Régionales : Elsa Di Meo, troisième en lice pour la tête de liste PS

Ils seront finalement trois à concourir pour devenir la tête de liste socialiste aux régionales de mars prochain. Elsa Di Meo a rejoint in extremis Patrick Allemand et Christophe Castaner, déjà candidats à la succession de Michel Vauzelle. Conseillère régionale déléguée à l'eau et aux risques naturels depuis 2010, l'élue est aussi secrétaire nationale du PS où elle pilote un comité de riposte au Front national. Candidate à Fréjus aux dernières municipales, Elsa Di Meo s'était désistée au second tour sans donner de consigne de vote aux électeurs qui avaient le choix entre deux candidats de droite et un FN finalement gagnant, David Rachline.

"Je veux que mon parti entende les habitants des villes qui sont passées au FN. Un certain nombre de cadres n'ont pas tiré toutes les conséquences des victoires du FN aux municipales", affirme-t-elle avant d'évoquer l'hypothèse d'un premier tour ou Front et UMP arriveraient en tête. "Ce que j'ai fait hier à Fréjus, je ne suis pas sûre que je le referais, notamment quand on voit les déclarations d'Éric Ciotti qui souhaite suspendre les allocations familiales pour les enfants qui n'ont pas respecté une minute de silence."

À 33 ans, cette chargée de mission en stratégies territoriales à la Caisse des dépôts se revendique "légitimiste", fidèle à la ligne fixée par son parti. "Ma gauche n'est pas celle de Macron mais je ne suis pas non plus une frondeuse, explique-t-elle. Je suis satisfaite des amendements que porte le PS."  Pour la région PACA, elle imagine une région axant en priorité ses efforts sur l'amélioration des transports et la jeunesse pour laquelle elle souhaiterait "un service civique universel pour que tous les jeunes d'une même classe d'âge se rencontrent". Le chef de file socialiste pour ces régionales sera désigné le 5 février.

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