Cafetiers et restaurateurs défendent la liberté de servir des cafés à la barre du tribunal

Reportage
le 30 Sep 2020
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Pendant près de trois heures, les représentants des cafetiers et des restaurateurs, épaulés par trois collectivités ont tenté de convaincre le tribunal de suspendre l'arrêté qui impose la fermeture des établissements pendant 15 jours. La décision est attendue ce mercredi.

Une banderole du syndicat des cafetiers et restaurateurs devant le palais de justice. Photo : B.G.
Une banderole du syndicat des cafetiers et restaurateurs devant le palais de justice. Photo : B.G.

Une banderole du syndicat des cafetiers et restaurateurs devant le palais de justice. Photo : B.G.

Grande liberté et petite salle pour cette audience du tribunal administratif qui examinait ce mardi en urgence, la requête des cafetiers, restaurateurs épaulés par le département, la métropole, la région et l’ensemble des organisations patronales. Unis, ils demandent la suspension de l’arrêté pris le 27 septembre dernier par le préfet des Bouches-du-Rhône qui interdit l’ouverture des bars et restaurants à Aix et Marseille. À cette requête, s’est ajoutée celle de gérants de salles de sports contestant la même fermeture.

Actualisation  : Le tribunal administratif rejette la demande de réouverture des bars et restaurants

La presse nombreuse n’a droit qu’à deux places assises. Les plumitifs debout ne doivent pas dépasser le seuil des portes ouvertes quand la juge, Cécile Fédi ouvre l’audience. Elle durera près de trois heures où voleront d’un mur à l’autre chiffres, arguments, petites et grandes phrases. En préambule, l’avocat des collectivités Xavier Cachard rappelle qu’en 1793, la ville a perdu son nom “parce qu’elle avait déplu et elle a dû déplaire encore puisqu’elle a perdu ses cafés et restaurants”.

“Gouverner, c’est choisir”

En face, le représentant du préfet, Thierry Serviat convoque Pierre Mendès-France, pour son “gouverner, c’est choisir, si difficiles que soient les choix“. Les débats se situent dans cet écart : le préfet a-t-il pris une décision juste et proportionnée en décidant de fermer les bars et restaurants d’Aix et de Marseille pour les 15 prochains jours ? Le toujours conseiller régional (LR), et avocat, Xavier Cachard attaque les raisons qui ont amené le préfet à prendre cette décision : “Nous ne nions pas la situation sanitaire mais disons que la fermeture des bars et restos ne va pas régler le problème”.

Pour lui comme pour ses confrères qui défendent la requête de l’Union des métiers et industries de l’hôtellerie (UMIH 13), la “dynamique épidémique est par bonheur à la baisse” dans le département s’appuyant notamment sur le taux d’incidence (qui comptabilise le nombre de patients atteints pour 100 000 habitants) et le taux de positivité (qui compile les cas positifs par rapport à la population générale). Pour les requérants, la propagation du Covid-19 passe d’abord par les transports, les entreprises, les familles et pas – ou peu – par les cafés et restaurants. “L’avis de l’agence régionale de santé fait état des relations intenses entre Aix et Marseille, de l’intensité des flux économiques, mais quand parle-t-on des cafés et restaurants ? Jamais”, s’interroge Xavier Cachard.

En face, les experts de l’État ont du mal à répondre sur ce point. Le consultant juridique qui représente le préfet lâche à la barre : “On sait où vont les étudiants à Aix, ils vont dans des bars” avant de tenter un parallèle entre ces établissements, “troisième lieu de propagation du virus” et le cancer “troisième cause de mortalité générale”. “Verrait-on l’État renoncer à la lutte contre le cancer ?”, argue-t-il maladroitement.

