Nouvelle grève à la réplique de la grotte Cosquer pour dénoncer les conditions de travail

Ce dimanche 23 mars, la réplique de la grotte Cosquer à Marseille, site du groupe Kléber Rossillon, a été partiellement fermée en raison d’une grève des salariés pour dénoncer leurs conditions de travail, notamment des problèmes sur leur matériel et le manque d’effectif, comme le rapportent La Provence et La Marseillaise. “On dénonce le sous-effectif, la charge de travail qui augmente, le remplacement des salariés en CDI démissionnaires par des intérimaires”, résume une salariée syndiquée à la CGT auprès de La Marseillaise. “Quand il y a beaucoup de monde, on n’a pas droit à la pause. Et tant pis si on veut aller aux toilettes”, témoigne une autre employée. Plusieurs mouvements sociaux ont déjà été organisés à la grotte Cosquer pour dénoncer ces conditions de travail.

Les grévistes ont aussi pointé du doigt des bugs importants dans les audioguides, dont le système a été revu lors de la fermeture cet hiver. “On ne peut pas travailler correctement, on reçoit toute la journée le mécontentement des visiteurs. (…) Ça retombe sur nous et nous n’avons pas de solution malgré nos signalements”, indique une salariée dans La Provence. “Des ajustements sont encore à faire, c’est un système complexe qui prend du temps à être réglé”, répond le directeur, Alban de Goulaine, au journal. Sur les problèmes d’effectifs, il invoque “un manque de communication interne”. “Ce réajustement d’organisation sera mieux expliqué dans les prochains jours”, avance-t-il. Selon le quotidien, une rencontre doit être organisée ce lundi 24 mars entre la direction et les salariés.

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