Emilio Guzman vous présente
Bons baisers de...

Malmousque, l’anse où se presse la jeunesse

Chronique
le 15 Août 2025
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Une carte postale a toujours son endroit et son envers. Côté face, la beauté des clichés attrapés par les visiteurs ; côté pile, la réalité souvent plus nuancée. Avec la chronique estivale "Bons baisers de", le photographe Emilio Guzman parcourt Marseille pour Marsactu. Pour ce troisième épisode, il s'est carrément jeté à l'eau à Malmousque.

Chez Passedat, même les voitures des riches clients ont la vue. (Photo : EG)
Chez Passedat, même les voitures des riches clients ont la vue. (Photo : EG)

Chez Passedat, même les voitures des riches clients ont la vue. (Photo : EG)

En partant du centre-ville, l’anse de Malmousque est le deuxième spot de baignade, après les Catalans, lorsqu’on se dirige vers le sud de Marseille. Ses ruelles aux noms poétiques, son petit port — vraiment tout petit —, ses rochers surchauffés, en font un lieu convoité. L’été, l’endroit est pris d’assaut par les touristes. Les habitués qui ne craignent pas la foule y voient alors débarquer de nouveaux venus, avec un certain nombre de points communs. Jeunes, stylés, tatoués. Et voilà que Malmousque devient un rendez-vous hype.

Les jeunes du centre-ville et du nord de la ville connaissent également ce spot desservi par le bus 83. Langues étrangères et accent marseillais se côtoient sous le cagnard. Le tout entrecoupé de plongeons et de rafraichissements attrapés dans les petites échoppes du coin qui ont flairé l’aubaine. Depuis les cabanons, le spectacle se prolonge jusqu’au bout de la nuit. On l’admire sur fond de coucher de soleil en sirotant un apéro, sans jamais se plaindre de douleur aux fesses. Un véritable luxe, dans ce bout de Marseille sur lequel on crapahute, à la recherche du rocher à peu près plat encore disponible. Exercice auquel s’est essayé notre chroniqueur Emilio Guzman, qui a même fini par se jeter à l’eau, avec son appareil photo.

Avec Violette Artaud

Dès le début de la Corniche, l’agitation se fait ressentir. (Photo : EG)

Une promenade a été aménagée, on y défile avant de descendre sur les plages ou les rochers. (Photo : EG)

Plusieurs petites criques et de très rares plages, comme celle de Maldormé, font le charme de Malmousque. (Photo : EG)

Pour y accéder, on emprunte les escaliers typiques de ce quartier. (Photo : EG)

“Rendez-vous sous Passedat” : sous le restaurant chic du célèbre cuisinier, on mange sur le pouce, mais on a la même vue. (Photo : EG)

À Malmousque, on y vient en bus, en trottinette, à vélo ou en scooter. (Photo : EG)

Mais le parking — qui dépasse clairement sur le domaine public maritime — offre aussi de l’ombre. L’endroit parfait pour déguster des glaces. Une autre forme de luxe. (Photo : EG)

Ici, les riches clients du Petit Nice et la jeunesse de Malmousque se croisent, mais ne se ressemblent pas. (Photo : EG)

Heureusement, photographier le petit port de Malmousque est gratuit. (Photo : EG)

Et les touristes perdus dans les ruelles trouveront toujours quelqu’un pour leur indiquer le chemin. (Photo : EG)

La mer offre une échappatoire pour quitter la foule, un instant de répit. (Photo : EG)

Sous l’eau, seules les bulles nous parlent. (Photo : EG)

Malmousque est aussi un spot à plongeons, petits plongeons. (Photo : EG)

Ce qui n’empêche pas de faire de grandes choses. (Photo : EG)

Sous l’œil avisé des cormorans et des maîtres nageurs qui leur tiennent compagnie. (Photo : EG)

Le “petit port” est aussi un lieu de passage pour ceux qui ont la chance d’embarquer. (Photo : EG)

Sur tous types d’embarcations. (Photo : EG)

Et quand le soleil descend, Malmousque ne désemplit pas. Car l’anse est aussi et avant tout un spot pour l’apéro. (Photo : EG)

Il est de tradition pour les cabanoniers d’un jour, comme ceux de toujours, de profiter de l’apéro. (Photo : EG)

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