“Le café du commerce, il est fermé”

Le défenseur de l’UMIH, Grégory Nicolaï met lui en avant  “le premier employeur de la ville, loin devant le BTP” mis en péril une nouvelle fois après des mois de confinement. “Ici, le vice-président de la chambre de commerce est un torréfacteur [Jean-Luc Blanc des cafés Henry Blanc, ndlr], avance-t-il un brin démago. À Lyon ou Paris, ça serait un directeur de Vinci. Ici, Vinci, on connaît pas”. Il veut justifier la bonne volonté des adhérents de l’UMIH en proposant de nouvelles mesures : prendre la température à l’entrée des établissements, revoir la distanciation, prendre les noms et numéros de téléphone des clients en cas de cluster… “En face, je n’entends que des arguments de café du commerce, même pas, il est fermé”, lâche-t-il dans un effet de manche.

La juge, Cécile Fédi invite le représentant de l’État en défense : “Vous allez produire des chiffres ?”, s’inquiète-t-elle. Il en sera beaucoup question effectivement. Dans le désordre et un peu de confusion, Thierry Serviat tente d’expliquer ce qui justifie la décision préfectorale : “un préfet sait qu’au bout de sa plume, il y a des gens sur lesquels vont peser sa décision”. Mais il entend prouver que la situation épidémique les justifie.

700 cas pour 100 000 dans le 5e arrondissement

Pourquoi même si le taux d’incidence a connu un frémissement “à la baisse”, cette tendance ne suffit pas. Il prend pour exemple une donnée jusque-là inconnue : le taux d’incidence dans le 5e arrondissement qui a culminé à 716 pour 100 000 avant de redescendre à 658 pour remonter à 700. “C’est-à-dire sept fois le seuil d’alerte, assène-t-il. À titre d’exemple, il est de 163 dans le 7e. Même le plus bas est trop élevé”. Ces chiffres par arrondissement se basent sur la collecte des codes postaux auprès des cas positifs recensés.

De la même façon, il ajoute au taux d’incidence connu pour la semaine du 15 au 21 septembre, la tendance des quatre jours suivants “qui ne sera consolidée que demain [ce mercredi, ndlr] et montre une remontée”. Il glisse en passant que la clause de revoyure à huit jours “marche dans les deux sens” et peut entraîner un durcissement des mesures en cas de flambée.

C’est d’ailleurs ce que redoutent les défenseurs des cafetiers comme l’avocate qui représente deux salles de sports et leurs adhérents, “privés de leur liberté d’aller et venir”. Sandra Blanchard demande pour sa part une augmentation du nombre de lits de réanimation “puisqu’il y a ni remède, ni vaccin, il faut se préparer à soigner plus de gens”.

Flambée à craindre en réanimation

Le représentant de l’État lui répond qu’un lit de réanimation “ce n’est pas qu’un lit mais des médecins, des infirmières des aides-soignantes et du matériel”. Et là encore, l’épidémie qui est repartie fin juillet entraîne une flambée : “Au 31 août, ils étaient 33 patients en réanimation dans le département. Au 27 septembre, ils étaient 126”. Le directeur général adjoint de l’agence régionale de santé monte à sa rescousse : “Nous avons fixé à 30 % le seuil d’alerte d’occupation des lits de réanimation par des patients atteints de Covid, explique Sébastien Debeaumont. Nous sommes à aujourd’hui à 39 %“.

Il assène un second chiffre pour illustrer la gravité de la reprise sur ce point : “En région, le nombre de patients en réanimation double tous les 11 jours. Dans le département, c’est tous les 9 jours”. Rappelés à la barre pour d’ultimes remarques, les avocats des requérants contestent l’emploi de tel chiffre “qu’on ne retrouve pas dans les écritures” avant de passer la parole au président de l’UMIH, Bernard Marty qui a pu rejoindre la salle en cours d’audience. “On veut être à côté de ce qui se battent contre le virus, avance-t-il. Mais on sait que les étudiants feront la fête dans des appartements s’ils ne peuvent plus aller au bar. Nous, on régule. Et là, parce qu’il y a des mauvais élèves, on ferme toute la classe”. La décision est attendue pour ce mercredi, 15h.

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Commentaires

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  1. Alceste. Alceste.

