“Pas de révolution” vendredi au CG13

La réunion a été "expédiée", dixit Michel Pezet, conseiller général PS. La discussion du groupe socialiste prévue ce mercredi matin sur la situation du CG13 compte tenu des affaires judiciaires en cours et dissidences aux législatives au sein du parti a été reportée à avril. Et le président de la collectivité Jean-Noël Guérini est vite parti à la Grande synagogue, pour une rencontre suite à la tuerie de Toulouse.

En pouvant, sans surprise, être tranquille pour le vote du budget vendredi, même avec le bulletin secret que compte demander la président du groupe UMP Martine Vassal (ça n'avait pas empêché JNG de gratter trois voix hors de sa majorité pour sa réélection en mars dernier).

De toute manière, même Michel Pezet, pourtant l'un des rares partisans déclarés de la démission de Guérini, nous avait expliqué fin février n'être pas favorable à brandir l'arme d'un vote négatif. André Guinde, qui pourrait aujourd'hui avoir des raisons d'être amer vis-à-vis de son président résume l'esprit : "Il faut que l'institution continue de fonctionner (…) je ne veux pas prendre les habitants des Bouches-du-Rhône en otage". Bref, "la révolution n'est pas en marche", tranche Michel Pezet.

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