Série
L'Emprise
Casting sauvage et candidature spontanée, les petites mains racontent l’entrée dans le deal
Adolescents du quartier ou d'autres métropoles, travailleurs précaires ou sans-papiers exploités, tous ont déjà été approchés par les réseaux marseillais. Dans ce nouvel épisode de l'Emprise, notre série consacrée à la mainmise des réseaux, enquête aux côtés des forçats du deal.
Commentaires
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Bravo pour ce reportage et pour cette série !
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Je ne comprends toujours pas qu’on ne permette pas aux migrants de travailler. Les laisser sans abri et errer est déjà inadmissible mais sans le droit de travailler ils sont de fait exposés aux pires vautours des réseaux illicites.
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Encore une belle enquête que voilà, avec des informations aussi précises que vécues. @Marsactu, vous abordez maintenant les conditions de travail du deal … Finalement, on y constate une chose, les fondamentaux d’exploitation de l’homme par l’homme se répètent, que ce soit dans la mine, les champs, les usines … ou les cités : Précarité = Exploitation. Absence de règle = Loi du plus fort. Non-organisation = position de faiblesse.
A quand un syndicat des Chouff et des Charbonneurs ?
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“puisque la France leur refuse le droit de travailler normalement”
C’est faux.
Ne pas avoir de papiers n’interdit à personne de travailler dans une industrie légale, comme la restauration ou le bâtiment par exemple. D’ailleurs c’est bien le sens, ubuesque, de la fameuse circulaire Valls qui permet la régularisation sous conditions des personnes ayant justement travaillé. Forcément, la circulaire n’est pas applicable pour ceux qui ont décidé de “travailler” pour les trafiquants de drogue.
D’ailleurs, ce reportage montre que les sans papiers qui vont “travailler” pour les trafiquants le font en toute connaissance de cause puisqu’ils expriment eux-même que c’est dangereux.
Ces malheureux ont fait le choix de venir ill´également en France, puis le choix de se rapprocher des réseaux. Ils sont responsables de leurs propres turpitudes d’une part, et contribuent à pourrir la vie des quartiers d’autre part.
L’angélisme et la complaisance vis-à-vis des acteurs du trafic, qu’ils soient à la tête des réseaux ou leurs petites mains, est irresponsable.
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