    Monsieur GILLES , a titre personnel je trouve que l’emploi du mot Liberté concernant nos amis cafetiers est un peu exagéré.En effet le mot dérogation aurait été peut être plus pertinent. Car à ce rythme là nous allons avoir des demandes d’autorisations de “bruler” les feux rouges , ce dont beaucoup de marseillais se sont déjà octroyés la Liberté , de même pour les stops sous le prétexte que cela est une atteinte à la Liberté de circuler. Nous allons aussi avoir sûrement des requêtes au tribunal sur des demandes sur la suspension des poursuites des dealers sous le prétexte de l’entrave à la Liberté d’entreprendre, etc.
    L’emploi du mot Liberté est employé à tort et à travers , les seuls qui peuvent vraiment en parler sont ceux qui en sont privés. Alors ,passons du mode Allegretto à celui de Moderato cela sera plus sérieux et moins racoleur . Vous ne bossez pas chez BFM , que diable.

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    • vékiya vékiya

      dans ce cas il faut renommer l’action en “référé dérogation” et non “référé liberté”

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    • Benoît Gilles Benoît Gilles

      Bonjour
      j’ai utilisé le mot liberté car effectivement il s’agit d’un référé liberté. Par ailleurs, j’espérais que l’ironie de notre titre était perceptible… Raté.

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  2. jasmin jasmin

    Que propose l’UMIH pour calmer la pandémie? Qu’on arrête les transports en commun? Qu’on ferme les écoles et universités? On sait très bien que c’est dans des lieux fermés où on reste longtemps, le masque enlevé, en particulier par les gens qui se pensent invincibles et ne prennent pas de precautions, qu’il y a propagation. C’est à dire les bars et les restos notamment à l’intérieur. Dans ces établissements, le nombre d’employés que l’on voit masqués correctement est quasiment nul. La distance entre les tables est redevenue élastique. Il a commencé à faire plus frais, et les gens ne supportent plus de s’assoir dehors dans le vent.
    La seule solution, encore et toujours tant qu’il n’y a pas de vaccin, c’est que TOUT le monde porte un masque tout le temps et respecte la distance d’au minimum un mètre voire un mètre cinquante, et quand ils ne portent pas de masques, 2 mètres, on se lave les mains deux minutes et non moins, sinon gel. Tout le monde a oublié les bases. Les restaurateurs évoquent le transport en commun parce qu’ils n’osent pas évoquer les cinémas, salles de spectacle, salles d’attente interminable à l’hopital etc. Sinon ça s’appelle le confinement total.

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  3. Manipulite Manipulite

    Il ne s’agit pas de défendre la Liberté du Commerce et de l’Industrie comme le prétendent Muselier et son ami et avocat Cachard, conseiller régional et précédemment vice président du conseil régional mis en cause en sa “qualité” de marchand de sommeil rue d’Aubagne. Et ce, après avoir demandé l’interdiction des fêtes de mariage et les cérémonies d’enterrement.
    Il s’agit de constater la montée régulière des malades graves en réanimation à l’AP HM ; les hospitaliers ne peuvent pas rester inertes face à cette tendance sanitaire inéluctable. Un lit de réa ne s’achète pas chez Ikea. Les abus des cafetiers, limonadiers et restaurateurs à Marseille/Aix sont connus. Or, pour manger et boire on enlève son masque entassés selon la conscience du patron de resto.
    Dommage, en lisant votre article, que les représentants de l’Etat soient infichus d’exprimer les choses clairement.

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    • julijo julijo

      oui, mais c’est parce que ce n’est pas clair du tout….
      Les mesures prises par véran sont incohérentes et surtout incomplètes.
      Je reste parfaitement d’accord avec jasmin, notamment, et vous sur la nécessité de se protéger, et la prise de risques d’inconscients.
      Mais encore faudrait-il des décisions de l’état compréhensibles et cohérentes sur le plan sanitaire
      (par ailleurs, la rtm a supprimé la matérialisation d’une place sur deux dans le tram….normal, ça ???? pas franchement raccord avec une “distanciation physique” nécessaire….)

