Comment AMS a mis la main sur l’unité d’hébergement d’urgence

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le 17 Déc 2014
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Comment AMS a mis la main sur l’unité d’hébergement d’urgence
Comment AMS a mis la main sur l’unité d’hébergement d’urgence

Comment AMS a mis la main sur l’unité d’hébergement d’urgence

Lors de son entrée début décembre dans les murs de l’unité d’hébergement d’urgence (UHU) de la Madrague-ville, l’association de médiation sociale (AMS) a souhaité une installation discrète, loin de la polémique et des caméras. En dehors de la traditionnelle visite conjointe du maire et du préfet lors du réveillon de Noël, toute demande d’interview ou de visite des lieux est refusée. “C’est Xavier Méry qui communique à ce sujet”, indique la direction, renvoyant Marsactu vers l’adjoint au maire en charge de la lutte contre l’exclusion. Dans cette phase de blanc médiatique, AMS a donc pris le relais de l’ancien gestionnaire, la fondation de l’Armée du salut installée par la Ville sur ce site en 2011.

Cette discrétion affichée n’efface pas les questions que l’arrivée d’AMS suscite. Comment une association spécialisée dans la médiation et la prévention de la délinquance a-t-elle été choisie pour gérer un centre d’accueil en urgence des sans-abri ? En octobre, avant le conseil municipal de rentrée, cette arrivée a donné lieu à une manifestation d’associations spécialisées dans la prise en charge de la précarité. Lors d’une conférence de presse donnée dans la foulée, Fathi Bouaroua, directeur régional de la Fondation Abbé Pierre estimait que “le premier scandale consiste à donner à une association un marché portant sur l’urgence sociale alors qu’elle n’en a pas les compétences du tout. Ensuite, on laisse supposer que les sans-domicile sont systématiquement des délinquants. On n’a pas besoin de garde-chiourme à l’UHU !”

Aussitôt la Ville et l’Etat publiaient un communiqué sur la même ligne reprenant la défense tenue par l’adjoint compétent en conseil municipal : Les offres reçues ont été analysées par l’Etat et la Ville de Marseille sur le fondement de critères préalablement définis. Deux réunions d’audition et de négociation avec chacun des candidats ont également été organisées par l’Etat et la Ville de Marseille. [Ils] ont conclu que la proposition de la fondation de l’Armée du Salut n’était pas satisfaisante et que celle de l’Association de médiation sociale répondait mieux aux besoins des hébergés.”

L’UHU au tribunal

Peu convaincue par ces arguments, l’Armée du salut décide de porter l’affaire devant le tribunal administratif le 31 octobre dernier. Elle y conteste la façon dont la Ville et l’Etat ont opéré au renouvellement du contrat de gestion de cet équipement, recours débouté par le tribunal. Interrogée par nos soins au lendemain de cette décision, la préfète déléguée pour l’égalité des chances se veut pédagogue. “Il n’y a eu que deux réponses à cet appel à projets, ce qui est peut-être à déplorer, mais nous avons jugé sur des critères communs avec des demandes d’informations complémentaires aux candidats et des réunions avec les autorités municipales.” S’il n’y avait pas de critères pondérés comme pour un appel d’offres classique, les points forts et faibles de chaque projet ont été passés au crible. “À ce titre, le manque d’expérience d’AMS était clairement un point faible”, ajoute-t-elle, un défaut visiblement compensé par d’autres éléments plus adéquats de leur projet pour l’UHU

Du côté de la Ville, Xavier Méry insiste sur la prise en charge des grands précaires, parfois violents “que les autres centres d’hébergement et de réinsertion sociale ne veulent pas“. Une ligne conforme aux arguments qu’il développait dans un courrier adressé le 6 novembre 2014 au président de l’Armée du Salut Daniel Naud – et que Marsactu a pu consulter. Les raisons du rejet de leur candidature y sont ainsi exposées : “Votre réponse n’était pas en parfaite adéquation avec les missions précitées et notamment celles relatives à l’accueil à très haut seuil de tolérance et en urgence pour la nuit. Votre projet faisait notamment de l’insertion une priorité par rapport à la mission de mise à l’abri des plus marginalisés en urgence pour la nuit”. ​Des arguments jugés “fallacieux” par les intéressés qui prétendent assurer un accueil inconditionnel, conforme au règlement.

