, intéressez

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  17. Charlie Pierre Charlie Pierre

    Dans le même genre, chers journalistes de Marsactu, intéressez vous à l’ancien directeur immobilier de la Ville, Monsieur CHEVALIER que Cogedim, l’un des trois plus gros promoteurs de la Ville si ce n’est pas le plus gros, à débauché récemment…Monsieur CHEVALIER qui va pouvoir facilement travailler avec le nouvel adjoint à l’urbanisme qui était son ancien chef de délégation (ex adjoint au patrimoine) Monsieur MÉRY, qui le félicitait encore l’an dernier dans la presse.
    1 – ca permet d’obtenir plus facilement des pc, du moins s’il y a un blocage, de le débloquer
    2 – si la Ville, plus grand preneur à bail de bureaux de la Ville a besoin de bureaux, cogedim pourra lui en proposer facilement

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    • Charlie Pierre Charlie Pierre

      Il serait intéressant de demander à Monsieur OSTRÉ s’il a fait les mêmes démarches qu’avec Monsieur PIERREL… (dans mentir cette fois-ci)

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  18. Marc13016 Marc13016

    Que voilà du croustillant … Au moins, on a en a pour son bulletin de vote : Franchement, comparé aux routines ennuyeuses d’homos ventripotents dans les alcôves du pouvoir, le PM, avec des urbanistes pimpantes et des jeunes loups brillants, y a pas photo !!!! (j’ai strictement rien contre les homos, les bis, les trans les hétéros ou les no-sex … Je me marre, question de survie !).

    Continuez à nous amuser, on va re-voter pour vous, allez … Juste pour le fun.
    Tâchez quand même d’assurer le boulot au passage, les écoles, l’urbanisme, c’est sérieux.

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  19. Oreo Oreo

    Un dossier de plus pour documenter la main mise des industriels à tous les étages. Pour paraphraser Hamlet, il y a quelque choses de pourri dans notre démocratie…. Et si c’était en fait entièrement pourri, irrémédiablement foutu, à jeter ?

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  20. LOU GABIAN LOU GABIAN

    BREF
    c ‘est soit PAYAN demission

    Soit appel a un expert en gestion d embrouille a Marseille , je ne connais que le meilleur JC GAUDIN, pas à DEFERRE il est mort. Sinon les feres GUERINI pas encore embaumétté

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  21. petitvelo petitvelo

    SI les hauts-contractuels commencent à se replier dans le privé, ça sent mauvais pour un second mandat …

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