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  4. van cuyck - A2MS van cuyck - A2MS

    ce qui est dramatique,
    1. c’est que l’on paye des non décisions qui auraient pu limitre la casse. Dans les aéroports, et port, aucun des voyageurs arrivant sur le sol français n’est testée ….. Tourisme : +30% a Marseille. D’après le Pr Raoult, une souche nord africaine du virus est apparue cet été. Chercher l’erreur Mr le préfet.
    2. depuis des années le système de sante est mis à mal, l’hôpital public laminé, le personnel de santé, notamment à l’APHM sous payé. Aujourd’hui plutôt que d’apporter une réponse de santé publique, on dépense des milliards au soutien de professions qui ne demandent qu’à bosser, même sous contrainte. Personne de demande l’aumône, simplement le droit de bosser et de gagner sainement sa vie et celle de ses employés, même sous contrainte.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      J’ai vu en effet passer la déclaration de Raoult, aussi tonitruante que non confirmée par ses pairs – une fois de plus -, selon laquelle nos soucis viendraient d’ailleurs. Il est toujours facile de désigner un bouc émissaire étranger, ça ne sent pas très bon mais ça permet de faire diversion.

      S’il y a eu en effet plus de touristes que d’habitude en PACA (et pas seulement à Marseille) et des échanges peu contrôlés avec d’autres pays, il y a eu aussi des Marseillais qui se sont promenés un peu partout en France cet été. Et il y a eu aussi plus de touristes que d’habitude en Bretagne et dans le Sud-Ouest. Le fait que la pandémie semble flamber à Marseille plus qu’ailleurs en PACA n’est pas dû seulement à ces salauds d’estrangers, qui ne se concentrent pas tous autour de La Canebière.

      Il n’y a pas si longtemps, La Provence avait montré, sur la base d’un comptage au centre-ville, qu’une personne sur trois ne portait pas de masque.

      En réalité, personne n’est réellement capable d’expliquer pourquoi la pandémie flambe en certains endroits et pas en d’autres. Nous en sommes réduits à prendre des mesures un peu à l’aveuglette. Mais aussi douloureuses soient-elles, elles sont peut-être moins coûteuses qu’un reconfinement local ou total.

      Quant à la destruction progressive de l’hôpital public, qui ne date pas d’aujourd’hui, il faudra probablement des années, si la volonté politique existe, pour revenir dessus. J’entends des gens s’étonner qu’en six mois, on n’ait pas multiplié le nombre de lits hospitaliers et de médecins réanimateurs : peut-être parce que les premiers ne s’achètent pas sur Amazon et que les seconds n’obtiennent pas leur diplôme après avoir vu quelques tuto sur Youtube ?

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    • Tarama Tarama

      Ca ne sert à rien de critiquer le prétendu bordel marseillais pour cette épidémie, quand les autres villes suivent avec dix jours d’intervalle et quand elle a été épargnée au printemps.
      L’IHU a aussi dit que cette souche nord-africaine avait depuis disparu et que c’était d’autres qui étaient à l’oeuvre en ce moment.

      Quant à l’état du système de santé, il faut quand même bien pointer que c’est le coeur du problème.

      “La volonté de la cantonner actuellement, c’est de ne pas mettre en tension le système hospitalier. Et on fait peser sur la population générale des mesures extrêmement liberticides et qui divisent et qui ont plein de dommages collatéraux alors que c’est la politique de gestion du système de santé qui est défaillante.”
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/covid-tribune-pres-300-scientifiques-denoncent-mesures-gouvernementales-disproportionnees-1878840.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1601399976

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  5. Alceste. Alceste.

    Le bordel marseillais n’est pas prétendu , il est avéré dans tous les domaines, cela ne datant pas d’hier.
    Les mesures liberticides, qu’elle rigolade . Je viens de raccrocher au téléphone avec des amis aux Pays -Bas , ils sont partis pour 3 semaines de mesures de prévention et de protection , et l’on ne parle pas de liberticide là bas . Ce sont des citoyens tout simplement avec un minimum de respect . C’est un pays où vous pouvez traverser à un passage clouté sans vous faire envoyer en l’air , comme en Belgique , comme en Grande Bretagne , ou bien comme en Corse pays ami de la France. et ceci contrairement à l’aire marseillaise , et vous avez là un signe évident de respect mutuel , notion peu répandue sous notre beau ciel de Provence .
    Tarama , les système de santé est calibré pour des situations normales, il peut être sûrement amélioré, mais êtes vous capable comme beaucoup d’ailleurs de nous prédire la prochaine “saloperie” et pour quand , afin de prévoir les moyens à éventuellement mettre en oeuvre. Faut’il des scanners, des chambres de décompression , des lits orthopédiques , et combien et où?
    Concernant les médecins prompts à critiquer , qu’ils trouvent au lieu de politiser le débat , d’ailleurs certains ont même le temps d’écrire un livre durant cette période, c’est dire.Et puis ces forts en gueule de patron de bistrots sont fatiguant, d’autant plus que certains d’entre eux sont des professionnels de l’agitation.
    Alors soyons raisonnables , appliquons les mesures minimales , cela n’amuse personne , sinon cela risque de durer encore un moment.