Tout en protestant contre “des propos insultants entendus sur la Ville de Marseille”, Xavier Méry insiste sur la notion de transparence : “Nous aurions pu nous contenter de renouveler la convention avec l’Armée du salut. Mais, conjointement avec l’Etat, nous avons décidé très tôt de passer par un appel à projets qui est une procédure transparente du type des marchés publics. C’est d’ailleurs par excès de vertu que les choses se sont ainsi faites.”

AMS sur les rangs dès 2013

“Transparence”, “excès de vertu”… L’adjoint oublie de préciser que cet appel à projets n’est pas le premier lancé par la Ville pour assurer la gestion de cet équipement. En effet, bien avant qu’il soit élu, une première procédure a été lancée le 8 mars 2013 avec remise des offres le 3 avril de la même année. Quelques mois plus tard, ledit appel d’offres est déclaré infructueux. Dans une délibération soumise au conseil municipal le 17 juin, Michel Bourgat, alors en poste, écrit : “Un seul candidat a remis une offre et cette offre n’est pas jugée satisfaisante, notamment concernant le projet social et le budget prévisionnel relatif au public spécifique des femmes seules.” Ce candidat, c’était AMS. À l’époque, dans l’entourage de la ministre Marie-Arlette Carlotti en charge de la lutte contre l’exclusion, on murmurait déjà que la Ville souhaitait installer l’association à la tête d’une UHU dont l’état déplorable était amplement critiqué par son gestionnaire.

Dans son rapport 2012, déjà cité par Marsactu, l’Armée du salut déplorait “un grand malaise au travail que l’on peut mettre en lien avec les conditions d’exercice, absolument catastrophiques, les infrastructures très délabrées, la concentration massive d’accueillis avec des phénomènes de violences”. Un constat qui ne les poussait pas à répondre à l’appel à concurrence lancé par la Ville. Aujourd’hui, à en croire une certaine source de l’Armée du salut, c’est le cahier des charges “non satisfaisant” qui les avait alors incités à ne pas répondre. 

En revanche, AMS était déjà bien sur les rangs. Le 22 mars 2013, l’association organise une assemblée générale extraordinaire avec pour ordre du jour principal la modification de l’article 2 de ses statuts. Alors que ceux déposés en novembre 2007 décrivaient exclusivement des missions de médiation et prévention de la délinquance, celui déposé in extremis le 2 avril 2013 – soit un jour avant la clôture de l’appel à projets – élargit singulièrement ses missions “aux publics en grande difficulté” par “la mise en œuvre de toute organisation, structure et moyens adaptés permettant de renforcer le lien social envers les publics les plus fragilisés et/ou rencontrant des difficultés d’insertion sociale et professionnelle. Un changement opportun qui cadre davantage avec les missions de l’UHU.

Le retour de Chalopin

Pour justifier cette nouvelle orientation, le directeur d’AMS, Pierre Perez explique aux administrateurs qu’il s’agit là de prolonger le travail des médiateurs qui depuis 2006 “écoutent, dialoguent et orientent les sans-abri vers les structures d’accueil de la ville”. Alors qu’un administrateur lui fait remarquer que les médiateurs sont censés agir auprès de tous les publics sans distinction, c’est le président de l’association Denis Belot qui répond : “Les réalités de terrain, l’appauvrissement d’un grand nombre de populations se retrouvant dans la rue a fait évoluer notre réflexion”. Toujours selon le procès-verbal de cette assemblée générale, c’est ensuite Pierre Perez qui reprend la parole pour dire tout de go que “la direction salariée de l’association en accord avec son président a décidé de répondre à l’appel d’offres concernant la gestion du centre d’hébergement d’urgence de la ville de Marseille”.

