Une enquête ouverte sur des faits de violences policières à la Joliette le 18 septembre
Une enquête ouverte sur des faits de violences policières à la Joliette le 18 septembre
La vidéo, réalisée par l’AFP, a fait le tour des réseaux sociaux. On y voit une jeune femme se faire violemment pousser par des CRS à proximité des rails du tram, à plusieurs reprises, à la Joliette. Cette scène est filmée le 18 septembre, alors que des manifestations sont organisées dans toute la France contre la politique du gouvernement. Elle fait désormais l’objet d’une enquête préliminaire du parquet de Marseille, révèle Mediapart, pour des faits de violence ayant entraîné une incapacité de travail inférieure à huit jours, en l’occurrence trois commis par une personne dépositaire de l’autorité publique, en réunion.
La jeune étudiante, qui témoigne dans Mediapart, explique avoir eu des égratignures au genou, mais également de nombreux hématomes et une douleur à la jambe. “J’ai eu de la chance de ne pas m’exploser la tête sur le pavé”, ajoute-t-elle. La direction interdépartementale de la police avait déjà déclenché une enquête interne quelques heures après la diffusion de ces images.
La scène a été filmée lors d'une tentative de blocage des Terrasses du Port à Marseille
A VOIR ici ➡️ https://t.co/7e7wD0wUBz pic.twitter.com/cPwWnJIMXS
— ici Provence (@ici_provence) September 18, 2025
Source : Médiapart
Commentaires
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Espérons que l’enquête interne de la police détectera les fautes de commandements qui ont conduit à ces comportements. Les gros lourds qui cognent comme des bœufs, ils suivent des ordres, ou plutôt probablement des non-ordres : on ne leur rappelle pas le respect de la loi, on leur dit bien que “ceux” d’en face sont dangereux, et qu’il faut les écraser, etc etc. Bref, on les utilise.
Sur la vidéo, cette demoiselle n’avait pourtant pas l’air de les menacer beaucoup, ces pauvres héros. Et elle ne constituait apparemment pas une menace pour l’ordre public, les biens et les personnes …
Le malheur, c’est que les non-ordres, c’est difficile à prouver. C’est pour ça que l’encadrement les utilise. ça devient une culture de la violence dans le maintien de l’ordre. Stratégie Toxique.
C’est plus qu’une enquête qu’il faut à ce niveau là. C’est une purge.
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Des fautes de commandement … Pas si sûr.
Une chose déjà est à noter, depuis des années il y a des manifestations intersyndicales ou pas, le 1er mai.. dans les médias on voyait régulièrement des responsables syndicaux venir nous expliquer le but de ces manifestations, dans les médias depuis le 10 septembre on voit beaucoup retailleau, le préfet de Paris, et très très peu de syndicalistes. Étonnant non ?
Et puis il y a eu les gilets jaunes…
Un tour de vis autoritaire est lancé par notre gouvernement, et bien sûr il est en train de porter ses fruits.
Alors les ordres c’était : pas de blocage. Par tous les moyens. Ou bien nasser les manifestants. Par tous les moyens.
Et les moyens ils ont été sur place. Je n’avais jamais vu autant de flics déployés le 10 et le 18 septembre, dans les rues adjacentes à peine planqués ou pas du tout.
Alors le FDO de base, qui éventuellement a réussi son concours avec une moyenne de 5 sur 20, qui n’a pas forcément non plus fait une formation très très longue, et bien il exécute.
Bien sûr expliquer n’est pas excuser, loin de là,
et les manifestants se retrouvent face à une espèce de bande de sangliers, qui finalement chassent en meute. Les ordres reçus : pas de blocage, ou organiser une nasse…ben ils font.
Alors les bavures, comme des effets indésirables, la hiérarchie ou l’igpn… Vont essayer de couvrir au maximum.
Aujourd’hui ce qui permet de connaître ses bavures ce sont les gens qui filment pour connaître leur 5 minutes de gloire sur Facebook ou Instagram.
Et heureusement parce que souvent ça sauve la situation des victimes de ces violences policières.
Alors oui une enquête peut-être, mais une purge réelle semble obligatoire, au plus haut niveau bien sûr.
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Le titre de la brève de Marsactu semble erroné.
Selon les informations du journal Le Monde “quatre policiers mis en examen pour « non-assistance à personne en danger »”. Par conséquent les auteurs des coups ne sont toujours pas poursuivis. .Un scandale qui dure toujours.
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oui, j’ai noté moi aussi cette distinction.
la non-assistance n’est pas au niveau de violences policières, toujours reniée par l’igpn.
les pauvres types des fdo qui ont “bousculé” cette étudiante peuvent continuer à dormir tranquilles et leurs chefs également.
heureusement que le “bousculeur” s’est aperçu qu’il était filmé, car sinon…..
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Bonjour
Je pense que la référence que vous faites aux quatre policiers mis en examen pour “non-assistance à personne en danger” citée par Le Monde concerne l’affaire Maria en 2018 et non celle-ci lors de la récente manifestation à la Joliette. Nous avons écrit d’autres brèves sur Marsactu sur cette information.
Merci
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oui, marie lagache, peut être. effectivement, l’enquête est juste ouverte.
cependant peut être serons nous visionnaires…qui sait ce que seront les résultats ?!
bis repetita placent sed perseverare diabolicum est ; pas pour les chefs à plume de l’igpn…
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la police du Maintien de l’Ordre fait un sale boulot
et elle le fait de plus en plus salement
ce sont toujours les lampistes qui prennent
mais jamais ceux qui donnent les ordres
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