Préservation de l’étang de Berre : la centrale de Saint-Chamas progresse, mais l’État recule
Une bonne nouvelle peut en cacher une moins bonne. Selon le journal Le Monde, la centrale hydroélectrique de Saint-Chamas, principale source de pollution de l’étang de Berre, s’est engagée à cesser ses rejets durant chaque saison estivale, du 1er juin au 31 août. Cet engagement est le produit d’une médiation pénale, décidée au terme d’un procès, entre EDF et le Groupement d’intérêt public pour la réhabilitation de l’étang de Berre (Gipreb), qui regroupe les communes voisines, la région et le département. Cet accord devrait être signé d’abord pour une durée “expérimentale” de quatre ans.
Mais la diminution de la pollution de l’étang de Berre n’est pas à l’agenda de tout le monde. Toujours selon nos confrères, l’État souhaite reculer sur le sujet. Début septembre, les communes du secteur ont appris qu’il avait été demandé à l’Europe de fixer un objectif environnemental “moins strict” concernant l’étang à l’horizon 2027, dans le cadre du nouveau plan de gestion de district hydrographique. Cette demande s’appuie sur une disposition légale qui autorise la baisse d’un objectif environnemental si celui-ci s’avère “impossible ou d’un coût disproportionné”. La Commission européenne précise que cette demande est en cours d’analyse.
Source : Le Monde
Commentaires
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Et oui ! il faut produire de l’électricité pour tous ces véhicules électriques au nom de l’écologie mais petite contradiction la centrale de St Chamas a un effet négatif sur l’environnement de l’étang de Berre
D’où le choix du gouvernement
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Et la richesse d’un Etang sain, baignable, producteur de coquillages et de ressources halieutiques ?
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“Projet environnemental d’un coût disproportionné”, l’arrêt des turbines de St Chamas? Manque à gagner pour EDF certainement mais peu de choses en regard des coûts envisagés pour détourner l’eau turbinée. Cette eau pourra servir à alimenter la Crau, ses cultures, ses industries et ses bourgs et très vite notre petite mer de Berre retrouvera sa santé. Relire l’article du Gabian sur les projets pharaoniques et ses commentaires.
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Les temps changent apparemment : on prend conscience que l’eau est une ressource aussi précieuse que l’énergie. Donc on va limiter le gaspillage d’eau douce, tout en revitalisant l’étang de Berre. Très bien !
Reste à savoir quoi faire de cette eau quand on ne la jette pas dans l’étang. Je n’en démords pas, le mieux serait de la refaire couler là où elle a toujours coulé : la Durance. Et d’exploiter ce cours d’eau intelligemment, pour l’agriculture et tous les usages que l’on peut en faire, à l’échelle d’un bassin complet (depuis les montagnes jusqu’à la mer).
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Et si on irrigait l”Huveaune et remplissait les rues de Marseille de fontaines ?
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