Une enquête dénonce “la mainmise d’un clan” sur le nettoyage du métro marseillais
Le Canard enchaîné publie ce mardi 3 juin une enquête sur l’entreprise Laser Propreté qui, jusqu’à 2024, était prestataire, notamment de la RTM, pour assurer le nettoyage des stations de métro. En septembre dernier, ce marché a été dénoncé par la régie qui a opté pour la société Atalian — laquelle a repris l’essentiel des anciens salariés de Laser. L’article du Canard s’appuie sur un rapport réalisé par l’administrateur judiciaire de Laser et pointe l’influence de Kamel Djeffel qui, à la tête du syndicat maison Confédération autonome du travail (CAT), a fait recruter plusieurs membres de sa famille, bénéficiant, comme lui, de salaires très confortables. “À tel point que, à la fin de 2023, la masse salariale représente près de 100 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. La rémunération des quatorze représentants du personnel approche les 70 000 euros bruts mensuels, dont 12 000 euros pour Djeffel”, écrivent nos confrères, qui soulèvent d’autres irrégularités dans la gestion de l’entreprise. Comme cette voiture de fonction sans limitation d’usage octroyée à un salarié, alors que ce dernier est en centre de rétention…
Enfin, comme la RTM le relate ce lundi 2 juin dans un communiqué, plusieurs dizaines de salariés d’Atalian “ont par deux fois envahi des espaces administratifs de la régie”. Ces employés étaient mécontents “des contrôles d’exécution et de qualité effectués par la RTM” et leur intrusion a nécessité l’intervention de la police nationale. L’exploitant assure avoir déposé plusieurs plaintes et saisi les services du procureur de la République à ce sujet. Résultat ? En ce début de semaine, les rames et les stations sont, une nouvelle fois, très sales. La régie précise ne pas avoir été informée “d’un mouvement de grève déclaré” et demande au prestataire Atalian “de faire le nécessaire, avec ses salariés, pour que les prestations de nettoyage soient réalisées”.
Source : Le Canard enchaîné
Commentaires
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Pas merci à ce clan mafieux de m… qui vient de foutre un b… sans nom dans la ville.
On peut lire les mots d’insalubrité ou puanteur dans le métro et du coup on vit en surface la chaleur, la sueur, l’agressivité, le bruit, les aléas, les retards, les fous furieux…
P… Je me calme. Je me calme.
Dans ces cas là je pense à Gaza pour me faire descendre de qqs crans.
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Lamentable (bis).
Le dit “clan” est en cause. Les faits évoqués sont graves. Mais personne ne pilote à la RTM et à la métropole ? Comment ce clan a-t-il pu s’installer et prospérer ?
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Rions un peu
La sémillante et pieuse présidente signe le contrat de maintenance avec Laser propreté (famille Lasery, copains de Vassal et des héritiers de la Gaudinie, dont l’avocate Sandra Blanchard, “la petite soeur des riches” et son mari Laurent Choukroun, co fondateur de Synergie Family). Famille Lasery dont les investissements immobiliers se portaient bien jusqu’à ce que la mairie ait été volée par qui vous savez…
Impossible d’ignorer pour Sainte Catherine Pila prêchant aux voix la présence de Kamel Djeffel. Ce petit mafieux d’opérette l’arrange : il pose tout sourire avec Delogu et Bompard, donc des gauchistes, cela affaiblira Payan l’imposteur, qui est aussi gauchiste. Et les gauchistes sont tous les mêmes.
Mais ce beau plan ne s’est pas passé comme prévu – la stratégie n’est pas le fort de Pila ni de Vassal ni de tous les héritiers de la Gaudinie. Vu qu’il faut se débarasser du bébé avec l’eau du bain, et qu’en plus le Canard enchainé y a mis une palme, autant demander à la justice d’agir – puisqu’une plainte a été déposée.
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Rien compris
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Ainsi le leader syndical serait un mafieux clanique ?! car à 12 000€/mois pour un job de ce type, on n’est plus dans le salariat, mais plutôt dans l’extorsion …
Reste à savoir s’il a viré mafieux récemment. ça serait pas par hasard lors du passage du marché à la société ATALIAN ? Laquelle aurait un peu acheté la paix sociale … et à qui ? aux leaders “syndicaux” de l’ancienne société bien sûr. Qui auraient un peu accepté de lui vendre, cette paix sociale. En y ajoutant un peu des “ayants droits”, genre la famille …
Vivement que la justice vienne un peu regarder tout ça. Les travailleurs qui bossent dans les couloirs du métro et de la gare s’en porteraient sûrement mieux.
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Hum, pardon, erreur : si ces salaires mirobolants remontent à 2023, la société ATALIAN n’y est pour rien.
Mais alors, les salariés se faisaient exploiter tout autant par leur patron que par leurs leader syndicaux ?!
Pfff, quel sac de poubelle ….
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