Et qui vient appuyer cette décision ? Gilles Chalopin, qui n’est alors ni salarié d’AMS, ni administrateur mais ancien directeur de l’UHU (en poste de 2006 à 2011), notamment lorsque la structure était gérée par l’Agence immobilière à caractère social (AICS). Or, à l’époque, la gestion d’AICS avait suscité une vive polémique du fait d’une dérive financière qui avait amené la structure à déposer le bilan en 2011 et la Ville à appeler l’Armée du salut à la rescousse. Lors de l’assemblée générale d’AMS, ledit Gilles Chalopin se contente de dire qu’il a dirigé l’UHU durant “quelques années”En revanche, il est déjà présenté par Denis Belot comme le futur directeur du pôle UHU. Les administrateurs d’AMS décident d’opérer à des “oraux blancs” pour préparer la réponse à l’appel d’offres. Gilles Chalopin est pressenti pour faire partie de l’équipe qui planchera devant les services de la Ville et de l’Etat. 

Audit introuvable

Cette double casquette n’effarouche pas l’actuel adjoint au maire en charge de l’UHU. Visiblement, la passation de témoin entre Michel Bourgat et Xavier Méry ne s’est pas accompagnée de moults détails concernant la période AICS de l’unité d’hébergement. Ce dernier ouvre d’ailleurs de grands yeux quand on lui parle d’un éventuel audit diligenté par la Ville pour tirer au clair les errements de la structure d’alors. Il est pourtant cité par Michel Bourgat en conseil municipal à l’époque et par le préfet délégué pour l’égalité des chances dans la presse. “Je crois savoir que Gilles Chalopin n’a rien à voir avec les difficultés de la structure à cette époque, avance Xavier Méry. D’ailleurs, ce dernier voit ce retour à l’UHU comme son bâton de maréchal. C’est une manière pour lui de prendre une forme de revanche.” Quoi qu’il en soit, la Ville refuse de nous communiquer l’audit, document à caractère public.

Le recours à d’anciens salariés pour répondre à des appels d’offres est une stratégie présentée comme habituelle par les détracteurs d’AMS. Car la structure spécialisée dans la médiation de rue n’a pas que des amis dans ce secteur de la prévention de la délinquance. Si le marché de l’UHU ne fait l’objet d’aucune “contrepartie économique” pour reprendre les termes du jugement du tribunal administratif, AMS bénéficie déjà de nombreux marchés délivrés par la Ville. Un caractère exclusif qui a le don d’agacer ses concurrents sans qu’aucun ne prenne le risque de le faire publiquement.

A titre d’exemples, en juin 2014, AMS reçoit 198 000 euros pour le dispositif Littoral et grand centre-ville, afin d’“assurer la sécurité des personnes et des biens et la prévention de la délinquance sur l’ensemble du littoral marseillais”. Il reçoit en outre 238 000 euros pour le dispositif “Calanques et Marseille”, une mission similaire, et en octobre 2014, 33 000 euros pour “une action de médiation aux abords des écoles primaires du grand centre ville et secteur périphérique”. A ces sommes, il faut ajouter celles perçues pour les missions de médiation pour le compte de la RTM, un marché de 2,4 millions d’euros remporté en 2010. Du côté des concurrents, on certifie que l’annonce concernant ce marché européen était introuvable “à part sur un site allemand”.

Médiation “low cost”

Si on y ajoute les sommes perçues au titre des contrats aidés, AMS a donc touché 2,5 millions d’euros de subventions en 2013, sans compter les 393 396 euros versés par la RTM cette année là. La Ville de Marseille n’est pas la seule à abonder son budget. AMS a étendu ses activités jusqu’à Valréas dans le Vaucluse et Draguignan dans le Var. L’association est connue pour son appétit sans limite, Pierre Perez a déjà dit devant témoin vouloir “tout rafler”. Si elle étend ses activités hors Marseille, elle reste très présente dans les appels à concurrence délivrés par la direction de la police municipale et de la prévention de la délinquance. Adjointe en charge de cette compétence, Caroline Pozmentier n’y voit pas de difficultés : AMS représente une part importante de notre budget, et je le dis en toute transparence. Peut-être près de la moitié. Mais c’est parce que derrière, il y a la visée de l’emploi, et que la médiation, on y croit.” Le lien entre la structure et la Ville est à ce point assumée que lorsqu’on évoquait l’embauche possible de jeunes en contrat d’avenir par la Ville en 2013, la responsable d’une institution publique en charge de l’insertion des jeunes répondait simplement : “On y travaille. AMS devrait en embaucher dans les mois qui viennent.”