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  6. BRASILIA8 BRASILIA8

    Mme Vassal vient de découvrir le problème de l’hôpital et lance un vibrant appel
    lu dans la Provence “Aujourd’hui, alors que la situation sanitaire tendue à Marseille et dans notre métropole nous préoccupe au plus haut point, j’en appelle solennellement à poursuivre notre combat collectif et à l’union sacrée en faveur de nos hôpitaux, déclare la présidente. Après nous être battus ensemble pour le territoire et ses habitants afin de faire face à la première vague de l’épidemie de Covid-19, après avoir défendu les cafetiers, les restaurateurs et les entrepreneurs impactés par les mesures décidées par le gouvernement, nous devons continuer à anticiper les défis auxquels nous aurons à faire face.”

    “Dans les semaines à venir, la mobilisation des équipes médicales et paramédicales de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille va être massive, il est plus que jamais urgent, et de notre responsabilité, de nous unir. Relance-t-elle. Nous devons développer, sans délai, et durablement, la capacité d’accueil et l’offre de soins des hôpitaux publics,engager la modernisation de l’AP-HM et l’amélioration des conditions de travail de ses personnels.Le contexte actuel doit nous conduire, collectivement, à passer des intentions aux actes en gravant dans le marbre nos engagements respectifs en faveur de nos hôpitaux universitaires. État, Région, Département, Métropole et Ville de Marseille, nous devons mettre nos efforts en commun pour déployer nos moyens.”

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    • MarsKaa MarsKaa

      Ah que c’est beau ! Cette déclaration d’amour à l’hôpital et ses salariés !
      Que c’est enthousiasmant cette mobilisation soudaine de la droite Marseillaise pour les personnes durement touchées par la crise sanitaire.
      Ils étaient où ces gens là les années précédentes quand les hospitaliers criaient leur agonie ? Ils préparaient le terrain pour une clinique privée à st Barnabé.
      Ils étaient où ces élus quand le confinement en Mars-Avril a plongé les marseillais pauvres dans le dénuement ? Ont-ils bougé le petit doigt pour taper un tweet sur la situation dramatique de milliers de familles du centre-ville et des quartiers nord ? Ont ils soutenu, appelé au soutien des associations et des bénévoles qui ont monté des cantines et des réseaux d’entraide ?
      Pourquoi tout d’un coup, cette agitation ? Y aurait-il besoin de couvrir de bruits certaines affaires (procurations) ? De saturer les médias pour faire croire à leur hyperactivité, et, en creux, mettre a mal le PM sous ce fracas ? Besoin de resserrer les rangs après la raclée des municipales ? Je m’interroge…

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      “L’union sacrée en faveur de nos hôpitaux” : je voyais donc clair dans un commentaire précédent, quand je me demandais si l’union sacrée en faveur des bistrotiers concernerait aussi l’hôpital public, l’école publique, etc.

      Quel dommage que ces dernières années, Mme Vassal n’ait eu aucune responsabilité politique et n’ait pas pu faire connaissance avec l’ancien maire de Marseille : elle aurait pu insuffler des idées et faire de grandes choses.

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  7. Alceste. Alceste.

    Cher monsieur Gilles, il manquait juste quelques guillemets autour du mot Liberté.
    Que dire de Vassal ?. Cela ressemble de plus en plus à des pratiques charognardes.

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