Un an de Marseillologie sur Marsactu, en 2600 signes et bien plus encore

Chronique
le 8 Jan 2022
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Dans l'Agora de Marsactu, la Nouvelle société savante de marseillologie poste chaque semaine son analyse de l'actualité, par le prisme des mythes et clichés locaux. Florilège.

En 2021, on dit "Ne venez pas". (Photo DR)
En 2021, on dit "Ne venez pas". (Photo DR)

En 2021, on dit "Ne venez pas". (Photo DR)

Les marseillologues sont des compagnons de longue date de Marsactu. Peut-être pas depuis 2600 ans, mais pas si loin. Qui se cache derrière l’honorable et autoproclamée Nouvelle société savante de marseillologie ? Trois chercheurs, spécialistes de la chose marseillaise et surtout pourfendeurs ironiques des clichés portant sur la cité qu’on-ne-doit-pas-appeler-phocéenne – quand ils n’organisent pas des lotos lors desquels on obtient la quine en criant “Gaston Defferre” ou “Fini-parti”. Depuis plusieurs mois, l’un des co-fondateurs du collectif s’essaye à décrypter l’actualité locale tous les lundis dans l’Agora de Marsactu, notre espace de libre-expression. Avec la contrainte stylistique surajoutée de le faire en 2600 signes. Retour sur 2021, année marseillologique.

En février, on se souviendra d’un billet décryptant le premier conseil municipal de Benoît Payan en tant que maire, présenté comme le “plus long de l’histoire”. Avec l’époque Gaudin, le nouveau maire opère une “rupture en trompe-l’oeil”, mais une “rupture symbolique”, quand même, juge le représentant de la nouvelle société savante.

Quelques semaines plus tard, le procès Guérini, en première instance, a droit à son billet, avec cette question : fallait-il en espérer un procès du clientélisme ?

De clientélisme, il est encore question dans cette réflexion partagée en avril autour des mémoires publiées par Jean-Claude Gaudin, “sempiternelle évocation de la politique d’antan dont on se pince pour vérifier qu’elle a bien existé ainsi, avant de se mordre en constatant qu’elle est loin d’avoir disparu.”

Autre actualité marquante en 2021, le tourisme de masse qui s’installe durablement durant les étés à Marseille. En décryptant la tension entre ressources économiques et risques écologiques, une recommandation est glissée : “ne venez pas, ou moins nombreux, laissez vos tongs à l’entrée, buvez de l’eau et faites moins de bruit, je vous prie.”

Au début de l’été, justement, on parle polémique médiatique, celle suscitée par un article paru dans Le Monde, au sujet de l’engouement d’une jeunesse “créative et fauchée” pour Marseille.

Forcément, le plan Macron pour Marseille fait l’objet de nombreux billets. On retiendra un décryptage du psychodrame métropolitain qui a suivi, entre tensions gauche-droite désormais habituelles et conflit aixo-marseillais ravivé.

Mais aussi une tentative d’imaginer un “Marseille en grand” dystopique, où l’on pourrait sautiller “d’un métro automatisé à l’autre, de bus en bus, de Gèze à la Fourragère, de Frais-Vallon à la Pointe Rouge et de tram en tram pour y déposer vos enfants dans des micro-écoles flambants neuves où il·elle·s n’apprendront pas seulement les maths et l’occitan, mais pourront y suivre une formation militaire”.

Tous les billets de la Marseillologie dans l’Agora sont à retrouver ici.

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