Comment cacher le plus longtemps possible une nappe de pétrole de 200 tonnes qui dérive près des côtes méditerranéennes ?
Comment cacher le plus longtemps possible une nappe de pétrole de 200 tonnes qui dérive près des côtes méditerranéennes ?
Commentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Visiblement ce navire CMA CGM n’avait pas de double coque…. on peut savoir ? En principe, la double coque, dont CMA se vante pour pas mal de ses navires, doit permettre d’éviter ce genre d’accident.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Bonjour,
La chronologie de cet accident maritime gravissime sur le plan de la protection de l’environnement intéresse l’Association GLAMARNO INTERNATIONAL qui ne peut que manifester son indignation devant une telle carence de l’information et du manque d’une coopération “réactive” sur le plan international qui prive de façon évidente une coopération encore plus élargie. Il ne peut s’agir pour nous que d’une coupable rétention de l’information qui ne trouve son explication que par une absence totale de coordination entre les décideurs qui sont en charge en Méditerranée de la Sécurité Maritime et de la protection de l’Environnement marin aux abords des côtes italiennes, françaises et espagnoles.
Nous rappeleons qu’il est d’usage dans le milieu maritime de suivre heure par heure l’évolution d’un accident mettant en cause plusieurs navires, lorsque les conséquences peuvent mettre en cause à tout moment l’intégrité de l’environnement marin et côtier.
Il se pourrait qu’à partir du moment où l’on n’ait eu à déplorer aucun accident corporel, l’urgence d’informer ne s’imposait pas, aussi bien en Italie qu’en France.
Il semble curieux pour ne pas dire scandaleux, qu’avec tous les téléphones portables et les appareils de photos numériques qui existent, aucune photo du navire “accidenté” n’ait été publiée sur la toile en France alors que les Italiens en ont certainement en leur possession.
C’est le Jeudi 25 Février que NICE MATIN, quotidien du plus grand port français situé à moins de 100 milles nautiques de Gênes a évoqué l’accident entre le remorqueur Italien et le Porte Conteneur de la CMA CGM sans citer le nom de l’armateur, ni évoqué les circonstances de l’accident. L’armement CMA CGM siège pourtant à Marseille dans la région PACA.
Ce n’est que lorsque la nappe de pétrole a franchi le Cap d’Antibes en direction du Var, que les Niçois ont découvert avec stupeur, que des nappes de fuel lourd recouvrant une superficie de plusieurs kilomètres carrés avaient voyagé au large de la Baie des Anges.
Les populations sont intéressées au premier chef par les menaces de pollution qui existent
en permanence au large de côtes et qui en très peu de temps peuvent déclencher une marée noire.
L’on peut penser que dans la chaîne de transmission de l’information, il y ait eu des dysfonctionnements qui ont nui à la réactivité, sur le plan international et aussi national.
Il se pourrait que le Préfet Maritime de la Méditerranée, qui agit en collaboration directe avec le Secrétaire Général de la Mer lequel relève du Premier Ministre et non du Ministre Jean Louis Borloo, n’ait pas disposé sufisamment à temps des informations en provenance d’Italie pour agir avec le maximum d’efficacité puisque le plan RAMOGEPOL a, semble t’il été déclenché avec beaucoup de retard .
Il est tout à fait regrettable que le grand Ministère en charge des Transports et de l’Environnement semblait découvrir cette catastrophe environnementale que 5 jours après la collision entre le remorqueur et le porte conteneurs géré par un armement français.
Il semble que le Ministère “savait” mais pas les mInistres!
En effet, il ne s’agissait pas d’une pollution par des produits pétroliers légers, mais par des fuels lourds au pouvoir contaminant extrêmement dangereux et destructeur qui se sont échappés d’un ballast et non d’une caisse à combustible et dont la coque du navire ne répond pas aux obligations d’échantillonnage des coques de pétroliers dont les “simples-coques”sont bannis.
Les circonstances de l’accident sont très floues et cette opacité dans la précision est sans doute entretenue pour ne pas que les spécialistes du monde maritime se posent les véritables questions et interrogations.
On ne comprend pas comment un remorqueur de port ait pu être “défoncé” à ce point et occasionné un tel trou dans la coque d’un navire de 60 000 tonnes et ce à 1,5 mille nautique des jetées de Gênes! A cette distance, généralement sont larguées. Le pilote aurait il voulu utiliser le remorqueur pour débarquer sous le vent et c’est à ce moment que son étrave aurait éperonné le flanc arrière du navire? Puisque l’on ne sait rien, toutes les hypothèses sont possibles et plausibles.
De toute urgence, les autorités itaiennes, comme l’armement CMA CGM auraient dù informer dès qu’et survenue la collision avec diligence et précision, les autorités nationales et internationales . L’on a du mal à croire que le Loyd, la Commission des transports à Bruxelles et l’Agence Européenne de Sécurité Maritime n’aient pas été prévenues aussitôt de cet accident.
L’on ne peut pas avancer, comme le soulignent les 2 ministres du Ministère que l’accident n’aurait jamais dù se produire. Cette affirmation dénote une parfaite méconnaissance des évènements de mer qui sont souvent imprévisibles.
Alors que la devise du congrès international INTERSPILL qui s’est tenu à Marseille en Mai 2009 (et qui sous l’agide de l’OMI, traitait des pollutions maritimes), était que tous les acteurs travaillent ensemble “WORKING TOGETHER”, il semblerait que dans le cas précis qui nous concerne tous, cette devise n’était qu’un voeu pieu.
Je rappelle que lors de la sénace d’ouverture de ce congrès étaient présents à la table d’honneur:le représentant de l’OMI, le Secrétaire Général de la Mer, le Commissaire Général de l’Action de l’Etat en Mer représentant le Préfet Maritime, le représentant du Maire de Marseille et le Directeur de l’Agence Européenne de Sécurité Maritime.
Une très large information en temps réel était nécessaire, alors que le silence “assourdissant” de ceux “qui savent “ne peut que nuire.
L’on se plaignait déjà de l’opacité des informations distillées avec parcimonie lors des marées noires de l’ERIKA et PRESTIGE . Il semblerait, que la consigne donnée (par qui?) était de ne pas faire de vagues.
Mais il est certain qu’il y aura des “vagues” lorsque les premières boulettes ou galettes se poseront à coup sûr sur les plages et les rivages, là où l’on ne les attend pas.
Se connecter pour écrire un commentaire.
c’est étrange chez les marins ce besoin de faire des phrases….
Se connecter pour écrire un commentaire.
CMA CGM construit la plus haute tour de la région Paca et s’en énorgueillit ; est-elle moins fière de sa nappe noire pour n’en rien dire ?
Se connecter pour écrire un commentaire.