[Poisson d’avril] L’autoroute du Soleil bientôt piétonnisée une fois par mois

L'entrée de l'autoroute A7. (Capture d'écran Google maps)

Après “La voie est libre”, qui permet aux Marseillaises et aux Marseillais de parcourir la corniche sans voiture une fois par mois, ce pourrait bientôt être le cas de l’A7. Selon les informations de Marsactu, l’établissement public Euroméditerranée a présenté aux collectivités locales son nouveau projet d’événement populaire : une fois par mois, la portion de l’autoroute A7 entre la porte d’Aix et le boulevard de Plombières sera entièrement piétonnisée. Une idée très favorablement reçue par la Ville de Marseille comme par la métropole.

L’initiative est pensée pour “recoudre la ville”, pose-t-on au sein de l’établissement public qui n’a pas encore officialisé la démarche auprès de la Dirmed qui gère les grandes pénétrantes autoroutières. “Ce sera l’occasion pour les habitants des quartiers Sud de découvrir un des plus beaux édifices de cette partie de la Ville, avec plusieurs passerelles relevant du pur génie architectural”, se félicite une élue du secteur.

Au programme de ces journées de festivités seront prévues des animations pour les plus jeunes, jeux de piste, ateliers de yoga mais aussi des batucadas et des balades naturalistes.

Depuis la création d’Euroméditerranée, en 1995, l’autoroute A7 a fait l’objet de plusieurs interventions urbanistiques avec recul du tablier depuis la porte d’Aix, création d’un tunnel depuis Saint-Charles et ralentissement progressif de la vitesse autorisée. “Le passage aux modes actifs et doux n’en est que la suite logique”, estime-t-on du côté de la Ville.

Cette nouvelle “La voie est libre”, sensiblement plus urbaine, permettra de toucher du doigt les chantiers initiés dans le cadre du projet partenarial d’aménagement, offrant ainsi un véritable balcon sur les 2e et 3e arrondissements et les chantiers qui y sont en cours. Comme le note un élu en riant : “décidément, cette idée est de celles que rien n’arête…”

[Si vous accédez à cet article bien après sa publication, il s’agissait d’un poisson d’avril]