La structure n’a pas perdu ces vertus de pourvoyeur d’emplois avec 90 postes de médiateurs de rue qui offrent un turn over important avec des contrats d’insertion de courte durée. Interrogée à ce sujet, la préfète Marie Lajus reconnaît qu’AMS a “embauché énormément de publics issus des quartiers prioritaires en contrats aidés” en 2014. Cela permet à la préfète d’atteindre les objectifs d’emplois portés par le pacte de cohésion sociale du gouvernement. Mais cela amène aussi les détracteurs d’AMS à critiquer la “médiation low cost” mise en oeuvre par l’association. “Dans notre structure, la moitié des médiateurs sont en formation et, à l’issue de leur passage chez nous, ils auront un diplôme d’Etat. Est-ce que c’est le cas des jeunes d’AMS, posez-leur la question.” En cette période de silence radio, difficile d’entendre leur son de cloche à ce propos. En tout cas, AMS possède son propre centre de formation. Du côté des tutelles, la position est la même. Marie Lajus et Xavier Méry annoncent qu’ils seront très attentifs aux futurs recrutements. Par ailleurs, la préfète à l’égalité des chances annonce le recrutement de quatre travailleurs sociaux supplémentaires dans le cadre du pacte de cohésion sociale pour Marseille.  

“Maison poulaga”

Difficile aussi d’avoir leur réponse sur le soupçon de clientélisme politique qui colle souvent aux basques des associations subventionnées fort pourvoyeuses d’emplois. “Je pense qu’ils ne sont pas plus sollicités que nous par les élus qui veulent placer des jeunes qui les sollicitent pour trouver un emploi”, rigole un responsable de structure de médiation, toujours sous couvert d’anonymat. En revanche, ce dernier accrédite la logique de turn over sans contrepartie de formation. “C’est un choix idéologique. Depuis des années, la Ville de Marseille a choisi de faire de la tranquillité publique plutôt que de la prévention. Cela consiste à faire de la présence dans l’espace public sans véritable travail sur le fond. C’est aussi une idéologie policière portée par le réseau d’anciens flics qui sont très actifs au sein des services municipaux.”

C’est là une autre critique récurrente quand on évoque les liens d’AMS avec la Ville. “C’est vrai que c’est la maison poulaga, ici”, se marre un élu. Si les directeurs d’AMS n’ont pas forcément fait leurs classes ensemble, il est vrai que certains ont d’abord épousé l’uniforme avant de revêtir le blouson bleu. Gilles Chalopin a ainsi été commissaire divisionnaire, Pierre Perez, fonctionnaire de police. Un profil qui arrache à Xavier Méry cette remarque teintée d’humour : “On peut dire qu’ils possèdent une certaine science de l’encadrement”. Car “la maison poulaga” ne se limite pas à AMS. L’inamovible directeur du Samu social, René Giancarli, est lui-même un ancien du GIPN.

Pour répondre à ces accusations, Xavier Méry avait prévu un discours qu’il devait prononcer en conseil municipal. Finalement, c’est le maire qui a tenu à répondre à sa place. Dans le texte distribué à la presse, l’agrégé de philosophie Méry répondait à ces critiques sous une forme rhétorique : “Certains dénoncent la présence au sein de l’AMS de quelques anciens policiers, y voyant je ne sais quelle dérive. Est-il honteux d’avoir été policier ? Ces personnes qui ont eu à gérer des situations complexes dans leur passé professionnel ne seraient-elles pas aptes aujourd’hui à encadrer des employés de l’UHU ?”

