Violences en réunion : le parquet requiert du sursis contre Sébastien et Henri Jibrayel

Le parquet vient de requérir deux ans de prison avec sursis, dont 18 mois de sursis probatoire, et trois ans de privation des droits civiques à l’encontre de Sébastien Jibrayel (PS), ancien adjoint à la Ville délégué au sport. Ce dernier comparaît devant le tribunal correctionnel de Marseille ce 22 mai aux côtés de son père, l’ancien député socialiste Henri Jibrayel, d’un adjoint de secteur du 15/16 et du président d’une association sportive pour “violences volontaires en réunion”. Ils sont suspectés d’avoir porté des coups ou du moins, de ne pas avoir empêché l’agression de deux militants de La France insoumise qui, en janvier dernier, venaient d’arracher des affiches à l’effigie de Sébastien Jibrayel.

Henri Jibrayel, déjà condamné dans un autre dossier lié à son ancien mandat, se voit requérir 18 mois de sursis probatoire, ainsi que trois ans de privation des droits civiques. Le parquet requiert un an de sursis et un an ferme avec mandat de dépôt à effet différé à l’encontre du président de l’association sportive, qui a reconnu être l’auteur des coups. Et 15 mois de sursis à l’encontre de l’adjoint de secteur. Ce dossier vaut à Sébastien Jibrayel la perte de sa délégation à la Ville. L’élu a toujours nié les faits qui lui sont reprochés. Le compte-rendu de cette audience sera à retrouver dans notre édition du 23 mai.

Avec Coralie Bonnefoy

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