Le collège Rosa-Parks submergé par la violence ordinaire

Actualité
le 17 Jan 2018
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Au collège Rosa Parks (15e), ce lundi, une élève de cinquième a roué de coups une enseignante qui lui avait confisqué son téléphone. Les professeurs exercent leur droit de retrait depuis et dénoncent une tension sociale qui a franchi les grilles de l'établissement.

Le collège Rosa Parks. (BG)
Le collège Rosa Parks. (BG)

Le collège Rosa Parks. (BG)

Rafik n’est pas là pour illustrer quoi que ce soit, et pourtant, son attitude résume une atmosphère tendue. Le visage fermé, retenu par un professeur, il bute contre le portail. Cet élève de 6e du collège Rosa-Parks (15e) ne veut pas rester dans la cour avec ses camarades. Ce mardi, depuis le matin, les professeurs […]
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Commentaires

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  1. Dark Vador Dark Vador

    « Et si on ajoutait une éducation de qualité pour tous, des transports de qualité et la fin de la ségrégation sociale ?, tente une enseignante. Non, je déconne… » Voilà, tout est dit…

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  2. julijo julijo

    Dans les “territoires perdus” de la république la violence quotidienne dans les cités existe bien dans leurs collèges….
    Est-on vraiment surpris de cette explosion de violence ? non.

    A l’antienne “mais que fait la police ?” on va rapidement substituer : “mais que fait le ministère de l’EN ?” ou bien “Que font les rectorats, IA et autres responsables ?”

    “emas” va évaluer la situation ??? ah bon, ils ne la connaissent pas…..si l’enseignante porte plainte, elle aura droit à la protection fonctionnelle ? ah bon ???? elle en a de la chance, et si elle et ses collègues, avaient été interrogés avant sur leur quotidien…et si…..blanquer faisait réellement le boulot !

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  3. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    J’essaie de m’imaginer ce que des minots de 12 ans qui ne supportent aucune forme d’autorité, même pas celle de leurs parents (“J’accepte pas ça de ma mère…”), donneront lorsqu’ils seront confrontés, dans une petite décennie, à des chefs et des sous-chefs dans le milieu professionnel… Au secours !

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    • Court-Jus Court-Jus

      Une majeure partie risque d’être exclue de fait du monde professionnel …

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    • LN LN

      Mais ca y est nous y sommes déjà. Pas la peine d’attendre 10 ans. Ca peut-être : crise hystérique surprenante et non maîtrisable, gros balayage de bureau, claquement de porte en réunion après menaces et chantage et le top : abandon de poste sans plus aucune nouvelle.
      Vecu plusieurs fois même pour des élèves en stage…
      C’est sur que cela complique le recrutement

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    • julijo julijo

      C’est ce qui est le plus inquiétant. Que deviendront-ils ?

      En même temps depuis une bonne vingtaine d’années, voire plus, les différents ministres s’efforcent de vider de sens l’EN, en réformant n’importe comment, on diminuant le nombre d’ adultes dans les établissements, en ne formant plus….etc. La responsabilité des familles reste entière, cependant l’ “Ecole” ne prend plus jamais le relais, nulle part.

      Actuellement, leur meilleur avenir serait probablement de faire fortune…. ou en travailleur indépendant, ou chômeurs ou “uber”….. c’est la philosophie qui accompagne la start-up macron, et les déclarations de blanquer….. et on s’étonnerait qu’ils soient en colère ces gamins….

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  4. corsaire vert corsaire vert

    Ils ne travailleront pas!, ils sont tellement “décalés” qu’un minimum de vie sociale ou de discipline leur est impossible ! dealer de quartier jusqu’au règlement de comptes mortel , voilà leur avenir avec bien sûr la bénédiction parentale !
    Le désengagement des politiques successives en matière de prévention de la délinquance, dans et autour des collèges est responsable de ce regain de violence .
    Quant à” l’autorité parentale” il y a fort longtemps qu’elle n’est plus qu’un mot vide de sens dès lors que des parents sont terrorisés par un gamin de 11 ans .

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    • MarsKaa MarsKaa

      “ils” c’est qui ? tous les gamins de ce collège ? de ces quartiers ? c’est méconnaître totalement la réalité. Il y a des gamins polis, gentils, bien élevés et travailleurs, et ils sont majoritaires.
      ceux qui pètent les plombs ont de graves problèmes psycho sociaux, ils sont minoritaires.
      quant à la “bénédiction parentale” …c’est ignoble, vous n’avez jamais rencontré de parents de ces quartiers.

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    • julijo julijo

      Je ne suis pas certain que “Le désengagement des politiques successives en matière de prévention de la délinquance, dans et autour des collèges est responsable de ce regain de violence .”

      Non, je crois surtout que c’est justement la casse organisée de l’ “Ecole” qui est en cause. La délinquance c’est à côté, après ou ailleurs.
      De nombreuses familles de ces quartiers font ce qu’elles peuvent avec beaucoup d’opiniâtreté pour leurs enfants … et de nombreux enfants sont sérieux, mais les difficultés sont telles et la “co-éducation” préconisée par les textes en vigueur ne fonctionne pas.
      L’avenir de ces enfants parfois pleins de colère, est largement abîmé dès leur plus jeune âge.
      La jeune fille en question dans cet incident n’est pas représentative des collégiens de l’établissement. Comme tous les corsaires ne sont pas pirates !

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  5. Tarama Tarama

    Quand on lit ça… on se dit qu’il y a des baffes qui se perdent. Une élève de 12 ans…
    La violence ne résout rien mais que faire face à un tel déferlement ?

    Les smartphones c’est en effet la plaie chez les enfants. Vu dans certains établissements où ils font acheter des tablettes pour ensuite interdire de s’en servir… le cadeau empoisonné qui pourrit l’ambiance jusqu’à la maison.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Je ne suis pas certain que le smartphone soit une plaie… Comme tout outil, il peut être la meilleure et la pire des choses. Il y a au moins une réflexion à mener sur sa place à l’école, qui ne peut pas se réduire à l’alternative “faut-il l’interdire ou non ?”.

      A ce sujet, un point de vue intéressant ici : https://twitter.com/dr_l_alexandre/status/953940462078963712

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    • petitvelo petitvelo

      Et moi qui croyais qu’il n’y avait qu’à Notre Dame des Landes que régnait le non droit en France ! J’ai peut-être trop lu le Figaro ?

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