Renaud Muselier répond sur le rapport de la chambre régionale des comptes
À l’occasion d’une conférence de presse tenue ce jeudi à l’hôtel de région, le président LR Renaud Muselier a répondu au rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) qui considère notamment, comme Marsactu l’a révélé, que trop de collaborateurs l’entourent et que leurs rémunérations sont trop importantes.
“Tout le monde travaille. Il n’y a pas d’emplois fictifs, assure-t-il. Mes collaborateurs sont bien payés parce que je leur impose un turn over et ils sont corvéables jour et nuit sans week-end et sans vacances. Je les essore. C’est ma conception et je l’assume.” Le rapport a tout de même noté deux contrats trimestriels attribués à deux collaborateurs de Christian Estrosi quand celui-ci lui a cédé la présidence et qualifiés de “fictifs”.
En commençant sa réponse, Renaud Muselier s’est dit “très heureux de ce rapport” qui “souligne le redressement financier et l’amélioration du fonctionnement” de la région avant de trancher : “sur la gestion il n’y a rien à dire”. Au final, le président de la région considère ce rapport comme “une opportunité potentielle d’amélioration”.
Commentaires
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Magnifique! Il admet qu’il fait quasiment du harcèlement moral sur ses collaborateurs. On croit rêver…
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“Autrement dit mes collaborateurs font tout et moi je fais le reste.”
Paraphrasons Muselier
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Il ne manque pas de culot.
Y a rien à voir, circulez !
Il tente de gagner du temps.
Mais c’est trop tard, ils sont pris.
Panique à bord ?
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on voit qu’il a des conseillers en langue de bois
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Blagounette, et toute ressemblance avec des personnages existants n’est que pure coïncidence. Ouf, c’est fait.
Un homme politique est cambriolé, le cambrioleur lui demande son argent. Mais monsieur le cambrioleur, je suis en élu !
Ben oui justement, rendez moi mon argent 😊
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Le Monde rapporte le chiffrage de la CRC « qui évalue toutefois à 218 personnes, représentant 212 équivalents tempsplein, le nombre de salariés travaillant directement au service du chef de l’exécutif local. « Un cabinet très étoffé », écrit-elle, réparti dans le « bureau du cabinet » (77 salariés), la « direction d’appui aux relations publiques » (15), la « direction du protocole et des relations publiques » (39), la « direction de la communication et de la marque » (72 personnes) et la « mission sécurité » (2)…. »
C’est un système organisé de clientélisme, de népotisme ( le fils du directeur de cabinet…) et de financement des activités politiques. On imagine la désorganisation des services régionaux provoquée par le recrutement de ces colleurs d’affiches de luxe. Le tout avec la complicité zélée des 2 directeurs généraux des services qui se sont succédé depuis Estrosi et Muselier.
Leur numéro de duo en séance plénière a été pitoyable, l’aplomb ne pouvait pas suffire à cacher la réalité.
Vivement que la justice soit saisie ou se saisisse.
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Deux chiffres me laissent pantois , 15 et 39. 15 aux relations publiques et 39 au protocole. Gaudin avait tendance à se prendre pour la reine d’Angleterre , Muselier se prendrait-il pour “Béber” de Monaco. Allons nous demander audience ou bien prendre rendez-vous , allons nous demander une subvention ou bien s’en quérir d’une pension , allons nous postuler à un emploi ou bien acheter une charge ? .
Voilà où nous en sommes avec cette décentralisation qui nous à transformé Muselier en petit marquis. Dans cette “Cour” , je ne sais d’ailleurs pas si nous avons ou non un attaché militaire. Qui peut le plus , peut le moins !
Il ne manque d’ailleurs à ce tableau que courtisanes et mignons pour terminer cette comédie qui nous ruine . Mais en ont-ils vraiment absents ?
“Les louanges, disons mieux, la flatterie lui plaisait à tel point, que les plus grossières étaient bien reçues, les plus basses encore mieux savourées. Ce n’était que par là qu’on s’approchait de lui, et ceux qu’il aima n’en furent redevables qu’à heureusement rencontrer, et à ne se jamais lasser de ce genre”.
En matière de pouvoir tout est dans Saint-Simon . Voilà où nous en sommes avec Muselier et Vassal , car en grattant bien je suis à peu prés convaincu que nous avons la même chose au département.
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