Des policiers rassemblés à Marseille contre “la haine anti-flics”

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le 18 Mai 2016
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Des policiers rassemblés à Marseille contre “la haine anti-flics”
Des policiers rassemblés à Marseille contre “la haine anti-flics”

Des policiers rassemblés à Marseille contre “la haine anti-flics”

Ce mercredi midi, une soixantaine de policiers de tous corps se sont réunis devant la préfecture à Marseille, répondant à un appel national des syndicats Alliance et UNSA police qui dénoncent une “haine anti-flics” et un état d’épuisement depuis les attentats du 13 novembre. Contrairement à d’autres villes en France, le syndicat Unité SGP FO n’était pas présent.

Selon Jean-Philippe Montella, délégué syndical Alliance, “nous subissons des violences par une minorité de gens qui veulent casser du flic, semer la discorde. Le problème est qu’on n’a pas vraiment d’ordres pour combattre ces gens-là. Nous sommes livrés à nous-mêmes et on sert de cible”. Du côté de l’UNSA-Police, le discours est le même. “Il faut que cesse cette haine organisée par une mouvance idéologique minoritaire en perte de vitesse”, a lancé Stéphane Battaglia, délégué national.

Quelques habitants sont venus soutenir les policiers, ainsi qu’une poignée d’élus des Républicains et du FN. De son côté, la CGT police des Bouches-du-Rhône a dénoncé dans un communiqué la “démagogie” du discours sur la “haine anti-flics”, préférant “une journée sur nos revendications”.

Commentaires

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  1. julijo julijo

    Mouais..” une minorité de gens qui veulent casser du flic” c’est effectivement une infime nimorité qu’on appelle généralement des “casseurs”.
    Les manifestants ne sont pas dans la rue pour casser du flic !
    Je n’ai par contre, jamais vu de manifestations aussi “encadrées ” par la police….et ce depuis la première. Les “casseurs” avaient encore peu frappés. A Paris non plus, à Rennes encore moins…. Hier le défilé des voitures de flics sur le Jarret vers la Blancarde sur le coup de 11h30 environ était impressionnant…..
    Il vaut mieux se demander pourquoi. Les syndicats de Police se sont exprimés et ils senblent eux aussi mettre en cause certains ordres hiérarchiques.
    Moi, j’ai pu constater lors d’un des premiers défilés sur la Canebière, au mois d’avril, que devant l’immeuble de la police (à l’angle avec Lieutaud) toute une armada de flics se sont mis en position sur le trottoir au passage des banderoles de lycéens…qui bien entendu ne se sont pas privés de cris et autres noms d’oiseaux vers les forces de police….J’étais assez stupéfait ! je n’avais jamais vu ça, cette sortie comme ça…et ça m’a paru être une provocation évidente, le défilé était en gros vers le milieu à cet endroit. Qui a donné l’ordre à ce bataillon de se mettre en rang, à ce moment là, plus ou moins “armés et casqués” ???? Qui ??? Sûrement pas les flics en rang sur le trottoir qui ont essuyé force de quolibets en tout genre.
    Pour Alliance et Unsa, je suis assez d’accord avec le mot démagogie…. la manipulation du Gouvernement pour pourrir les manifs est trop évidente.

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  2. barbapapa barbapapa

    Pour ce que j’ai vu lors d’une manifestation, en marge de cette manif, 50 à 100 très jeunes gens, lycéens et petits cakes, foulards sur le visage et cherchant de toutes parts les “flics” pour jouer à la guerre urbaine – au final ils ont renversé des poubelles et allumé quelques incendies… Je trouve les “flics” plutôt pros et responsables dans l’ensemble, alors qu’il y a vraiment de quoi être excédés dans ces cas là. Le droit de manifester s’égare quelquefois…

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  3. MarsKaa MarsKaa

    je n’y comprends plus rien. je ne sais plus qui fait quoi. quels sont les enjeux.
    je n’ai plus envie d’aller manifester. l’impression d’une profonde manipulation. divers acteurs qui manipulent les autres.
    qui tire les marrons du feu ? à qui profitent la situation actuelle ? au gouvernement ? au PS ? aux syndicats ? aux salariés ? aux lycéens ?
    je n’y comprends plus rien, et je redoute la suite.
    une seule chose pour moi : derrière un casque, une matraque, il y a un homme ; derrière un foulard, un “boulier de carton”, un jeune. Derrière une banderole, un drapeau, un manifestant. Dans tous les cas, jamais le sang ne devrait couler. Pourquoi de tels dérapages ? qu’est ce qui les justifient ici et maintenant ? cette violence est tellement disproportionné par rapport à la situation que nous vivons et aux motifs de la manifestation. Je ne comprends pas.

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  4. leravidemilo leravidemilo

    — Moi non plus, je n’y comprends plus rien. D’après Marsactu, ils étaient “une soixantaine” (la mobilisation est indubitablement en baisse, comme, tout les jours, nous l’indique la “grande ” presse), mais on me dit que d’après (le mal nommé) Alliance, ils étaient 600, et selon la police : 6 ! Qui croire, à qui se fier?
    — La question n’est, malheureusement, pas de savoir à qui profite la situation qu’on nous fait, mais qui croit qu’elle lui profite. La réponse est: le gouvernement (ces misérables valls cazeneuve and co) qui visiblement a perdu ses papiers, ne sait plus quoi, et semble bien accorder aux dégâts collatéraux potentiels une même considération que Bush, en son temps, sur quelques autres tables de jeux…L’objectif rêvé est bien que nombre de gens n’aient plus envie de manifester, et rien d’autres. Si cela devait advenir, que des gens renoncent à leur droits de citoyens, la phase suivante a quelques chances d’être une entrée dans le cauchemar… sauf à penser que nous avons à faire à une baudruche, qui va se dégonfler, juste pour les jeux du cirque de l’euro (foot)… — Les forces policières font parfois preuve de sang froid, de professionnalisme, c’est selon, mais sont sujettes, visiblement, à des consignes des “”décideurs”” qui, pour pourrir le mouvement, vont faire dégénérer grave la situation; et la police ne peut plus être “aimée”, en tant que larbin de juncker, de draghi, de gattaz et accessoirement, de leurs sbires gouvernementaux. — Les “gouvernants ” et “””l’élite”””ouaf ouaf politique n’a vraiment strictement rien compris à la violence qu’elle suscite, en réponse à la sienne, à la violence de la génération qui vient, biberonné au dialogue “démocratique” familial,par la précédente, et qui la découvre elle même cette violence. Pour la classe/caste dirigeante la jeunesse est une donnée intangible et pérenne, a historique, la même que pour les blousons noirs (dont pas un seul n’était au chomdu (quand les “”quartiers”” vont s’y mettre…) que pour 68, que pour le cpe… Sauf que ce n’est pas la même jeunesse, et ce n’est pas la même société (pour exemple, durant la vague blouson noir, il se créait une MJC par semaine dans le pays, et certaines fédérations d’éducation populaires tenait une permanence téléphonique permanente pour les maires affolés; aujourd’hui la réponse est quelque peu différente : grenades, gaz, balles “caoutchous” et autres joyeusetées, et ne produira pas certainement les mêmes effets apaisants…). —Croisons les doigts, espérons que ne coulera pas le sang, de personne (!) mais il n’y a pas de fortes raisons d’espérer, hors d’un retrait de la loi gattaz/juncker, et au plus tôt! Consolons nous, les flics crs et consorts n’ont, visiblement, guère envie de manifester, au risque de le faire pour les ceusses qui leur donnent les consignes : 60, (selon Marsactu) Quelle misère! Le mouvement faiblit…

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