“Bas niveau de tolérance”

À mots couverts, certains à la Ville se félicitent de l’arrivée d’une association qui a une certaine expérience dans la gestion des sans-abri parfois violents. “L’Armée du salut n’accueillait pas tout le monde. Avec AMS, on est sûr qu’ils seront accueillis. Et puis il vaut mieux qu’ils soient à l’UHU plutôt qu’ils restent sur la voie publique”, assure-t-on dans les couloirs de l’Hôtel de ville. Une manière plus directe de qualifier l’accueil “à bas niveau de tolérance” souligné comme un des points forts d’AMS dans leur réponse à l’appel à projets.

D’arrêté anti-mendicité en carte médicale frappée d’un triangle jaune, les esprits chagrins pourrait faire le lien entre cette omniprésence policière et une certaine idéologie de la prise en charge des sans-abri. Du haut de son perchoir, lors du dernier conseil municipal, Jean-Claude Gaudin a tenu à clore toute polémique en justifiant sa politique en la matière. “L’arrêté anti-mendicité, je l’ai pris à la demande de la préfecture de police pour les gens qui font peur au sommet des escaliers de Saint-Charles. Cela n’a rien changé du tout à la prise en charge des déshérités de la vie. Quant au triangle jaune, personne n’avait pensé à cela [la référence à l’étoile jaune des juifs, ndlr]. L’UHU et le Samu social sont des exemples. Et si cela continue nous renverrons la responsabilité à l’Etat dont c’est la compétence.”

Le maire aime à rappeler que cette politique “humaniste” coûte à la Ville sept millions d’euros par an dont 1,2 million pour la seule UHU. Une charge dont il pourrait se débarrasser définitivement en rendant les clefs à l’Etat.

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Commentaires

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  1. Anonyme Anonyme

    Le maire aime à rappeler que cette politique “humaniste” coûte à la Ville sept millions d’euros par an dont 1,2 million pour la seule UHU. Une charge dont il pourrait se débarrasser définitivement en rendant les clefs à l’Etat.
    Rappelons encore une fois à Mr Gaudin que cette politique humaniste n’est possible qu’avec les impôts des contribuables qui peuvent en payer mais qu’il arrête de se gargariser à longueur de temps de sa générosité pour les SDF pour les repas des enfants dans les restaurants scolaires. Non Mr Gaudin ce n’est pas vous et votre soi disant bonté c’est l’impôt des marseillais et vous n’avez absolument aucun droit de revendiquer cette générosité

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  2. Anonyme Anonyme

    Et si cela continue nous renverrons la responsabilité à l’Etat dont c’est la compétence.
    Et la compétence pour la mise en place des rythmes scolaires, là vous frisez surtout l’incompétence Mr Gaudin

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  3. Anonyme Anonyme

    et si l’état faisait vraiment son travail!!! à quoi ça sert d’avoir eu un pseudo ministre de l’exclusion socialiste… qu’a fait cette pauvre femme pour la ville dont elle se présente volontiers comme une “digne représentante”…? au moins nos anciens policiers font eux un bon, dévoué & remarquable travail ; laissons les faire.

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  4. Anonyme Anonyme

    Comment cela “L’Armée de Salut n’accueillait pas tout le monde..” ????

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  5. Anonyme Anonyme

    “Je crois savoir que Gilles Chalopin n’a rien à voir avec les difficultés de la structure à cette époque, avance Xavier Méry. Ben non il était juste Directeur..

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  6. Anonyme Anonyme

    Donc l’AMS a touché pratiquement 3 Millions d’euros pour embaucher au final que des emplois aidés ??? Il sert à quoi tout cet argent ? Vous avez accès aux comptes de cette association ??

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  7. Marséillé Marséillé

    3 millions d’€ ? A peine ? 😉

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  8. Anonyme Anonyme

    Cela fait beaucoup de questions…

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