Grande réorganisation pour la police marseillaise
La police marseillaise se réorganise. Alors qu’un nouveau directeur départemental de la sécurité publique, Jean-Marc Salanova, a pris ses fonctions au printemps, voici venue l’heure de repenser le système dans sa globalité. Ainsi, annonce La Provence dans ses colonnes, un axe va présider aux changements à venir : le “renforcement de la territorialisation”, c’est à dire de la présence sur le terrain et le découpage de la ville en zones. Ainsi, les brigades anti-criminalité, dites BAC, vont de nouveau être spécialisées en fonction des secteurs géographiques précis, après plusieurs années de centralisation suite à la dissolution de la Bac Nord.
Autre point essentiel de cette réorganisation, une volonté de sortir les fonctionnaires des commissariats, quitte à réduire les horaires d’ouverture de ces derniers. Les commissariats “du 1er (Noailles), du 8e (Bonneveine), du 12e, du 15e (La Delorme) et du 3e (Félix-Pyat)”, ainsi que l’Évêché resteront ouverts 24h sur 24, tandis que tous les autres (Merlan, Chartreux, Mazargues, Estaque…) ne seront plus ouverts que du lundi au vendredi de 8 heures à 19 heures. Leur activité “est extrêmement réduite sinon nulle à certains moments de la journée ou de la semaine”, assure un haut gradé au quotidien, qui estime que les fonctionnaires seront plus utiles sur la voie publique que dans des bureaux. 57 policiers, soit 17 patrouilles se rendraient ainsi disponibles.
Commentaires
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Les réorganisations se suivent….Ça ressemble à un marronnier ! On a, le poids des cartables, les régimes amaigrissants avant l’été…et le nouveau directeur départemental de la sécurité publique !
Quelque part on se dit : Entre deux réorganisations, ils bossent un peu quand même ? Bosser, ils bossent d’autant qu’ils ne sont pas si nombreux. Mais la pérennité de l’action ? Quand on a une réorganisation tous les ans, tous les deux ans, elle devient quoi… ? “renforcement de la territorialisation” ah ? ils renforçaient rien avant….
Maintenant au vu des faits divers, des mesures de sécurités exigées par l’état d’urgence, on se dit également : ce n’est pas comme si il se passait quelque chose… !
Ils seront davantage dans la rue, sur le terrain. Bon, on attend de voir. Moi dans mon 12e, le commissariat ne « ferme » pas, ça veut dire qu’ils ne seront pas davantage sur le terrain ?
Pourquoi on n’a pas droit à une vraie réorganisation. Qui ne serait pas celle de la seule police. Qui tiendrait compte des vrais problèmes, qui puisse faire un sort à cette délinquance armée dans les cités abandonnées et ailleurs, à ce trafic de drogues toujours imposant dans notre ville, faire un sort à toutes les galères que les habitants traversent. Une réorganisation qui concernerait l’ensemble des services de l’Etat et de la mairie, de l’urbanisation, aux écoles …et jusqu’à la police.
Pourquoi on n’y aurait pas droit ?
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Faire et défaire…. Une illusion de progrèssion.
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